GIRONDE-SUR-DROPT, église Notre-Dame
Données
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Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
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Région | <tag property="Topographie[region]" value="Aquitaine">Aquitaine</tag> |
Département | <tag property="Topographie[departement]" value="Gironde">Gironde</tag> |
Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Gironde-sur-Dropt">Gironde-sur-Dropt</tag> |
Insee | <tag property="Topographie[insee]" value="33187">33187</tag> |
Adresse/Lieu-dit | Rue de Beausoleil |
Toponyme | |
Propriétaire | Commune |
Protection de l'édifice | charpente inscrite ISMH le 5 avril 2001 ; élément de claustra classé comme Objet le 4 juillet 1903. |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | AR - 33 |
Latitude | <tag property="Topographie[latitude]" value="44,583274">44,583274</tag> |
Longitude | <tag property="Topographie[longitude]" value="-0,087645">-0,087645</tag> |
Altitude | <tag property="Topographie[altitude]" value="21-25 m">21-25 m</tag> |
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Sources historiques et identification
Sources archéologiques
Singularité du plan relevée par Sylvie Faravel avec une origine carolingienne présumée, et récemment publié par Pierre Coudroy de Lille dans un petit article monographique dans la Société archéologique de Bordeaux en 2000. L'église Notre-Dame constitue un édifice peu connu des historiens de l'art (Brutails, Drouyn...) qui n'a entraîné qu'une protection partielle et tardive au titre des Monuments Historiques (charpente couvrant une large nef (11 m) grâce à sept fermes peintes inscrites ISMH le 5 avril 2001). Une baie ajourée, élément de claustra est elle classée comme Objet le 4 juillet 1903, mais ne procède que d'un remploi dans la façade ouest, sans considération avec l'architecture singulière du chevet polygonal. Bien conservée, l'église fait l'objet d'un plan et de coupes réalisés en 1859 (état existant) en prévision des travaux ayant amené au percement des trois grandes fenêtres qui éclairent actuellement le chevet (AD Gironde 162 T 7).
L'ancienneté de l'édifice est confortée par la découverte de sépultures lors de travaux en 1913, situés à l'angle sud-ouest de la parcelle, dans la retaille du talus de l'ancien cimetière pour élargir la route. Plusieurs tombes sont reconnues dont un empilement de « trois cercueils en pierre superposés, le cercueil en dessous étant de dimension plus grande et contenait un squelette de forte taille » (BMSAB, 35, 2, 1913, p. 143). On signale en outre « dans un jardin du bourg » la découverte en 1825 d'un tombeau orné d'une croix et d'autres figures en relief, contenant ossements et vieilles armes (Saugues, AD Gironde 161T2, p. 33).
L'opération de sondages et de relevé en mai 2011 constitue une initiative neuve, menée dans le cadre de CARE Aquitaine, qui a consisté en la réalisation conjointe de plan et coupes (Ch. Martin, travail amendé par J. Mercier), de quatre sondages archéologiques (3 extérieur, 1 intérieur), d'un relevé de bâti de l'un des pans du chevet.
Sources d'archives
Gironde, dérivé d'Equoranda toponyme-frontière reconnu pour marquer une limite de territoire de cité - en l'occurence celle de Bazas et Bordeaux - serait supplanté un temps par “ville neuve”, au territoire potentiellement démembré de Sainte-Pétronille, édifice paroissial situé au nord dans la commune actuelle de Gironde, dont les vestiges funéraires associés (sarcophages avec inhumations habillées) laissent deviner l'antériorité. Au XIIe siècle, revient l'appellation Gironda (A.H.G., 5, 143, n°CI, § 98 [1170]) conjointement employée avec Villanova (A.H.G., 5, 165, n°CXXIX, [1170]). Gironde remplace Villeneuve définitiviment au XVe siècle.
L'église de Gironde mentionnée en 978 avec le vocable de Sancta Maria dans un lieu dit Villanova, désignant a priori une fondation « neuve » dans un ensemble, dont les droits sont cédés par Gondobald au prieuré de la Réole (A.H.G., 5, 170, n°CXXXIV, § 42). Il peut s'agir, soit d'une rétrocession d'une captation de droits d'une église publique plus ancienne, soit d'une église privée créée dans la villa et cédée en dotation pieuse au prieuré. La mention est contradictoire avec le don de la paroisse (Villeneuve) l'année précédente en 977 (A.H.G., 2, 233, n° CXCVII) au prieuré par l'évêque Gombaud, fédérateur d'un évêché gascon éphémère en association avec son frère le duc Sanche. Le cartulaire de Saint-Benoît-sur-Loire contient en revanche la confirmation d'un acte d'échange en 978 (Recueil des chartes de l'abbaye Saint-Benoît-sur-Loire, I, 165-167, n° LXIII) entre Arsia vassal de Gombaud et les moines de la Réole, consistant en la moitié des droits de l'église B. Mariae dicata fundata consistit in Villanova contre l'église de Saint-Paul Andrie (acte remanié mais possiblement authentique selon Prou et Vidier, dans Recueil des chartes … p. 165). La revendication récurrente de la paroisse de Villeneuve par les bénédictins de la Réole, comme une des possessions initiales du temporel invite quelle que soit la validité des textes qui s'y rapportent, à placer à Gironde une fondation ancienne de l'édifice.
L'église est partagée pour moitié entre l'évêque de Bazas et le prieur de la Réole au XIIe siècle. La chanterie de l'église est donnée par l'évêque au prieur en 1115 (AHG, 5, 162, n°CXIX, § 117), cession confirmée en 1174 (A.H.G., 5, 183, n°CL, § 148). Un conflit de droit de présentation à l'église émerge entre les deux en 1170, faisant l'objet d'un accord (A.H.G., 5, 143, n°CI, § 98 [1170] ; 167-168, n° CXXIX, § 127) puis d'un droit reconnu au prieur en 1178 (A.H.G., 2, 348, n°CCXXXVIII).
Titulature actuelle
Notre-Dame-de-l'Assomption
Titulature historique
La vocation à la Vierge ne s'est pas démentie depuis sa première mention en 978, sous la forme Sancta Maria Dei jusqu'à celle de 1804 à Notre-Dame de l'Assomption. Deux autels, l'un à saint Michel, l'autre à saint Clair existaient à l'extrémité orientale de la nef avant les transformations du XIXe siècle (Cardouat 1901, 50).
Diocèse actuel
Bordeaux
Diocèse historique
L'église de Villeneuve serait cédée par l'évêque des Gascons, Gombaud, en 977 au prieuré de La Réole dans sa dotation initiale, mais la paroisse de Gironde dépend de Bazas au début du XIIe siècle. Gironde comme tout le diocèse de Bazas est rattaché à Bordeaux à la Révolution.
Contexte d’implantation
Fonction
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]] |
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Articulation en états
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Informations sur la publication
Date | octobre 20, 2011 |
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Auteur | Icartron Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 1. En cours de rédaction |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:0. Moyen}} |