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|bibliographie=Gonod M., 1839, "Note historique de la cathédrale de Clermont", ''Annales Scientifiques Littéraires et Industrielles de l’Auvergne'', p. 37. | |||
Mallay A., 1869, "De quelques découvertes faites ces derniers temps à la cathédrale de Clermont", ''La semaine religieuse de Clermont'', 2e année/n° 20, 30 octobre, p. 310. | |||
Ranquet H. du, 1924, "Clermont-Ferrand, la cathédrale", ''Actes du Congrès Archéologique de France'', Clermont, p. 9. | |||
Vieillard-Troïekouroff M., 1960, "La cathédrale de Clermont du Ve au XIIIe siècle", ''Cahiers archéologiques'' 11, p. 224. | |||
Chevalier P., 2001, "La crypte de la cathédrale de Clermont : nouvelles approches", ''Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa'' 32, p. 133-146. | |||
P. | Arnaud P., 2001, "Clermont-Ferrand, places de la Victoire et de la Bourse et leurs abords", ''Bilan scientifique de la région Auvergne 1999'', Clermont-Ferrand, DRAC-SRA, p. 72-76. | ||
Chevalier P., 2003, "Clermont-Ferrand, cathédrale, la crypte", ''Congrès archéologique “Basse Auvergne – Grande Limagne”, Clermont-Ferrand 2000'', Paris, p. 135-140. | |||
P. | Chevalier P. et Maquet A., 2003, "Les installations liturgiques en Basse Auvergne : découvertes récentes : des autels, des armoires, des chancels, des tombeaux", ''Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa'' 34, p. 135-140. | ||
P. | Chevalier P., 2005, "L’archéologie du bâti appliquée à la révision d’une fouille ancienne, celle de la crypte de la cathédrale de Clermont", in I. Parron-Kontis et N. Reveyron (éd.), ''Actes de la table-ronde “L’archéologie du bâti : pour une harmonisation des méthodes”, Saint-Romain-en-Gal, 2001'', Paris, Errance, p. 87-94. | ||
|conservation=Les fondations de la cathédrale gothique puis l'installation du chauffage par le sol au XIXe siècle ont laissé peu de choses subsister de l'état primitif du bâtiment, qu'elle recouvre. Les vestiges les plus anciens sont ceux de la crypte, au chevet. | |conservation=Les fondations de la cathédrale gothique puis l'installation du chauffage par le sol au XIXe siècle ont laissé peu de choses subsister de l'état primitif du bâtiment, qu'elle recouvre. Les vestiges les plus anciens sont ceux de la crypte, au chevet. | ||
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|titulature_historique=Saint-Vital-Saint-Agricol jusqu'au Xe siècle puis Notre-Dame et Saint-Vital-Saint-Agricol | |titulature_historique=Saint-Vital-Saint-Agricol jusqu'au Xe siècle puis Notre-Dame et Saint-Vital-Saint-Agricol | ||
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{{Informations générales | |||
|description=La cathédrale n'est connue pour ses deux premiers états que par les textes et l'épigraphie, pour les deux états suivant les vestiges sont limités au chevet de l'édifice. La crypte avait été soit comblée à l’aide de matériaux de construction soit emplie de blocage de mortier et de divers massifs maçonnés, lors de l’établissement des fondations du chœur de la cathédrale gothique dans les années 1270-1280. Une partie fut redécouverte en octobre 1855 et le reste dans les années 1908-1911. Une restauration partiellement erronée suivit puis l'aménagement en 1948 d'un accès qui fit disparaître celui d'origine au Nord. | |||
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| | |decor=Grégoire de Tours indique que "les murs de l’abside ont été décorés d’une mosaïque faite de nombreuses variétés de marbre" : un ''opus sectile'' pariétal. | ||
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|parties=On peut avoir restauré la basilique cruciforme après l'incendie qui l'aurait détruite en 761 ou adopté un plan différent. | |parties=On peut avoir restauré la basilique cruciforme après l'incendie qui l'aurait détruite en 761 ou adopté un plan différent. | ||
| | |delimitation=Des fragments de chancel sculptés d'entrelacs (plaques ajourées ou non, piliers) peuvent avoir trouvé leur place dans l'église reconstruite à l'époque carolingienne, mais dans une phase postérieure à la réfection. | ||
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|parties=Une grande abside charpentée de 13 m de diamètre, partiellement reconnue, terminait une nef qui possédait donc probablement 3 vaisseaux. Deux légers ressauts intérieurs assez larges marquaient l'arc triomphal. | |parties=Une grande abside charpentée de 13 m de diamètre, partiellement reconnue, terminait une nef qui possédait donc probablement 3 vaisseaux. Deux légers ressauts intérieurs assez larges marquaient l'arc triomphal. | ||
|maconnerie=Le mur de l'abside construit en petit appareil de moellons mal équarris noyé dans le mortier, mesurait 80 cm d'épaisseur. Les ressauts de l'arc triomphal était construits en moyen appareil de blocs de grès et dômite, avec des joints de mortier très fin chargé en sable de grès rosé, assez épais et presque rubannés. | |maconnerie=Le mur de l'abside construit en petit appareil de moellons mal équarris noyé dans le mortier, mesurait 80 cm d'épaisseur. Les ressauts de l'arc triomphal était construits en moyen appareil de blocs de grès et dômite, avec des joints de mortier très fin chargé en sable de grès rosé, assez épais et presque rubannés. | ||
|sol=Un bourrelet de mortier blanchâtre marque l'emplacement du sol disparu (lit de mortier simple ou support d'un dallage ou autre ?) à la cote 406 m. | |sol=Un bourrelet de mortier blanchâtre marque l'emplacement du sol disparu (lit de mortier simple ou support d'un dallage ou autre ?) à la cote 406 m. | ||
|couverture=Une abside de cette taille était nécessairement charpentée. | |couverture=Une abside de cette taille était nécessairement charpentée. | ||
|delimitation=Les éléments cités précédemment doivent avoir subsisté dans cet état (à moins qu'ils ne datent de cette période) | |||
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|parties=Sous l'abside, la crypte se compose d’une salle rectangulaire, empâtée dans un épais mur courbe, dont la partie centrale, carrée, était divisée par 4 paires de colonnes en 3 vaisseaux, dont les voûtes d’arêtes retombaient au Nord et au Sud sur deux files de 4 colonnes adossées au murs latéraux. Elle comporte à l'Est trois absides, celle du centre plus large et profonde, voutées de trois berceaux parallèles. Deux hautes baies voûtées donnaient accès à la salle depuis un déambulatoire semi-annulaire voûté en berceau, qui cernait l’ensemble et ouvrait sur 4 ‘chapelles’ grossièrement rectangulaires par des arcs. Les extrémités occidentales du déambulatoire aboutissaient à deux escaliers latéraux coudés permettant de pénétrer dans la crypte depuis la nef au rez-de-chaussée de la cathédrale. | |||
|maconnerie=Les fondations visibles à l'Est sont formées de gros blocs antiques taillés ou même moulurés voire sculptés (un est inscrit). Le substrat volcanique friable, assez facile à travailler, a été partiellement creusé ; il présentait visiblement un pendage léger vers l'Est. | |maconnerie=Les fondations visibles à l'Est sont formées de gros blocs antiques taillés ou même moulurés voire sculptés (un est inscrit). Le substrat volcanique friable, assez facile à travailler, a été partiellement creusé ; il présentait visiblement un pendage léger vers l'Est. | ||
Les murs de la salle de la crypte sont construits en moyen appareil, en blocs taillés souvent de remploi, de grès, de calcaire et de dômite essentiellement. | Les murs de la salle de la crypte sont construits en moyen appareil, en blocs taillés souvent de remploi, de grès, de calcaire et de dômite essentiellement. | ||
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|sol=Un dallage de grès fin où l'emplacement des 16 colonnes était indiqué par un cercle gravé au compas couvrait le sol de la salle, dont la partie orientale était surélevée d'un degré à l'aplomb des arcs d'ouvertures des trois absides. | |sol=Un dallage de grès fin où l'emplacement des 16 colonnes était indiqué par un cercle gravé au compas couvrait le sol de la salle, dont la partie orientale était surélevée d'un degré à l'aplomb des arcs d'ouvertures des trois absides. | ||
Le sol du déambulatoire semble avoir été le substrat de tuff-ring, creusé et aplani. Les 'chapelles' possédaient un sol de mortier de chaux. | Le sol du déambulatoire semble avoir été le substrat de tuff-ring, creusé et aplani. Les 'chapelles' possédaient un sol de mortier de chaux. | ||
|autel=Un massif maçonné est appuyé au fond de l'abside rectangulaire centrale de la salle de la crypte. Il n'est pas possible d'assurer qu'il n'appartient pas plutôt au mobilier de l'état roman, ce que pourrait indiquer la présence d'un tuyau de terre cuite destiné à l'évacuation du lavabo. | |||
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{{ | {{Objets dispersés | ||
| | |description=Trois châsses en or et pierres précieuses, détruites à la Révolution, correspondaient à l'état II. Une inscription les datait de la 18e année du règne de Charlemagne ; ce dernier et le comte Itier avaient fait une donation d’or et de pierres précieuses pour leur confection. | ||
La fameuse Majesté de la Vierge en or réalisée par l'orfèvre Alleaume pour Etienne II appartenait, elle, à l'état III. | |||
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{{Considérations critiques | {{Considérations critiques | ||
|chronologie=Etat I : vers 450, selon le témoignage de Grégoire de Tours. | |chronologie=Etat I : vers 450, selon le témoignage de Grégoire de Tours. | ||
Etat II : années 760, d'après les textes et les inscriptions sur les châsses disparues. | Etat II : années 760, d'après les textes et les inscriptions sur les châsses disparues. | ||
Etat III : sous l'épiscopat d'Etienne III (942-984), d'après la ''Visio monachi Rotberti'' et les inventaires des trésors de la cathédrale de la fin du Xe siècle. | Etat III : sous l'épiscopat d'Etienne III (942-984), d'après la ''Visio monachi Rotberti'' et les inventaires des trésors de la cathédrale de la fin du Xe siècle. | ||
Etat IV : années 980-1020, d'après des datations radiocarbone et le texte d'Helgaud de | Etat IV : années 980-1020, d'après des datations radiocarbone et le texte d'Helgaud de Fleury sur Saint-Aignan d'Orléans (1029). | ||
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Version actuelle datée du 2 mai 2017 à 22:19
Données
Topographie{{#display_map:45.7786,3.0858|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
---|---|
Région | <tag property="Topographie[region]" value="Auvergne">Auvergne</tag> |
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Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Clermont-Ferrand">Clermont-Ferrand</tag> |
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Adresse/Lieu-dit | Place de la Victoire |
Toponyme | |
Propriétaire | Etat |
Protection de l'édifice | Cl. MH 1862 |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 45.7786 |
Longitude | 3.0858 |
Altitude | 413 m |
[[Catégorie:<tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag>]]
[[Catégorie:<tag property="Topographie[region]" value="Auvergne">Auvergne</tag>]]
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[[Catégorie:<tag property="Topographie[commune]" value="Clermont-Ferrand">Clermont-Ferrand</tag>]]
Sources historiques et identification
Sources epigraphiques
Favreau R., Michaud J., Mora B., 1995, Corpus des inscriptions de la France médiévale 18, Allier, Cantal, Loire, Haute-Moire, Puy-de-Dôme, Paris, n° 13, p. 160-162.
Sources indirectes
Grégoire de Tours, Histoire des Francs, II, 16, trad. R. Latouche, Paris 1999, p. 105-106 ; II, 21, trad. p. 108.
Sources archéologiques
Chevalier P. et alii, 1999, Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Prospection thématique 1999, Clermont-Ferrand. Chevalier P. (dir.), 2000, "Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Rapport de la fouille programmée 2000", Clermont-Ferrand.
Chevalier P. (dir.), 2002, Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Rapport intermédiaire de la fouille programmée trisannuelle – 2001, Clermont-Ferrand/DRAC Auvergne.
Chevalier P. (dir.), 2003, Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Rapport intermédiaire de la fouille programmée trisannuelle – 2002, Clermont-Ferrand/DRAC Auvergne.
Sources d'archives
Visio monachi Rotberti, BMIU Clermont-Ferrand, ms. 145, fol. 130 v.-134.
Sources Bibliographie
Gonod M., 1839, "Note historique de la cathédrale de Clermont", Annales Scientifiques Littéraires et Industrielles de l’Auvergne, p. 37.
Mallay A., 1869, "De quelques découvertes faites ces derniers temps à la cathédrale de Clermont", La semaine religieuse de Clermont, 2e année/n° 20, 30 octobre, p. 310.
Ranquet H. du, 1924, "Clermont-Ferrand, la cathédrale", Actes du Congrès Archéologique de France, Clermont, p. 9.
Vieillard-Troïekouroff M., 1960, "La cathédrale de Clermont du Ve au XIIIe siècle", Cahiers archéologiques 11, p. 224.
Chevalier P., 2001, "La crypte de la cathédrale de Clermont : nouvelles approches", Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa 32, p. 133-146.
Arnaud P., 2001, "Clermont-Ferrand, places de la Victoire et de la Bourse et leurs abords", Bilan scientifique de la région Auvergne 1999, Clermont-Ferrand, DRAC-SRA, p. 72-76.
Chevalier P., 2003, "Clermont-Ferrand, cathédrale, la crypte", Congrès archéologique “Basse Auvergne – Grande Limagne”, Clermont-Ferrand 2000, Paris, p. 135-140.
Chevalier P. et Maquet A., 2003, "Les installations liturgiques en Basse Auvergne : découvertes récentes : des autels, des armoires, des chancels, des tombeaux", Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa 34, p. 135-140.
Chevalier P., 2005, "L’archéologie du bâti appliquée à la révision d’une fouille ancienne, celle de la crypte de la cathédrale de Clermont", in I. Parron-Kontis et N. Reveyron (éd.), Actes de la table-ronde “L’archéologie du bâti : pour une harmonisation des méthodes”, Saint-Romain-en-Gal, 2001, Paris, Errance, p. 87-94.
Conservation
Les fondations de la cathédrale gothique puis l'installation du chauffage par le sol au XIXe siècle ont laissé peu de choses subsister de l'état primitif du bâtiment, qu'elle recouvre. Les vestiges les plus anciens sont ceux de la crypte, au chevet.
Titulature actuelle
Notre-Dame de l'Assomption
Titulature historique
Saint-Vital-Saint-Agricol jusqu'au Xe siècle puis Notre-Dame et Saint-Vital-Saint-Agricol
Diocèse actuel
Clermont-Ferrand
Diocèse historique
Clermont
Contexte d’implantation
Description
La cathédrale est située au sommet de la butte volcanique, dans une légère dépression, dans l’enceinte restreinte de l’Antiquité tardive.
Structures antérieures
Le fond d'un bassin antique révêtu de mortier hydraulique a été observé sous les fondations orientales de la crypte.
Fonction
Bâtiment
<tag property="Fonction[batiment]" value="Cathédrale">Cathédrale</tag>
Description
Episcopale et baptismale
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
La cathédrale n'est connue pour ses deux premiers états que par les textes et l'épigraphie, pour les deux états suivant les vestiges sont limités au chevet de l'édifice. La crypte avait été soit comblée à l’aide de matériaux de construction soit emplie de blocage de mortier et de divers massifs maçonnés, lors de l’établissement des fondations du chœur de la cathédrale gothique dans les années 1270-1280. Une partie fut redécouverte en octobre 1855 et le reste dans les années 1908-1911. Une restauration partiellement erronée suivit puis l'aménagement en 1948 d'un accès qui fit disparaître celui d'origine au Nord. CLERMONT-FERRAND, cathédrale Saint-Vital-Saint-Agricol (Galerie d'images)| |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesLa cathédrale cruciforme paléochrétienne dont rien ne subsiste était charpentée. Selon Grégoire de Tours, elle mesurait 150 pieds de long, 60 de large et 50 de haut soit environ 44 x 18 m pour environ 16 m de hauteur à l’intérieur. Il indique qu'il y « a 42 fenêtres, 70 colonnes et 8 portes ». | |
Matériaux et techniques de construction | |
DécorGrégoire de Tours indique que "les murs de l’abside ont été décorés d’une mosaïque faite de nombreuses variétés de marbre" : un opus sectile pariétal. | |
Installations liturgiques | |
SiègeUne chaire épiscopale de forme et d'emplacement inconnus est attestée par Grégoire de Tours. | |
Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Etat II
Etat II | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesOn peut avoir restauré la basilique cruciforme après l'incendie qui l'aurait détruite en 761 ou adopté un plan différent. | |
Matériaux et techniques de construction | |
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Installations liturgiques | |
DélimitationDes fragments de chancel sculptés d'entrelacs (plaques ajourées ou non, piliers) peuvent avoir trouvé leur place dans l'église reconstruite à l'époque carolingienne, mais dans une phase postérieure à la réfection. AutelUne des plaques épaisses de la même série de sculptures doit avoir appartenu à un autel-caisse, non situé | |
Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Etat III
Etat III | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesUne grande abside charpentée de 13 m de diamètre, partiellement reconnue, terminait une nef qui possédait donc probablement 3 vaisseaux. Deux légers ressauts intérieurs assez larges marquaient l'arc triomphal. | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieLe mur de l'abside construit en petit appareil de moellons mal équarris noyé dans le mortier, mesurait 80 cm d'épaisseur. Les ressauts de l'arc triomphal était construits en moyen appareil de blocs de grès et dômite, avec des joints de mortier très fin chargé en sable de grès rosé, assez épais et presque rubannés. SolUn bourrelet de mortier blanchâtre marque l'emplacement du sol disparu (lit de mortier simple ou support d'un dallage ou autre ?) à la cote 406 m. CouvertureUne abside de cette taille était nécessairement charpentée. | |
Installations liturgiques | |
DélimitationLes éléments cités précédemment doivent avoir subsisté dans cet état (à moins qu'ils ne datent de cette période) AutelIdem. | |
Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Etat IV
Etat IV | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesSous l'abside, la crypte se compose d’une salle rectangulaire, empâtée dans un épais mur courbe, dont la partie centrale, carrée, était divisée par 4 paires de colonnes en 3 vaisseaux, dont les voûtes d’arêtes retombaient au Nord et au Sud sur deux files de 4 colonnes adossées au murs latéraux. Elle comporte à l'Est trois absides, celle du centre plus large et profonde, voutées de trois berceaux parallèles. Deux hautes baies voûtées donnaient accès à la salle depuis un déambulatoire semi-annulaire voûté en berceau, qui cernait l’ensemble et ouvrait sur 4 ‘chapelles’ grossièrement rectangulaires par des arcs. Les extrémités occidentales du déambulatoire aboutissaient à deux escaliers latéraux coudés permettant de pénétrer dans la crypte depuis la nef au rez-de-chaussée de la cathédrale. | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieLes fondations visibles à l'Est sont formées de gros blocs antiques taillés ou même moulurés voire sculptés (un est inscrit). Le substrat volcanique friable, assez facile à travailler, a été partiellement creusé ; il présentait visiblement un pendage léger vers l'Est. Les murs de la salle de la crypte sont construits en moyen appareil, en blocs taillés souvent de remploi, de grès, de calcaire et de dômite essentiellement. Le mortier est très chargé en pouzzolane, provenant du sable de la Tiretaine, et qui a un effet hydraulique ; on y trouve aussi de multiples charbons de bois. Une assise de réglage en briques de remploi mêlées de quelques tegulae marque la naissance des voûtes de la salle centrale. Les parements du déambulatoire sont édifiés en petit appareil bien assisé de moellons espacés parfois en épis, à joints gras et débordants. Les 'chapelles' ont été intérieurement enduites à l'époque suivante et leur technique de construction en petit appareil est moins lisible. Les voûtes ont toutes conservé des traces de cintres à bois courts. Un badigeon de lait de chaud recouvre les maçonneries de la salle et de ses accès. SolUn dallage de grès fin où l'emplacement des 16 colonnes était indiqué par un cercle gravé au compas couvrait le sol de la salle, dont la partie orientale était surélevée d'un degré à l'aplomb des arcs d'ouvertures des trois absides. Le sol du déambulatoire semble avoir été le substrat de tuff-ring, creusé et aplani. Les 'chapelles' possédaient un sol de mortier de chaux. | |
Installations liturgiques | |
AutelUn massif maçonné est appuyé au fond de l'abside rectangulaire centrale de la salle de la crypte. Il n'est pas possible d'assurer qu'il n'appartient pas plutôt au mobilier de l'état roman, ce que pourrait indiquer la présence d'un tuyau de terre cuite destiné à l'évacuation du lavabo. | |
Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église
Liste des objets
Trois châsses en or et pierres précieuses, détruites à la Révolution, correspondaient à l'état II. Une inscription les datait de la 18e année du règne de Charlemagne ; ce dernier et le comte Itier avaient fait une donation d’or et de pierres précieuses pour leur confection. La fameuse Majesté de la Vierge en or réalisée par l'orfèvre Alleaume pour Etienne II appartenait, elle, à l'état III.
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
Etat I : vers 450, selon le témoignage de Grégoire de Tours.
Etat II : années 760, d'après les textes et les inscriptions sur les châsses disparues.
Etat III : sous l'épiscopat d'Etienne III (942-984), d'après la Visio monachi Rotberti et les inventaires des trésors de la cathédrale de la fin du Xe siècle.
Etat IV : années 980-1020, d'après des datations radiocarbone et le texte d'Helgaud de Fleury sur Saint-Aignan d'Orléans (1029).
Informations sur la publication
Date | novembre 28, 2010 |
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Auteur | Pchevalier Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 4. Fiche non validée |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:{{{qualite_fiche}}}}} |