« TOULOUSE, église Sainte-Marie la Daurade » : différence entre les versions
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|sources_indirectes=Grégoire de Tours, Hist. Franc, 1. VII, с 10 : "... Rigunthis vero in basilica sancte Marias Tholosae, in qua Ragnoaldi uxor, oui supra meminimua, Chilpericum metuens confugerat, residebat". La fille de Chilpéric avait trouvé asile dans la « basilique Sainte-Marie,584 | |sources_indirectes=Grégoire de Tours, Hist. Franc, 1. VII, с 10 : "... Rigunthis vero in basilica sancte Marias Tholosae, in qua Ragnoaldi uxor, oui supra meminimua, Chilpericum metuens confugerat, residebat". La fille de Chilpéric avait trouvé asile dans la « basilique Sainte-Marie,584. | ||
Diplôme de Charles le Chauve, 844, place le monastère Sainte-Marie parmi les trois sanctuaires majeurs de Toulouse avec la cathédrale Saint-Étienne et la basilique Saint-Sernin | Diplôme de Charles le Chauve, 844, place le monastère Sainte-Marie parmi les trois sanctuaires majeurs de Toulouse avec la cathédrale Saint-Étienne et la basilique Saint-Sernin. | ||
Xe s. l’église apparaît dans deux testaments sous le nom de Santa Maria Fabricata (« la Précieuse ») | Xe s. l’église apparaît dans deux testaments sous le nom de Santa Maria Fabricata (« la Précieuse ». | ||
Aymeric de Peyrac, abbé de Moissac (1377-1406), Chronique des abbés de Moissac relatait que les mosaïques du chœur faisaient l’objet d’une étrange pratique : « les pierres si variées donnent la santé, d’après ce que l’on dit, aux malades qui les touchent... », qu’ils furent maintenus à distance par des barrières. | |||
|sources_archives=Archives nationales : N. III, Haute-Garonne | |sources_archives=Archives nationales : N. III, Haute-Garonne | ||
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Martin Jacques (dom), ''La Religion des Gaulois tirée des plus pures sources de l'Antiquité'', Paris, 1727. | Martin Jacques (dom), ''La Religion des Gaulois tirée des plus pures sources de l'Antiquité'', Paris, 1727. | ||
Montégut J.-F. de, "Recherches sur les Antiquités de Toulouse", MARSIBLT, t. I, 1782, p.69-110. | |||
Malliot J., Recherches historique sur les établissements et le s monuments de la ville de Toulouse et quelques artistes dont l'ouvrage font l'ornement de la ville de Toulouse, ms, papier, 581 feuillets, 1808-1810, copie de 1875, par M. Connac, BM de Toulouse, cote ms998 | |||
Rey R., « Le sanctuaire paléochrétien de la Daurade », ''Annales du Midi'', 1949, p. 249- 273. | Rey R., « Le sanctuaire paléochrétien de la Daurade », ''Annales du Midi'', 1949, p. 249- 273. | ||
Krautheimer R., "Sancta Maria Rotunda", Arte del primo millenio, Turin, 1959, p. 21-27. | |||
Boyer G., « Une hypothèse sur l'origine de la Daurade », ''Annales du Midi'', 68-33, 1956, p. 47-51. | Boyer G., « Une hypothèse sur l'origine de la Daurade », ''Annales du Midi'', 68-33, 1956, p. 47-51. | ||
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L’ancienne église Sainte-Marie la Daurade est située sur la rive droite de la Garonne, sans doute sur une éminence naturelle, à proximité d’édifices importants, le théâtre antique au sud, et au nord le palais des rois goths, construit vers 450, créant un triangle formé par la rencontre de l’enceinte antique et la Garonne. | L’ancienne église Sainte-Marie la Daurade est située sur la rive droite de la Garonne, sans doute sur une éminence naturelle, à proximité d’édifices importants, le théâtre antique au sud, et au nord le palais des rois goths, construit vers 450, créant un triangle formé par la rencontre de l’enceinte antique et la Garonne. | ||
|structures_anterieures= | |structures_anterieures=2 phases antérieures à l'édification de la Daurade | ||
Phase 1-Antiquité I : Occupation légère type architecture domestique | |||
Salle 2 : matérialisée par deux murs antiques en "opus caementicium". Le plus ancien est endommagé par la canalisation d'écoulement des eaux, qui est parallèle au plus récent | |||
datation : emploi de la brique et estampille SPARTACI attestée entre 20 et 50. | |||
Salle 1 : petit mur de briques (108) et caniveau (109). | |||
Phase 2-Antiquité II : architecture publique | |||
mur 112 : construction massive en briques qui paraissent homogènes et sont liées par un mortier de qualité. | |||
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|description=Rattachée au IXe siècle à un monastère bénédictin qui entrera dans le réseau de Moissac en 1077. | |description=Rattachée au IXe siècle à un monastère bénédictin qui entrera dans le réseau de Moissac en 1077. | ||
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|description= | |description=Église disparue, ornée de célèbres mosaïques paléochrétiennes à fond d'or (d'où son nom ''deaurata'', ''daurada'', dorée), qui a été totalement reconstruite à la fin du XVIIIe siècle. L'église monastique avait été modifiée auparavant : un massif occidental, destiné à abriter le chœur haut des moines, avait été édifié à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle. Enfin, probablement au tournant des XIIe et XIIIe siècles, la nef avait été couverte d’une voûte en berceau brisé portant sur de gros supports érigés contre la face interne des murs gouttereaux. | ||
des moines, avait été édifié à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle. Enfin, probablement au tournant des XIIe et XIIIe siècles, la nef avait été couverte d’une voûte en berceau brisé portant sur de gros supports érigés contre la face interne des murs gouttereaux. | |||
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|parties=La première église se composait d’une nef de 28 x 16 m qui réutilise une grande salle antique, dont la partie orientale a été démolie et sur laquelle | |parties=La première église se composait d’une nef de 28 x 16 m qui réutilise une grande salle antique, dont la partie orientale a été démolie et sur laquelle a été greffé l'abside à pans coupés. | ||
L'abside comportait sept pans, le plus large à l'est mesurait environ 6 m (20 pieds), les autres étaient de longueur décroissante (17, 14, 11 pieds) décrivant un ovale ouvert qui n'a jamais été plein (cf. sondages archéologiques) comme l'imaginait dom Martin. | L'abside comportait sept pans, le plus large à l'est mesurait environ 6 m (20 pieds), les autres étaient de longueur décroissante (17, 14, 11 pieds) décrivant un ovale ouvert qui n'a jamais été plein (cf. sondages archéologiques) comme l'imaginait dom Martin. | ||
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Trois grandes fenêtres étaient percées dans les trois pans orientaux et deux fenêtres plus petites dans les pans latéraux. | Trois grandes fenêtres étaient percées dans les trois pans orientaux et deux fenêtres plus petites dans les pans latéraux. | ||
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|sol=Le sol de la salle antique était situé 0,70 m en contrebas du sol de béton de tuileau établi dans l'état de l'église. | |maconnerie=Phase 3-Fin de l'Antiquité ? | ||
Salle 1 : le massif 111, d'une longueur est-ouest minimale de 460 pour une largeur minimal de 2m est ajouté dans un troisième temps et correspond à une énorme fondation, l’extrémité orientale du mur 112 est sectionnée, le mortier 111 venant adhérer directement contre la tranche du mur de briques. Un sol en mortier de tuileau 103 correspond à cette phase, il repose sur l'arasement des structures de la phase 1. | |||
Salle 2 :les murs comme les canalisations sont mis hors service et arasés par la maçonnerie de galets qui sert de semelle au sol de mortier rosâtre couvrant l'ensemble de l'espace. | |||
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Le sol de la salle antique était situé 0,70 m en contrebas du sol de béton de tuileau établi (US205), épais de 5 à 7 cm. dans l'état 1 de l'église. | |||
|couverture=D'après les textes, l'abside était couverte d'une coupole possédant un oculus zénithal. | |couverture=D'après les textes, l'abside était couverte d'une coupole possédant un oculus zénithal. | ||
|decor=L'élévation intérieure était scandée de trois rangées superposées de niches demi-circulaires ménagées dans le mur, encadrées de colonnes à chapiteaux de marbre et revêtues de mosaïques à fond d'or. | |decor=Selon divers témoignages, L'élévation intérieure était scandée de trois rangées superposées de niches demi-circulaires ménagées dans le mur, encadrées de colonnes à chapiteaux de marbre, en avant-corps. La cavité de chaque niche est de 2,35 m de haut sur 0,37 m de large [Dom Martin], et revêtues de mosaïques à fond d'or. | ||
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mosaïque et éléments architectoniques | |||
|interprétation=On avait vu dans ce monument au XVIIIe siècle une rotonde dodécagonale dont une partie avaient été ultérieurement détruite pour accoler une nef. Les sondages des années 1960 ont prouvé qu'il n'en était rien. | |||
Le recalage des plans anciens et des sondages fait apparaître que le le gros massif 111 se situe exactement à l'emplacement du piédroit de l'arc d'abside de l'ancienne église.... | |||
on constate une limite très nette du massif vers le sud : la maçonnerie ne se prolonge pas vers le sud-ouest et l'abside est bien à sept pans, les deux occidentaux refermant la forme. | |||
les dimensions fournies par les plans et la description des mosaïques indiquent une grande régularité : 6 m de longueur pour le pan axial, 5 et 4 pour les pans suivants et 3m pour les pans occidentaux. | |||
Le caractère soigné de la rupture vers l'est du mur 102 et le fait que le mortier du mur 11 vient se plaquer directement contre la tranche indiquent que démolition partielle du mur et construction du massif sont contemporaines et d'envisager que la partie occidentale du mur 112 a été conservée en élévation.Ainsi contrairement à la proposition généralement admise depuis Jean Chabanel (1625), que la nef soit postérieure à l'abside: au contraire l'extrémité orientale de la salle aurait été démolie pour laisser place à l'abside à sept pans. | |||
La différence d'altitude entre les niveaux renforce l'idée qu'il s'agit des espaces de la nef et de l'abside de l'église avec une différence de niveau entre la nef(US205=1,111 m) et l'abside (US103=1,76 m). | |||
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Version actuelle datée du 17 octobre 2018 à 16:42
Données
Topographie{{#display_map:43.601003,1.439796|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | FRANCE |
---|---|
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Commune | Toulouse |
Insee | 31555 |
Adresse/Lieu-dit | 1 place de la Daurade |
Toponyme | |
Propriétaire | |
Protection de l'édifice | Cl. MH 1963 |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | cad. JJ2 1792 |
Latitude | 43.601003 |
Longitude | 1.439796 |
Altitude |
Sources historiques et identification
Sources indirectes
Grégoire de Tours, Hist. Franc, 1. VII, с 10 : "... Rigunthis vero in basilica sancte Marias Tholosae, in qua Ragnoaldi uxor, oui supra meminimua, Chilpericum metuens confugerat, residebat". La fille de Chilpéric avait trouvé asile dans la « basilique Sainte-Marie,584. Diplôme de Charles le Chauve, 844, place le monastère Sainte-Marie parmi les trois sanctuaires majeurs de Toulouse avec la cathédrale Saint-Étienne et la basilique Saint-Sernin. Xe s. l’église apparaît dans deux testaments sous le nom de Santa Maria Fabricata (« la Précieuse ». Aymeric de Peyrac, abbé de Moissac (1377-1406), Chronique des abbés de Moissac relatait que les mosaïques du chœur faisaient l’objet d’une étrange pratique : « les pierres si variées donnent la santé, d’après ce que l’on dit, aux malades qui les touchent... », qu’ils furent maintenus à distance par des barrières.
Sources d'archives
Archives nationales : N. III, Haute-Garonne
Archives départementales de l’Hérault : C498-1 [1]
Sources Bibliographie
Noguier A., Histoire Tolosaine, Toulouse, 1556.
Chabanel J. de, De l'antiquité de l'église Nostre-Dame dite la Daurade à Tolose et autres antiquitéz de la ville,Toulouse, 1625, 89 p.
Chabanel J. de, De l'Estat et police de l'église Nostre Dame dite la Daurade à Tolose, Toulouse, 1625, 82 p.
Lamothe Odon (dom), Description des mosaïques de la Daurade à Toulouse, 1633 (Bibliothèque nationale, ms lat. 12680, fol. 231 v°-235r°, texte en latin publié dans Cahiers archéologiques, 13, 1962, p. 261-265.
Martin Jacques (dom), La Religion des Gaulois tirée des plus pures sources de l'Antiquité, Paris, 1727.
Montégut J.-F. de, "Recherches sur les Antiquités de Toulouse", MARSIBLT, t. I, 1782, p.69-110.
Malliot J., Recherches historique sur les établissements et le s monuments de la ville de Toulouse et quelques artistes dont l'ouvrage font l'ornement de la ville de Toulouse, ms, papier, 581 feuillets, 1808-1810, copie de 1875, par M. Connac, BM de Toulouse, cote ms998
Rey R., « Le sanctuaire paléochrétien de la Daurade », Annales du Midi, 1949, p. 249- 273.
Krautheimer R., "Sancta Maria Rotunda", Arte del primo millenio, Turin, 1959, p. 21-27.
Boyer G., « Une hypothèse sur l'origine de la Daurade », Annales du Midi, 68-33, 1956, p. 47-51.
Mesplé P., « Recherches sur l’ancienne église de la Daurade », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 31, 1965, p. 41-56.
Jiménez Garnica A.-M., « El arte oficial de Toulouse bajo sobernia visigoda : la Daurade », Archivo espanol de arqueologia, 61, 1988, p.179-196.
Scellès M., « L’ancienne église Notre-Dame la Daurade à Toulouse », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 1993, p. 133-144.
Scellès M., « Toulouse : église Notre-Dame la Daurade », Atlas archéologique de la France. Les premiers monuments chrétiens de la France, 2, Sud-Ouest et Centre, Paris, 1996, p. 190-196.
Cazes Q., Scellès M., « La basilique Sainte-Marie : Notre-Dame La Daurade », dans Pailler J.-M., dir, Tolosa. Nouvelle recherches sur Toulouse et son territoire dans l’Antiquité, CEFR 281, Rome, 2002, p. 487-488.
Cazes Q., « L’architecture de l’église Notre-Dame la Daurade à Toulouse », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 2003, p. 59-74.
Boudartchouk J.-L., Cazes Q., « Les sondage de 1961 dans l’abside de l’ancienne église de la Daurade », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 2003, p.181-185.
Cazes Q. et Caille J., Sainte-Marie « La Daurade » à Toulouse. Du sanctuaire paléochrétien au grand prieuré clunisien médiéval, CTHS, coll. Archéologie et Histoire de l'Art, 18, Paris, 2006.
Cazes Q., L’ancienne église Sainte-Marie-la-Daurade à Toulouse, Toulouse, Guides archéologiques du musée Saint-Raymond, 3, 2010.
Conservation
Détruite en 1761-1762
Titulature actuelle
Notre-Dame de la Daurade dite aussi Sainte-Marie la Daurade
Titulature historique
Notre-Dame La Daurade
Diocèse actuel
Toulouse
Diocèse historique
Toulouse
Contexte d’implantation
Description
L’ancienne église Sainte-Marie la Daurade est située sur la rive droite de la Garonne, sans doute sur une éminence naturelle, à proximité d’édifices importants, le théâtre antique au sud, et au nord le palais des rois goths, construit vers 450, créant un triangle formé par la rencontre de l’enceinte antique et la Garonne.
Structures antérieures
2 phases antérieures à l'édification de la Daurade Phase 1-Antiquité I : Occupation légère type architecture domestique Salle 2 : matérialisée par deux murs antiques en "opus caementicium". Le plus ancien est endommagé par la canalisation d'écoulement des eaux, qui est parallèle au plus récent datation : emploi de la brique et estampille SPARTACI attestée entre 20 et 50. Salle 1 : petit mur de briques (108) et caniveau (109). Phase 2-Antiquité II : architecture publique mur 112 : construction massive en briques qui paraissent homogènes et sont liées par un mortier de qualité.
Fonction
Bâtiment
Église
Description
Rattachée au IXe siècle à un monastère bénédictin qui entrera dans le réseau de Moissac en 1077.
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
Église disparue, ornée de célèbres mosaïques paléochrétiennes à fond d'or (d'où son nom deaurata, daurada, dorée), qui a été totalement reconstruite à la fin du XVIIIe siècle. L'église monastique avait été modifiée auparavant : un massif occidental, destiné à abriter le chœur haut des moines, avait été édifié à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle. Enfin, probablement au tournant des XIIe et XIIIe siècles, la nef avait été couverte d’une voûte en berceau brisé portant sur de gros supports érigés contre la face interne des murs gouttereaux. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesLa première église se composait d’une nef de 28 x 16 m qui réutilise une grande salle antique, dont la partie orientale a été démolie et sur laquelle a été greffé l'abside à pans coupés. L'abside comportait sept pans, le plus large à l'est mesurait environ 6 m (20 pieds), les autres étaient de longueur décroissante (17, 14, 11 pieds) décrivant un ovale ouvert qui n'a jamais été plein (cf. sondages archéologiques) comme l'imaginait dom Martin. L'abside largement ouverte communiquait vers l'extérieur par deux portes situées dans les pans coupés jouxtant le pan axial, la troisième porte axiale a été ouverte au Moyen Âge. Trois grandes fenêtres étaient percées dans les trois pans orientaux et deux fenêtres plus petites dans les pans latéraux. | |
Matériaux et techniques de construction | |
ActivitéConstruction MaçonneriePhase 3-Fin de l'Antiquité ? Salle 1 : le massif 111, d'une longueur est-ouest minimale de 460 pour une largeur minimal de 2m est ajouté dans un troisième temps et correspond à une énorme fondation, l’extrémité orientale du mur 112 est sectionnée, le mortier 111 venant adhérer directement contre la tranche du mur de briques. Un sol en mortier de tuileau 103 correspond à cette phase, il repose sur l'arasement des structures de la phase 1. Salle 2 :les murs comme les canalisations sont mis hors service et arasés par la maçonnerie de galets qui sert de semelle au sol de mortier rosâtre couvrant l'ensemble de l'espace. SolUn sol en mortier de tuileau 103 correspond à cette phase, il repose sur l'arasement des structures de la phase 1. Le sol de la salle antique était situé 0,70 m en contrebas du sol de béton de tuileau établi (US205), épais de 5 à 7 cm. dans l'état 1 de l'église. CouvertureD'après les textes, l'abside était couverte d'une coupole possédant un oculus zénithal. DécorSelon divers témoignages, L'élévation intérieure était scandée de trois rangées superposées de niches demi-circulaires ménagées dans le mur, encadrées de colonnes à chapiteaux de marbre, en avant-corps. La cavité de chaque niche est de 2,35 m de haut sur 0,37 m de large [Dom Martin], et revêtues de mosaïques à fond d'or. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église
Liste des objets
Dans l'abside un décor de mosaïque et des éléments architectoniques sans fonction structurelle, plaqués et encadrant les niches, apporte des indices de datation.
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
État I : Ve siècle. Le décor apporte des indices chronologiques mosaïque et éléments architectoniques
Interprétation
On avait vu dans ce monument au XVIIIe siècle une rotonde dodécagonale dont une partie avaient été ultérieurement détruite pour accoler une nef. Les sondages des années 1960 ont prouvé qu'il n'en était rien. Le recalage des plans anciens et des sondages fait apparaître que le le gros massif 111 se situe exactement à l'emplacement du piédroit de l'arc d'abside de l'ancienne église.... on constate une limite très nette du massif vers le sud : la maçonnerie ne se prolonge pas vers le sud-ouest et l'abside est bien à sept pans, les deux occidentaux refermant la forme. les dimensions fournies par les plans et la description des mosaïques indiquent une grande régularité : 6 m de longueur pour le pan axial, 5 et 4 pour les pans suivants et 3m pour les pans occidentaux. Le caractère soigné de la rupture vers l'est du mur 102 et le fait que le mortier du mur 11 vient se plaquer directement contre la tranche indiquent que démolition partielle du mur et construction du massif sont contemporaines et d'envisager que la partie occidentale du mur 112 a été conservée en élévation.Ainsi contrairement à la proposition généralement admise depuis Jean Chabanel (1625), que la nef soit postérieure à l'abside: au contraire l'extrémité orientale de la salle aurait été démolie pour laisser place à l'abside à sept pans. La différence d'altitude entre les niveaux renforce l'idée qu'il s'agit des espaces de la nef et de l'abside de l'église avec une différence de niveau entre la nef(US205=1,111 m) et l'abside (US103=1,76 m).
Informations sur la publication
Date | janvier 1, 1970 |
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Auteur | Bbrandenburg Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 2. En cours de saisie |
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