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{{Sources historiques
|sources_indirectes=''Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, prieuré et dépendances des origines à 1300'', par G. Chevrier et M. Chaume, T. I (Vie-Xe siècle), publiés par R. Folz et J. Marilier, Dijon, 1986, charte ç, 82, 89, 104 et T. II, 1943, charte n°199, 324.
|sources_indirectes=Chevrier G. et Chaume M., ''Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, prieuré et dépendances des origines à 1300'', Dijon, t. 1 (1986), chartes 9, 82, 89 et 104 ; t. 2 (1943), chartes n° 199 et 324.
TRUCHIS de P., ''Notes sur l’église de Saint-Apollinaire'', Dijon, B.M., Ms. 2897, s.d..
|sources_archives=Archives départementales de la Côte-d’Or : C 581 (dossier de réparations de l’église entre 1759 et 1789) ; G 4101 (comptes de fabrique) ; 1 H 639-652 (fonds Saint-Bénigne) ; 1 H 645 (dossier travaux, 1768-1777) ; 2 O 540/9 (travaux entre 1851 et 1936).
|sources_archives=Arc. Dép. Côte-d’Or :
 
- Série C : C 581, dossier de réparations de l’église entre 1759 et 1789
Bibliothèque municipale de Dijon : Truchis P. de, ''Notes sur l’église de Saint-Apollinaire'', Dijon, ms. 2897, s. d.; Denizot J., 1866,''L'encyclopédie du département de la Côte-d'Or, contenant, par ordre alphabétique, tous les noms anciens et modernes des localités... (commencée en 1866)'', t. 3, ms. 1729, p. 298-300bis.
- Série G : G 4101, comptes de fabrique
 
- Série H : I H 639 – I H 652, fonds Saint-Bénigne ; I H 645, dossier travaux, 1768-1777.
- Série O : II O 540/9, travaux entre 1851 et 1936
Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : [[http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr]]
Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : [[http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr]]
|bibliographie=DEBRIE abbé E., 1896," L’église de Saint-Apollinaire », ''Bulletin d’histoire et d’Archéologie religieuse du diocèse de Dijon'', t. XIX, P. 153.
|bibliographie=Debrié abbé E., 1896," L’église de Saint-Apollinaire », ''Bulletin d’histoire et d’archéologie religieuse du diocèse de Dijon'', 19, p. 153. 
 
Lacoste F., 1896, ''Notice historique sur l’église et le village de Saint-Apollinaire'', Dijon.
 
Courtépée Cl. et Béguillet, 1967, ''Description générale et particulière du duché de Bourgogne'', 3e éd., t. 2, p. 239-241.  
 
Richeton A., 1991, ''Les paroisses rurales dépendant de l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon avant 990'', mémoire de maîtrise d’histoire de l’art et d’archéologie, p.51-58.
 
Sapin C., 2006, ''La Bourgogne romane'', Dijon, p. 72.
|references_documentation=Plan de 1761, détail de l'angle nord-est (ADCO, C 581).
 
Plan d’Auguste Sirodot du 25 octobre 1855, à propos de la reconstruction du clocher avec coupe et élévation de celui-ci (ADCO, 2 O 540/9).


LACOSTE F., 1896, ''Notice historique sur l’église et le village de Saint-Apollinaire'', Dijon.
Plan/relevé de Pierre de Truchis du 27 août 1904, restituant l’état du XIe siècle (Dijon, ''BM'', ms. 2891).


COURTÉPÉE Cl. et BÉGUILLET, 1967, ''Description générale et particulière du duché de Bourgogne'', 3e éd.,  t. II, p. 203.  
Dessin du chevet en 1901, par Pierre de Truchis (Dijon, ''BM'', ms. 2891).


SAPIN C., 2006, ''La Bourgogne roman'',Dijon, Faton, p. 72.
Photographie du chevet prise vers 1900 (Dijon, ''BM'', ms. 2897).
|references_documentation=Plan de 1761 : plan de détail, angle N.E. (Arch. dép., C.581)
Plan d’Auguste Sirodot du 25.X.1855, à propos de la reconstruction du clocher avec coupe et élévation de celui-ci (Arch. dép., II.O.540/9)
Plan/relevé de Pierre de Truchis du 27.VIII. 1904, restituant l’état du XIe siècle (Dijon, B.M., Ms. 2891).
Dessin du chevet en 1901, par Pierre de Truchis (Dijon, B.M., Ms. 2891)
Photographie du chevet prise vers 1900 (Dijon, B.M., Ms. 2897)
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|description=Le 20 janvier 1654, le clocher s’effondre ainsi qu’une partie du vaisseau entrainant la reconstruction de la nef.  
|description=Le 20 janvier 1654, le clocher s’effondre ainsi qu’une partie du vaisseau, entrainant la reconstruction de la nef.  
En 1701, un incendie nécessite la reprise de la nef. Le collatéral nord n’existe plus ainsi que l’absidiole nord en 1758. L’architecte Auguste Sirodot dessine, en 1855, un nouveau plan de l’édifice correspondant à la situation actuelle avec une élévation pour la construction d’un nouveau clocher qui aurait une emprise à l’intérieur de la nef. Ce projet s’accompagne d’une reprise du plafond en lambris de la nef.
En 1701, un incendie nécessite la reprise de la nef. Le collatéral nord n’existe plus ainsi que l’absidiole nord en 1758. L’architecte Auguste Sirodot dessine, en 1855, un nouveau plan de l’édifice correspondant à la situation actuelle avec une élévation pour la construction d’un nouveau clocher, qui aurait une emprise à l’intérieur de la nef. Ce projet s’accompagne d’une reprise du plafond en lambris de la nef.
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La travée orientale de la nef centrale est décelable dans le plan car le mur nord est masqué par la construction de la sacristie. La travée orientale du bas-côté sud est également observable.  
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La travée orientale de la nef centrale est décelable dans le plan, car le mur nord est masqué par la construction de la sacristie. La travée orientale du bas-côté sud est également observable.  
Avant sa transformation, la nef centrale avait une largeur de 6 m et des bas-côtés de 3 m environ. Les supports étaient probablement quadrangulaires.  
Avant sa transformation, la nef centrale avait une largeur de 6 m et des bas-côtés de 3 m environ. Les supports étaient probablement quadrangulaires.  
Un décor d’arcatures et des bandes lombardes sont visibles au chevet.
Un décor d’arcatures et des bandes lombardes sont visibles au chevet.
|maconnerie=L’enduit actuel ne permet pas de distinguer la morphologie et la mise en œuvre des matériaux.
|maconnerie=L’enduit actuel ne permet pas de distinguer la morphologie et la mise en œuvre des matériaux.
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{{Considérations critiques
{{Considérations critiques
|chronologie=Le premier état visible correspond à la construction de l’église dans le premier quart du XIe siècle, si l’on en juge par la typologie des formes : le plan triplet du chevet, le décor d’arcatures et de bandes lombardes, le profil des absides.  
|chronologie=Le premier état visible correspond à la construction de l’église dans le premier quart du XIe siècle, si l’on en juge par la typologie des formes : le plan triplet du chevet, le décor d’arcatures et de bandes lombardes, le profil des absides.  
On ne sait rien d’un état antérieur. La tradition veut qu’une chapelle ait précédé l’édifice actuel. Celle-ci aurait été  construite sur ordre de la reine Clotilde en souvenir d’une victoire remportée par Clovis. Des reliques du martyr de Ravenne auraient été rapportées en ce lieu et placée dans la basilique. Elles auraient été confiées par la suite au monastère de Saint-Bénigne. Cette légende est discutée par l’abbé Debrie. Cependant, une date haute est envisageable entre 584 confirmation du roi Gontran (Charte n°6) où Saint-Apollinaire n’apparaît pas et 869 où Charles le Chauve confirme à Saint-Bénigne la possession d’une chapelle en ce lieu, ''in Aguliaco cum manso uno et dimidio'' (charte n° 82). Une villa Aguliaco sera citée à la fin du siècle (880/881), à propos d’un échange de terre.  
On ne sait rien d’un état antérieur. La tradition veut qu’une chapelle ait précédé l’édifice actuel. Celle-ci aurait été  construite sur ordre de la reine Clotilde en souvenir d’une victoire remportée par Clovis. Des reliques du martyr de Ravenne auraient été rapportées en ce lieu et placée dans la basilique. Elles auraient été confiées par la suite au monastère de Saint-Bénigne. Cette légende est discutée par l’abbé Debrie. Cependant, une date haute est envisageable, entre 584 (confirmation du roi Gontran [charte n° 6], où Saint-Apollinaire n’apparaît pas) et 869, où Charles le Chauve confirme à Saint-Bénigne la possession d’une chapelle en ce lieu, ''in Aguliaco cum manso uno et dimidio'' (charte n° 82). Une villa Aguliaco sera citée à la fin du siècle (880/881), à propos d’un échange de terre.  
Plus tard, Brun de Roucy, évêque de Langres (956-1016) fait plusieurs donations et restitutions à Saint-Bénigne, parmi lesquelles l’église de Saint-Apollinaire, ''Ecclesiam sancti Apollinaris''(charte n° 199). On imagine que celle-ci avait été détournée des possessions de Saint-Bénigne durant les errances du Xe siècle. C’est probablement cette église du Xe siècle qui fut alors reconstruite.
Plus tard, Brun de Roucy, évêque de Langres (956-1016), fait plusieurs donations et restitutions à Saint-Bénigne, parmi lesquelles l’église de Saint-Apollinaire, ''Ecclesiam sancti Apollinaris''(charte n° 199). On imagine que celle-ci avait été détournée des possessions de Saint-Bénigne durant les errances du Xe siècle. C’est probablement cette église du Xe siècle qui fut alors reconstruite.
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 09:28

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Église
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Abside I.S.M.H. 27.02.1946
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel 47.333960, 5.081759
Latitude 47.33390
Longitude 5.081759
Altitude

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Chevrier G. et Chaume M., Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, prieuré et dépendances des origines à 1300, Dijon, t. 1 (1986), chartes n° 9, 82, 89 et 104 ; t. 2 (1943), chartes n° 199 et 324.

Sources d'archives

Archives départementales de la Côte-d’Or : C 581 (dossier de réparations de l’église entre 1759 et 1789) ; G 4101 (comptes de fabrique) ; 1 H 639-652 (fonds Saint-Bénigne) ; 1 H 645 (dossier travaux, 1768-1777) ; 2 O 540/9 (travaux entre 1851 et 1936).

Bibliothèque municipale de Dijon : Truchis P. de, Notes sur l’église de Saint-Apollinaire, Dijon, ms. 2897, s. d.; Denizot J., 1866,L'encyclopédie du département de la Côte-d'Or, contenant, par ordre alphabétique, tous les noms anciens et modernes des localités... (commencée en 1866), t. 3, ms. 1729, p. 298-300bis.

Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : [[1]]

Sources Bibliographie

Debrié abbé E., 1896," L’église de Saint-Apollinaire », Bulletin d’histoire et d’archéologie religieuse du diocèse de Dijon, 19, p. 153.

Lacoste F., 1896, Notice historique sur l’église et le village de Saint-Apollinaire, Dijon.

Courtépée Cl. et Béguillet, 1967, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, 3e éd., t. 2, p. 239-241.

Richeton A., 1991, Les paroisses rurales dépendant de l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon avant 990, mémoire de maîtrise d’histoire de l’art et d’archéologie, p.51-58.

Sapin C., 2006, La Bourgogne romane, Dijon, p. 72.

Références à la documentation graphique et photographique

Plan de 1761, détail de l'angle nord-est (ADCO, C 581).

Plan d’Auguste Sirodot du 25 octobre 1855, à propos de la reconstruction du clocher avec coupe et élévation de celui-ci (ADCO, 2 O 540/9).

Plan/relevé de Pierre de Truchis du 27 août 1904, restituant l’état du XIe siècle (Dijon, BM, ms. 2891).

Dessin du chevet en 1901, par Pierre de Truchis (Dijon, BM, ms. 2891).

Photographie du chevet prise vers 1900 (Dijon, BM, ms. 2897).

Titulature actuelle

Saint-Apollinaire

Titulature historique

Saint-Apollinaire

Diocèse actuel

Dijon

Diocèse historique

Langres


Contexte d’implantation

Description

L’église se situe dans le vieux village de Saint-Apollinaire, au centre d’une place.



Fonction

Bâtiment

<tag property="Fonction[batiment]" value="Eglise">Église</tag>

Description

Paroissiale


Informations générales

Description
Évolution du plan

Le 20 janvier 1654, le clocher s’effondre ainsi qu’une partie du vaisseau, entrainant la reconstruction de la nef. En 1701, un incendie nécessite la reprise de la nef. Le collatéral nord n’existe plus ainsi que l’absidiole nord en 1758. L’architecte Auguste Sirodot dessine, en 1855, un nouveau plan de l’édifice correspondant à la situation actuelle avec une élévation pour la construction d’un nouveau clocher, qui aurait une emprise à l’intérieur de la nef. Ce projet s’accompagne d’une reprise du plafond en lambris de la nef.

SAINT-APOLLINAIRE, église Saint-Apollinaire (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
Plan à l'état I
Architecture

EmptyData.png

Parties

L’édifice se présentait à l’origine avec une nef à trois vaisseaux et trois absides. Aujourd’hui, le chevet est la partie la plus ancienne conservée. Il se compose de l’abside principale et de l’absidiole sud et on devine l’arrachement de l’absidiole nord (empâté dans un massif de maçonnerie). L’abside et l’absidiole sont voûtées en cul-de-four, masqué par un plafond plat pour l’absidiole. Elles sont rendues plus étroites que les travées de nef et des bas-côtés qui les précèdent par un léger ressaut. En plan, ce dernier donne à l’absidiole sud une apparence légèrement outrepassée. La travée orientale de la nef centrale est décelable dans le plan, car le mur nord est masqué par la construction de la sacristie. La travée orientale du bas-côté sud est également observable. Avant sa transformation, la nef centrale avait une largeur de 6 m et des bas-côtés de 3 m environ. Les supports étaient probablement quadrangulaires. Un décor d’arcatures et des bandes lombardes sont visibles au chevet.

Matériaux et techniques de construction

EmptyData.png

Maçonnerie

L’enduit actuel ne permet pas de distinguer la morphologie et la mise en œuvre des matériaux. EmptyData.png EmptyData.png

Autres

Arcatures et bandes lombardes. EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

EmptyData.png EmptyData.png

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Le premier état visible correspond à la construction de l’église dans le premier quart du XIe siècle, si l’on en juge par la typologie des formes : le plan triplet du chevet, le décor d’arcatures et de bandes lombardes, le profil des absides. On ne sait rien d’un état antérieur. La tradition veut qu’une chapelle ait précédé l’édifice actuel. Celle-ci aurait été construite sur ordre de la reine Clotilde en souvenir d’une victoire remportée par Clovis. Des reliques du martyr de Ravenne auraient été rapportées en ce lieu et placée dans la basilique. Elles auraient été confiées par la suite au monastère de Saint-Bénigne. Cette légende est discutée par l’abbé Debrie. Cependant, une date haute est envisageable, entre 584 (confirmation du roi Gontran [charte n° 6], où Saint-Apollinaire n’apparaît pas) et 869, où Charles le Chauve confirme à Saint-Bénigne la possession d’une chapelle en ce lieu, in Aguliaco cum manso uno et dimidio (charte n° 82). Une villa Aguliaco sera citée à la fin du siècle (880/881), à propos d’un échange de terre. Plus tard, Brun de Roucy, évêque de Langres (956-1016), fait plusieurs donations et restitutions à Saint-Bénigne, parmi lesquelles l’église de Saint-Apollinaire, Ecclesiam sancti Apollinaris(charte n° 199). On imagine que celle-ci avait été détournée des possessions de Saint-Bénigne durant les errances du Xe siècle. C’est probablement cette église du Xe siècle qui fut alors reconstruite.




Informations sur la publication

Date mars 1, 2011
Auteur Csapin Fiche personnelle
Statut de la fiche 4. Fiche non validée
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