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|description=Etablie à mi-pente de la colline menant aux plateaux des Combrailles, l'église romane actuelle (nef de 4 travées, transept non saillant), incorpore dans son mur nord des élévations antiques  (alternances de blocs de petit appareil et briques) peut-être issues d'un bâtiment public gallo-romain. D'autres éléments ''antiques'' sont notables sur la façade et le mur sud.
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Grégoire de Tours signale un oratoire - dont on n'a pas de trace matérielle - dédié à saint Martin de Tours, fondé par saint Patrocle créateur d'une communauté féminine. L'église romane en serait l'héritière.
Grégoire de Tours signale un oratoire - dont on n'a pas de trace matérielle - dédié à saint Martin de Tours, fondé par saint Patrocle créateur d'une communauté féminine. Selon Grégoire de Tours deux pôles religieux fonctionnaient concomitamment : l'église primitive située dans le bourg et le couvent qui aurait été fondé au lieu-dit "La Chapelle", qui deviendra une dépendance d'Evaux. La chapelle Saint-Pierre en serait l'héritière (voir cette notice).
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Durant le haut Moyen Âge, la ville est le siège de l'archidiaconé de la région de Narzène, dépendant de la province de Bourges. Deux chartes de Néris datées de 834 puis de 838 mentionnent un ''palatium'' de ''Nerisio''. En 1078, Néris, Mazirat et Neuville-Sainte-Thérence (comprenant Blanzat) sont donné par Archambault III de Bourbon dit le Fort aux chanoines Saint-Augustin d'Evaux.
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Version du 29 août 2017 à 18:50

Données

Topographie

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Pays
Région
Département
Commune
Insee 03195
Adresse/Lieu-dit Place de la République
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Classé MH 18 septembre 1923
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel 474 section A
Latitude 46.28869
Longitude 2.65977
Altitude

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Grégoire de Tours, Vita patrum, chap. IX.

Piboule M. et A., 2009, De Neriomagos à Néris-les-Bains, Cercle d’archéologie de Montluçon et de la Région, p. 155-165.

Girardy-Caillat C., Hénique J. et Franceschelli C., 2011, "Neriomagus/Aquae Nerii" : Une agglomération secondaire de la cité des Bituriges Cubes (Néris-les-Bains, Allier), Publications du Ministère de la Culture et de la Communication,‎ p. 1-5.

Sources archéologiques

Nécropole du haut moyen âge, fouillée début XXe s. et dernièrement par S. Liegard.

Sources Bibliographie

Prou M. et Deshoulières F., 1922, "L'église de Néris", Bulletin monumental, p. 22.

Clément J., 1926, « Notes sur les sépultures découvertes à Néris », Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais, p. 27-32 et p. 64.

Deshoulières F., 1938, "Néris", dans Congrès archéologique de France. 101e session, Allier, p.9-17.

Génermont M. et Pradel P., 1938, Les églises de France. Allier, p.185-187.

Liegard S., 1998, « La nécropole du haut Moyen-âge de Néris-les-Bains », Les Cahiers du Bourbonnais, 162, p. 68-77.

Liegard S., 1999, "La nécropole du haut moyen âge de la place de la république à Neris-les-Bains (Allier)", dans L'Auvergne de Sidoine Apollinaire à Grégoire de Tours, Histoire et archéologie, Actes des XIIIe journées internationales d'archéologie mérovingienne, Clermont-Ferrand, 1991, Clermont-Ferrand, p. 219-227.

Conservation

Oratoire/église d'une communauté de moniales installée dans un bâtiment antique partiellement conservé dans les élévations de l'église romane actuelle.

Titulature actuelle

Saint-Georges

Titulature historique

Saint-Georges

Diocèse actuel

Moulins

Diocèse historique

Bourges


Contexte d’implantation

Description

Etablie à mi-pente de la colline menant aux plateaux des Combrailles, l'église romane actuelle (nef de 4 travées, transept non saillant), incorpore dans son mur nord des élévations antiques (alternances de blocs de petit appareil et briques) peut-être issues d'un bâtiment public gallo-romain. D'autres éléments antiques sont notables sur la façade et le mur sud.

Grégoire de Tours signale un oratoire - dont on n'a pas de trace matérielle - dédié à saint Martin de Tours, fondé par saint Patrocle créateur d'une communauté féminine. Selon Grégoire de Tours deux pôles religieux fonctionnaient concomitamment : l'église primitive située dans le bourg et le couvent qui aurait été fondé au lieu-dit "La Chapelle", qui deviendra une dépendance d'Evaux. La chapelle Saint-Pierre en serait l'héritière (voir cette notice).

Durant le haut Moyen Âge, la ville est le siège de l'archidiaconé de la région de Narzène, dépendant de la province de Bourges. Deux chartes de Néris datées de 834 puis de 838 mentionnent un palatium de Nerisio. En 1078, Néris, Mazirat et Neuville-Sainte-Thérence (comprenant Blanzat) sont donné par Archambault III de Bourbon dit le Fort aux chanoines Saint-Augustin d'Evaux.

Structures antérieures

Le vicus antique Aquae Nerii prospère grâce au thermalisme (thermes, amphithéâtre, aqueduc, villa de Cheberne...)

Habitat contemporain

La nécropole reconnue lors de plusieurs campagnes de fouilles depuis 1921 (Liégard, 1999) laisse supposer que le vicus est toujours habité densément à l'époque.


Fonction

Description

Oratoire puis église monastique, accompagnée d'une aire funéraire


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L'oratoire/église du haut Moyen Âge semble avoir investi un bâtiment antique en opus mixtum.

NERIS-LES-BAINS, église Saint-Georges (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

Oratoire/église probablement de plan longitudinal, remployant les murs d'un bâtiment antique

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Pans de murs en opus mixtum (alternance de 6 arases de petits blocs de grès, 3 arases de briques, avec un abondant mortier débordant), hérités du bâtiment antérieur, divers remplois. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

Nécropole mérovingienne sur la place à l'ouest de l'église romane (et potentiellement de l'église primitive)

Structure

Une centaine de sépultures de nature variée (pleine terre, coffrages, sarcophages...) a été reconnue lors de plusieurs campagnes de fouilles depuis 1921 (Liégard, 1999).

Inscriptions

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Etat II

Etat II
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

L'église semble se maintenir dans le gabarit fourni par le bâtiment antique, sa reconstruction interviendra à l'époque romane.

Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

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Sépultures

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Structure

VIIIe-IXe s : sépultures en pleine terre et cercueils au nord-ouest de la zone (Liégard 1999)

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Etat I : oratoire attesté par Grégoire de Tours dans le dernier quart du VIe s., nécropole des VIe-VIIe s.

Etat II : maintien du cimetière, mais avec des inhumations en pleine terre à l'époque carolingienne (VIIIe-IXe s.)




Informations sur la publication

Date janvier 1, 1970
Auteur Amaquet Fiche personnelle
Statut de la fiche 3. En cours de relecture
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