NORGES-LA-VILLE, chapelle Saint-Vallier
Données
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Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
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Région | <tag property="Topographie[region]" value="Bourgogne">Bourgogne</tag> |
Département | <tag property="Topographie[departement]" value="Côte-d'Or">Côte-d'Or</tag> |
Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Norges-la-Ville">Norges-la-Ville</tag> |
Insee | <tag property="Topographie[insee]" value="21462">21462</tag> |
Adresse/Lieu-dit | |
Toponyme | |
Propriétaire | Commune |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 47.406886 |
Longitude | 5.077051 |
Altitude |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
Courtépée C. et Béguillet M., 1847-1848, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, Avallon, t. 2, p. 225-227.
Roserot A., 1924, Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, Paris.
G. Chevrier et M. Chaume, 1986, Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, t. 1, Dijon.
Sources archéologiques
Devevey F., 1991, Norges-la-Ville, l’église, sauvetage urgent janvier-février 1991, Dijon, SRA Bourgogne.
Sources d'archives
Archives départementales de la Côte-d’Or : 1 H 213-214, 746, 866, 871-873, 886-891, 1049 et 1053. Bibliothèque municipale de Dijon : Denizot abbé J., Encyclopédie du département de la Côte-d'Or, contenant, par ordre alphabétique, tous les noms anciens et modernes des localités... (commencée en 1866), t. IV-3, ms. 1730, p. 375-378.
Sources Bibliographie
Guillaume A., 1983, La Côte-d'Or : guide du touriste, de l'archéologue et du naturaliste, 3e éd., Dijon, p. 314.
Chauney-Bouillot M., 1991, « Donation de Norges, oct. 881 », Bulletin communal de Norges-la-Ville, décembre 1991.
Richeton A., 1991, Les paroisses rurales dépendant de l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon avant 990, mémoire de maîtrise d’histoire de l’art et d’archéologie, p. 82-83.
Devevey E., 1992, "Chronique. Norges-la-Ville", Archéologie médiévale, 22, p. 458.
Provost M. et A., 2009, Carte archéologique de la Gaule, 21/2 (La Côte-d’Or), Paris, p. 596-599 (notice 462).
Conservation
La chapelle a été restaurée dans les années 1990.
Titulature actuelle
Saint-Vallier
Titulature historique
Saint-Vallier
Diocèse actuel
Dijon
Diocèse historique
Langres
Contexte d’implantation
Description
L’église, aujourd’hui paroissiale, se situe au centre du village sur une hauteur.
Habitat contemporain
Norges, à l’époque antique, était constituée d'une petite agglomération au passage de la rivière Norges et de la voie Agrippa. On ne peut situer encore l’habitat contemporain de l’église, mais les fouilles de 1991 ont permis de trouver un sarcophage de la fin du haut Moyen Âge permettant de suggérer une continuité d’occupation.
Fonction
Bâtiment
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Description
Chapelle, paroisse seulement au XVIe siècle.
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
Dans le texte daté d’octobre 881, le noble Buinus et son épouse Tressoara font donation à l’abbaye de Saint-Bénigne de Dijon des biens qu’ils possèdent dans la villa de Norga, à savoir une manse seigneuriale avec ses dépendances ainsi que la chapelle Saint-Vallier (capellam in honore sancti Valerii). |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PartiesLa nef de cette église, plusieurs fois transformée (aux XIIIe-XVe siècles), devait mesurer, à l’origine, environ 6 m de large. Des éléments de la porte d’origine permettent de restituer par symétrie cette largeur supposée. La porte, aujourd’hui refaite, était, à l’origine, plus haute à en juger par la position de l’arc encore en place dans sa partie supérieure. Sa largeur d’ouverture semble avoir été équivalente à l’actuelle, à savoir environ 1 m. On ne connait pas la longueur de l’édifice, qui pouvait être, selon les proportions, d’environ 9 m de long. | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieL’appareil du mur occidental, seule partie conservée du premier état, est constitué de moellons placés alternativement en épis (opus spicatum), avec parfois une assise horizontale. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
EmplacementUne sépulture en sarcophage du haut Moyen Âge a été trouvée au sud de la nef l’église. | |
Inscriptions | |
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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
État I : Xe siècle
L’état le plus ancien, que l’on peut observer, est constitué par le mur occidental qui a subit des incendies importants vu les traces de rubéfaction que l’on y constate. Ce mur en opus spicatum appartient à cette typologie en Bourgogne pour les Xe-XIe siècles. Il comporte en réemploi un fragment de décor à entrelacs à trois brins. Lors des fouilles effectuées au sud, un sarcophage du haut Moyen Âge a été trouvé ; la céramique datée des IXe-Xe siècles a également été recueillie. Tout ceci atteste d’une continuité. On ne peut, pour autant, imaginer, sans autres preuves, que la chapelle mentionnée dans un acte de donation en 881 est celle correspondant au mur occidental. Par prudence, on propose une première reconstruction au Xe siècle.
Informations sur la publication
Date | mai 30, 2011 |
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Auteur | Csapin Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 4. Fiche non validée |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:{{{qualite_fiche}}}}} |