« PRATZ, basilique » : différence entre les versions
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 10:26
Données
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Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
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Adresse/Lieu-dit | Hameau de Saint-Romain-de-Roche |
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Propriétaire | |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 46.362559 |
Longitude | 5.746536 |
Altitude |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
1968, Vie des Pères du Jura, éd. Martine F., (Sources chrétiennes, 142), Paris, p. 265-269, 305-307, 361,
Grégoire de Tours, 1968, Vie des Pères, éd. Martine F., (Sources chrétiennes, 142), Paris, p. 461.
Sources Bibliographie
Rousset A., 1857, Dictionnaire historique, géographique et statistique des communes du Jura, t. 5, p. 327-328.
Vayssière A., 1870, La chapelle Saint-Romain de Roche, Saint-Claude, p. 11. Benoît Dom P., 1890-1892, Histoire de l’abbaye et de la terre de Saint-Claude, Montreuil-sur-Mer, 2 vol, t. I, p. 62, 119-121.
Moyse G., 1973, Les origines du monachisme dans le diocèse de Besançon (Ve-Xe siècle), extrait BEC, CXXXI, Paris, p. 23-24, 45-46 .
Vieillard-Troiekouroff M., 1976, Les monuments religieux de la Gaule d'après les œuvres de Grégoire de Tours, Paris, p. 273-274.
Lacroix P., 1981, Églises jurassiennes, romanes et gothiques, Besançon, p. 219-221.
Cuaz J., 1983, « Le site archéologique de Saint-Romain de Roche », in Bulletin des Amis du Vieux Saint-Claude, n° 6, 1983, p. 3-5.
Bully S., 1997, « À propos des origines du monachisme sanclaudien », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Claude, n°20, p. 36.
Rothe M.-P., 2001, Carte archéologique de la Gaule, le Jura 39, Paris, p. 580-581.
Conservation
La basilique n’est pas conservée. Une tradition locale attribue à un autel inscrit dans une structure en U, à proximité de la chapelle romane actuelle, le vocable de Saint-Martin. On a cru voir dans cet édifice, sans doute beaucoup plus récent, l’autel de la basilique décrite dans la Vie des Pères du Jura.
Titulature historique
Saint-Martin ?
Diocèse actuel
Saint-Claude
Diocèse historique
Besançon
Contexte d’implantation
Description
Les seules informations dont nous disposons concernant cette basilique proviennent du récit du rédacteur anonyme de la Vie des Pères du Jura, et du récit de Grégoire de Tours. Le premier indique qu’elle était édifiée à l’extérieur du monastère, au sommet d’une colline. Le second précise qu’elle était située à 10000 pas du monastère, sur un tertre. La description topographique de l’Anonyme, si précise soit-elle, ne permet pas de localiser le monastère, et encore moins la basilique, avec certitude, à l’emplacement de la chapelle romane actuelle.
Structures antérieures
Non loin de la chapelle romane, une grotte dite « de Saint-Romain » a livré en 1970 une sépulture du Chalcolithique, sous un niveau du bronze final IIIb. De plus, au pied de la terrasse occupée par la chapelle aurait été découverte une nécropole ayant livré des coquilles percées ainsi qu’un scramasaxe.
Habitat contemporain
En 1999 a été découvert, au nord du village de Pratz, au lieu-dit le Curtillet, à quelques km de la Balme, un atelier de métallurgiste de la première moitié du VIIe siècle.
Fonction
Bâtiment
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Description
Funéraire ?
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
D’après l’auteur anonyme de la Vie des Pères du Jura, composé vers 512, le monastère de la Balme aurait été fondé par Romain et Lupicin (avant 460, date de mort présumée de Romain), par ailleurs à l’origine des établissements de Condat (Saint-Claude) et Laucone (Saint-Lupicin). Ils auraient établi là leur sœur, pour diriger une communauté de vierges qui compta jusqu’à 105 moniales. On ne connaît des bâtiments qui composèrent ce monastère que l’existence d’une basilique. Les moniales y étaient inhumées et elle devint également le lieu de sépulture de Romain, mort à la Balme lors d’une visite qu’il rendait à sa sœur. Le récit de Grégoire de Tours (moins développé et plus éloigné des faits – il écrivait vers 585-590 – donc moins fiable) diffère cependant du récit de l’Anonyme puisqu’il nous apprend qu’une basilique fut érigée sur son tombeau. D’après la Vie des Pères du Jura, la basilique était construite à l’extérieur du monastère puisque les moniales n’en sortaient qu’après leur trépas, pour être inhumées dans cette basilique. Les deux auteurs s’accordent sur le fait que cette église était bâtie sur un point haut, un tertre pour Grégoire, le sommet d’une colline pour l’Anonyme et à distance du monastère (Grégoire précise « à 10000 pas »). Certains ont voulu voir dans l’autel Saint-Martin un vestige de la basilique funéraire du monastère. Des fouilles amateurs réalisées en 1968 n’ont permis de reconnaître, à proximité de cet autel, que des tombes des XIIe-XIIIe siècles. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan inconnu PartiesL’existence de la basilique du monastère de la Balme n’est connue que sur la foi des deux récits composés au VIe siècle. Aucune indication n’est donnée sur son aspect. Grégoire précise simplement que l’église, construite sur la tombe de Romain, était vaste. | |
Matériaux et techniques de construction | |
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Installations liturgiques | |
AutelL’autel que la tradition désigne sous le nom d’autel Saint-Martin (titulature attestée par une réfection du début du XVIIe siècle mais concerne-t-elle bien l’édifice qui renfermait cet autel ?) a parfois été considéré comme celui de la basilique primitive. Constitué d’une table mesurant 1,40 m de long pour 0,90 m de large, il est cerné d’une structure en U. | |
Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
État I : entre 430-435 et 460 environ
Cette datation repose sur le récit de l’Anonyme auteur de la Vie des Pères du Jura et sur celui de Grégoire de Tours. Le premier rapporte clairement la fondation, du vivant des deux frères (l’ainé, Romain, serait mort vers 460), du monastère de la Balme. La basilique, si l’on en croit l’Anonyme, était antérieure à la mort de Romain, qui y fut inhumé. Elle pourrait être de peu postérieure s’il fallait en croire plutôt Grégoire de Tours.
Informations sur la publication
Date | décembre 2, 2011 |
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Auteur | Abully Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 1. En cours de rédaction |
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