« SAINT-LUPICIN, église Notre-Dame » : différence entre les versions

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|structure=La tombe monumentale (3,40 m de longueur reconnue en œuvre, par 1,40 m de largeur et ± 1 m/1,20 m de hauteur découverte à la croisée du transept) est orientée est ouest ; elle est légèrement décalée par rapport à l’axe de l’église romane. Il s’agit d’une construction extrêmement soignée, formée de murets coffrés d’une trentaine de centimètres d’épaisseur, parementés intérieurement et extérieurement. Certaines assises sont disposées en ''opus spicatum''. Le monument funéraire repose sur la dalle rocheuse ou sur une fine couche de terre végétale couvrant le rocher ; la stratigraphie ne permet pas de savoir si la construction hors-sol a été maintenue comme telle dans le contexte de sa présentation, et par conséquent quel était le niveau de circulation connexe au caveau. La présence de petits fragments d’enduits peints (rouge, blanc et jaune) dans un comblement postérieur indique l’existence d’une surface décorée, dont l’emplacement sur la tombe n’est pas déterminé. Le couvercle primitif était constitué par une couche de mortier compact et lissé, d’une épaisseur inégale comprise entre 0,25 et 0,06 m, d’une facture remarquable par l’aspect « ciré » jaune-orangé de sa surface. La maçonnerie enchâssait un coffre de bois constitué d’épais madriers de chêne (de 0,09/0,10 m d’épaisseur) boisant les quatre faces du caveau. L’extrémité est du caveau, en partie épargnée par l’aménagement d’un moule à cloche tardif, conservait encore des pièces de bois très dégradées. Le flanc sud de la structure est bordé par un coffre de pierre (reliquaire ou tombe) à son angle nord-est. On observe dans une seconde phase un rehaussement du couvercle du monument funéraire, désormais constitué d’épaisses dalles calcaires irrégulières, contemporain de la construction du XIe siècle en stratigraphie. Le rehaussement du couvercle est ensuite recouvert par un petit muret à l’est, dans lequel on observe deux phases, et qui devait supporter une barrière marquant l’emplacement de la tombe. L’aspect de la composition, sa situation et les datations 14C effectuées sur les bois retrouvés dans cette tombe privilégiée (les datations placent les bois entre 230 et 430) permettent de proposer d’identifier cette tombe à la tombe primitive du fondateur du monastère de Lauconne, Lupicin, mort vers 480.
|structure=La tombe monumentale (3,40 m de longueur reconnue en œuvre, par 1,40 m de largeur et ± 1 m/1,20 m de hauteur découverte à la croisée du transept) est orientée est ouest ; elle est légèrement décalée par rapport à l’axe de l’église romane. Il s’agit d’une construction extrêmement soignée, formée de murets coffrés d’une trentaine de centimètres d’épaisseur, parementés intérieurement et extérieurement. Certaines assises sont disposées en ''opus spicatum''. Le monument funéraire repose sur la dalle rocheuse ou sur une fine couche de terre végétale couvrant le rocher ; la stratigraphie ne permet pas de savoir si la construction hors-sol a été maintenue comme telle dans le contexte de sa présentation, et par conséquent quel était le niveau de circulation connexe au caveau. La présence de petits fragments d’enduits peints (rouge, blanc et jaune) dans un comblement postérieur indique l’existence d’une surface décorée, dont l’emplacement sur la tombe n’est pas déterminé. Le couvercle primitif était constitué par une couche de mortier compact et lissé, d’une épaisseur inégale comprise entre 0,25 et 0,06 m, d’une facture remarquable par l’aspect « ciré » jaune-orangé de sa surface. La maçonnerie enchâssait un coffre de bois constitué d’épais madriers de chêne (de 0,09/0,10 m d’épaisseur) boisant les quatre faces du caveau. L’extrémité est du caveau, en partie épargnée par l’aménagement d’un moule à cloche tardif, conservait encore des pièces de bois très dégradées. Le flanc sud de la structure est bordé par un coffre de pierre (reliquaire ou tombe) à son angle nord-est. On observe dans une seconde phase un rehaussement du couvercle du monument funéraire, désormais constitué d’épaisses dalles calcaires irrégulières, contemporain de la construction du XIe siècle en stratigraphie. Le rehaussement du couvercle est ensuite recouvert par un petit muret à l’est, dans lequel on observe deux phases, et qui devait supporter une barrière marquant l’emplacement de la tombe. L’aspect de la composition, sa situation et les datations 14C effectuées sur les bois retrouvés dans cette tombe privilégiée (les datations placent les bois entre 230 et 430) permettent de proposer d’identifier cette tombe à la tombe primitive du fondateur du monastère de Lauconne, Lupicin, mort vers 480.
|description_inscription=En juillet 1689, une plaque de plomb fut découverte dans l’église, sous le maître-autel que des ouvriers s’employaient à déplacer, à l’intérieur d’un coffre de pierres polies contenant des ossements. Sur cette lame sont inscrits les mots :  
|description_inscription=En juillet 1689, une plaque de plomb fut découverte dans l’église, sous le maître-autel que des ouvriers s’employaient à déplacer, à l’intérieur d’un coffre de pierres polies contenant des ossements. Sur cette lame sont inscrits les mots :  
(H)IC REQVIES
(H)IC REQVIES
CI(T) BEATVS LV
CI(T) BEATVS LV
(P)ICINVS ABBAS.
 
(P)ICINVS ABBAS
 
Cet endotaphe (L. 9,4 cm ; l. 3,5 à 5 cm ; ép. 0,3 cm), actuellement daté du VIIe siècle, authentifiait les reliques de l’abbé Lupicin (mort vers 480), probablement à l’occasion du transfert du corps. Il est conservé dans les collections du musée de l’Abbaye à Saint-Claude.
Cet endotaphe (L. 9,4 cm ; l. 3,5 à 5 cm ; ép. 0,3 cm), actuellement daté du VIIe siècle, authentifiait les reliques de l’abbé Lupicin (mort vers 480), probablement à l’occasion du transfert du corps. Il est conservé dans les collections du musée de l’Abbaye à Saint-Claude.
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Version du 29 novembre 2011 à 09:50

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Place de l’église
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Cl. MH 10.10.1906
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel AS 01 parcelle 109
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Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Jeannin Y., 1992, « Inscriptions comtoises du haut Moyen Âge », in Bulletin de la SALSA de la Haute-Saône, nouvelle série, n°24, p. 29-30.

Sources indirectes

Finot J., 1870, « Dissertation sur l’authenticité de la charte attribuée à Charlemagne… », in Mémoires de la Société d’Émulation du Jura, 1869-1870, p. 131-152.

Martine F., 1968, Vie des Pères du Jura, Paris, (Sources chrétiennes 142), p. 311, 313, 325, 363, 461.

Sources archéologiques

Jeannin Y., 1986, Saint-Lupicin, F. 39, Rapport de fouilles, SRA Franche-Comté.

Bully S., Haut Ph., 1996, Saint-Lupicin, F. 39. Parvis et abords de l’église romane, ancien cimetière paroissial, rapport d’évaluation archéologique, SRA Franche-Comté.

Bully S., Haut Ph., 1996, Saint-Lupicin. Parvis et abords de l’église romane, Bilan scientifique DRAC, SRA, Paris, p. 71-72.

Sources d'archives

Arch. dép. du Jura, 9 V III 338, plan de l’église et du prieuré, 1810 ; T 985, plans de l’église (masse, coupes) et travaux, XIXe siècle ; 2H8 ; 2H15 ; 2H16 ; 2H17 ; 2H590 ; 2H597 ; G12 ; G13 ; 1OP699.

Staatsbibliothek de Berlin, cod. lat. Philipps, 1757, II.

Sources Bibliographie

Duhem G., 1960, « Église de Saint-Lupicin », in Congrès archéologique de France, CXVIIIe session, 1960, Franche-Comté, Paris, p. 145-152.

Martine F., 1968, Vie des Pères du Jura, Paris, [Sources chrétienne, 142].

Moyse G., 1973, Les origines du monachisme dans le diocèse de Besançon (Ve-Xe s.), Paris, (Extrait de BEC, 131), p. 21-104 et 369-485.

Lacroix P., 1981, Les églises jurassiennes romanes et gothiques, Besançon, p. 255-258.

Jeannin Y., 1988, « Des morts célèbres (et célébrés) : saints comtois d’avant l’an mil », in La mort à travers l’archéologie franc-comtoise, Besançon, p. 99-122.

Vergnolle É., 1998, « Saint-Lupicin. Église Saint-Lupicin », in Églises romanes du Jura, CJP, Lons-le-Saunier, p. 50-53.

Rothe M.-P., 2001, Carte archéologique de la Gaule. Le Jura (39), Paris, p. 651-652.

Bully A., Bully S., 2004, « De Condat à Saint-Oyend-de-Joux ou les origines de l’abbaye de Saint-Claude », in Mérovingiens dans le Jura, éd. du Centre Jurassien du Patrimoine, p. 56-59.

Bully S., Fiocchi L., Čaušević-Bully M. et Bully A., 2007, « Saint-Lupicin (Jura), étude de bâti de l’église Notre-Dame », in Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, BUCEMA, 11.

Bully S., Čaušević-Bully M., 2008, « Saint-Lupicin (Jura), église Notre-Dame de la Nativité. Sondage archéologique à la croisée du transept », in Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, BUCEMA, 12.

Bully S., 2009, « Saint-Lupicin », in Franche-Comté et premier art roman. L’architecture religieuse en Europe autour de l’an mil, Catalogue d’exposition, Les Cahiers de l’Abbaye n°2, Montbéliard, p. 36-37.

Bully S., 2012, « L’église de Saint-Lupicin (Jura) », Actes du colloque Franche-Comté et premier art roman, à paraître.

Conservation

L’église est conservée dans son état XIe-XIIe principalement.

Titulature actuelle

Notre-Dame

Titulature historique

Saint-Lupicin, Notre-Dame

Au XIIe siècle, l’église est désignée sous le vocable de Saint-Lupicin. Le vocable de Notre-Dame n’apparaît que très tardivement (encore au XVIIIe siècle, l’église comme paroissiale est désignée sous le vocable de Saint-Lupicin).

Diocèse actuel

Saint-Claude

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

L’église de Saint-Lupicin est bâtie au centre du village situé sur un plateau d’orientation sud-est de moyenne altitude bordé par la vallée du Lizon, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Saint-Claude. Le substrat rocheux affleure en certains endroits et les fouilles archéologiques menées dans et autour de l’église ont permis de constater la faible puissance stratigraphique.



Fonction

Bâtiment

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Description

Monastique, puis priorale et paroissiale (IXe s. ?), uniquement paroissiale depuis 1742.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Cette église doit son existence à la fondation dans la première moitié du Ve siècle d’un second monastère, après Condat/Saint-Claude, par les frères Romain et Lupicin. On sait que Lupicin résida plus spécialement à Lauconne/Saint-Lupicin et qu’il fut inhumé dans ce monastère. Grégoire de Tours précise même qu’il le fut à l’intérieur de la basilique. Le monastère reparait ensuite dans un diplôme de 790, en réalité une forgerie du XIe siècle, sous l’appellation de cella, qui désigne probablement l’édifice abritant sa sépulture.

On ne connaît rien de l’église primitive, ni de celle qui a pu lui succéder. On sait en revanche, grâce à l’analyse stylistique et à l’étude du bâti, que l’église fut reconstruite au début du XIe siècle. Cette église, orientée, à trois nefs, mesure près de 40 m de long hors-œuvre pour presque 25 m de large au niveau des bras du transept. Elle appartient à l’architecture du premier art roman

SAINT-LUPICIN, église Notre-Dame (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
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Plan

Plan inconnu EmptyData.png

Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

À la croisée du transept de l’église actuelle, deux cercueils monoxyles ont été découverts. Ils sont antérieurs à la construction de l’église du XIe siècle. Une autre tombe, monumentale et privilégiée, antérieure aux deux monoxyles, a été découverte dans ce même secteur.

Structure

La tombe monumentale (3,40 m de longueur reconnue en œuvre, par 1,40 m de largeur et ± 1 m/1,20 m de hauteur découverte à la croisée du transept) est orientée est ouest ; elle est légèrement décalée par rapport à l’axe de l’église romane. Il s’agit d’une construction extrêmement soignée, formée de murets coffrés d’une trentaine de centimètres d’épaisseur, parementés intérieurement et extérieurement. Certaines assises sont disposées en opus spicatum. Le monument funéraire repose sur la dalle rocheuse ou sur une fine couche de terre végétale couvrant le rocher ; la stratigraphie ne permet pas de savoir si la construction hors-sol a été maintenue comme telle dans le contexte de sa présentation, et par conséquent quel était le niveau de circulation connexe au caveau. La présence de petits fragments d’enduits peints (rouge, blanc et jaune) dans un comblement postérieur indique l’existence d’une surface décorée, dont l’emplacement sur la tombe n’est pas déterminé. Le couvercle primitif était constitué par une couche de mortier compact et lissé, d’une épaisseur inégale comprise entre 0,25 et 0,06 m, d’une facture remarquable par l’aspect « ciré » jaune-orangé de sa surface. La maçonnerie enchâssait un coffre de bois constitué d’épais madriers de chêne (de 0,09/0,10 m d’épaisseur) boisant les quatre faces du caveau. L’extrémité est du caveau, en partie épargnée par l’aménagement d’un moule à cloche tardif, conservait encore des pièces de bois très dégradées. Le flanc sud de la structure est bordé par un coffre de pierre (reliquaire ou tombe) à son angle nord-est. On observe dans une seconde phase un rehaussement du couvercle du monument funéraire, désormais constitué d’épaisses dalles calcaires irrégulières, contemporain de la construction du XIe siècle en stratigraphie. Le rehaussement du couvercle est ensuite recouvert par un petit muret à l’est, dans lequel on observe deux phases, et qui devait supporter une barrière marquant l’emplacement de la tombe. L’aspect de la composition, sa situation et les datations 14C effectuées sur les bois retrouvés dans cette tombe privilégiée (les datations placent les bois entre 230 et 430) permettent de proposer d’identifier cette tombe à la tombe primitive du fondateur du monastère de Lauconne, Lupicin, mort vers 480.

Inscriptions

Description

En juillet 1689, une plaque de plomb fut découverte dans l’église, sous le maître-autel que des ouvriers s’employaient à déplacer, à l’intérieur d’un coffre de pierres polies contenant des ossements. Sur cette lame sont inscrits les mots :

(H)IC REQVIES

CI(T) BEATVS LV

(P)ICINVS ABBAS

Cet endotaphe (L. 9,4 cm ; l. 3,5 à 5 cm ; ép. 0,3 cm), actuellement daté du VIIe siècle, authentifiait les reliques de l’abbé Lupicin (mort vers 480), probablement à l’occasion du transfert du corps. Il est conservé dans les collections du musée de l’Abbaye à Saint-Claude.



Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : Ve siècle.

Les datations effectuées sur les bois de la tombe privilégiée permettent de la placer au Ve siècle. Elle serait donc contemporaine d’un premier état de l’église du monastère, non reconnue à ce jour.

État postérieur : 1er 1/4 XIe siècle

L’étude du bâti et l’étude stylistique de l’édifice plaident en faveur d’une construction se rattachant à l’architecture du premier art roman.

Interprétation

Aucune partie du ou des édifices antérieurs à l’église romane actuelle n’a pour l’heure été mise au jour. Le tombeau présumé de saint Lupicin tend néanmoins à confirmer que le monastère primitif était bien établi à l’emplacement de l’église du XIe, et que celle-ci a été reconstruite en prenant en compte cette sépulture privilégiée.

Comparaisons

L’église romane de Saint-Lupicin a été comparée, par un curé de Saint-Lupicin du XVIIIe siècle, à l’église Saint-Oyend de Saint-Claude. En l’état actuel de nos connaissance, le principal point de comparaison des deux édifices repose, non pas sur une proximité architecturale (quoique certains points communs, comme l’alternance des supports, soient avérés), mais plutôt sur la période de construction des deux édifices.



Informations sur la publication

Date novembre 4, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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