MONSEGUR, Neujon

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Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Neujon
Toponyme <tag property="Topographie[toponyme]" value="NEUJON, église Saint-Félix">NEUJON, église Saint-Félix</tag>
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice
Références cartographiques carte IGN
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel 134 a
Latitude <tag property="Topographie[latitude]" value="44,643575">44,643575</tag>
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Altitude

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

BOUTOULLE F. (2007), Le duc et la société, pouvoirs et groupes sociaux dans la Gascogne bordelaise au XIIe siècle (1075-1199), Conseil général de la Gironde et l’Association Historique des Pays de Branne, Bordeaux

BILLA J.-M. (1992), « Lecture d’une bastide, gisement d’espace public : le cas de Monségur » in, Marquette J.-B., Cocula A.-M. 1992, 189-195

BIZOT B., FARAVEL S., LAROCK S. (1992), «Pour une histoire des paroisses de l’Entre Deux Mers » in, Marquette J.-B., Cocula A.-M. 1992, 21-33

JEAN, M.-C. (1992), « L’église Notre-Dame de Monségur », in Marquette J.-B., Cocula A.-M. 1992, 207-210

MARQUETTE J.-B., COCULA A.-M. (1992), L’Entre-Deux-Mers à la recherche de son identité, Actes du troisième colloque tenu à Monségur et Saint-Ferme les 19 et 20 oct. 1991, C.L.E.M.

MARYSSE, I. (1990), Sépultures et traditions funéraires en Gascogne de la fin de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge : Méthodes et Recherches, mémoire de DEA, Université Michel de Montaigne à Bordeaux III

FARAVEL S. (1991), Occupation du sol et peuplement de l'Entre-Deux-Mers Bazadais de la préhistoire à 1550, Thèse, université Michel de Montaigne Bordeaux III

MARYSSE, I. (1989), Les sépultures médiévales en Gironde (IVe siècle- XVe siècle), Mémoire de maîtrise, Université Michel de Montaigne à Bordeaux III

Sources archéologiques

CAMPS S. (1984), Rapport de fouilles, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1983), Rapport de fouilles, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1982), Rapport de fouille, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1981), Rapport d’activité, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1980), Rapport de fouilles, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1979), Rapport de fouilles, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1974), Rapport de fouilles, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1973), Rapport de fouilles, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1971-1972), Rapport de fouilles, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1971), Rapport de fouilles, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1970), Rapport de fouilles, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1969), Rapport de fouilles, GAMS, 1969 RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1968), Rapport de fouilles, GAMS, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1967), Rapport de fouilles, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

CAMPS S. (1966), Journal de la prospection archéologique, RFO de fouille programmée, SRA Aquitaine

DELFORTIE E. (1865), « Rapport de fouilles prés de Neujon, séance du 3 juin 1864, in Compte Rendu des Travaux de la commune des Monuments Historiques de la Gironde, XVII, 70-75

LAPOUYADE E.-E. (1844-45), « Mosaïques et débris romains à Monségur », in Compte Rendu des Travaux de la Commission des Monuments Historiques de la Gironde, VI, 16-17

Sources d'archives

BRUTAILS J.-A. (1987), Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Gironde, Série C, Tome IV (N° 4440 à 5020), Sainte-Foy-la-Grande

Recogniciones Feodorum in Aquitania, 115, n°357 transcription faite par C. Bémont en 1914

L’Esclapot, Archives Historiques de la Gironde, V, 141, n°C, § 95, transcription par J. Delpit en 1864

(Présentation à revoir)

Sources Bibliographie

DUVAL N. (1996), Les premiers monuments chrétiens, t.2 Sud-Ouest et Centre , Paris (pages ?)

CAMPS S. (1992), «Les découvertes archéologiques gallo-romaines et mérovingiennes dans le Monségurais, in MARQUETTE J.-B., COCULA A.-M. (1992), L’Entre-Deux-Mers à la recherche de son identité, Actes du troisième colloque tenu à Monségur et Saint-Ferme les 19 et 20 oct. 1991, C.L.E.M., 13-15

BARRAUD D. (1987), « Les pavements gallo-romains dans le Monségurais », Bulletin archéologique et historique du Monségurais, 16, Monségur

Revue Archéologique Médiévale (1985), Tome XV, p. 243 (?)

Revue Archéologique Médiévale (1984), Tome XIV, p. 14 (?)

Revue Archéologique Médiévale (1983), Tome XIII, p. 272-275 (?)

BARRAUD D. (1983), « Les mosaïques gallo-romaines de Monségur », Bulletin archéologique du Monségurais, 8, Monségur (pages ?)

BARRAUD D., CAMPS S. (1983), « De la fouille à la restitution », Revue archéologique Sites, 14, 18-20

Gallia (1983), Tome XXXXI, p. 458

CAMPS S. (1982), « Monségur (Gironde) – Neujon », Archéologie médiévale, XII, 329

Revue Archéologique Médiévale (1981), Tome XI, p. 125-146 (?)

CAMPS S., BARRAUD D. (1981), « La nécropole à incinération de la villa de Monségur », Revue archéologique Sites, 11, 15-16

Gallia (1973), Tome XXXI, p. 458

Gallia (1971), Tome XXIX, p. 342-344

Gallia (1969), Tome XXVII, p. 355-356

CAMPS S. (1969), « Les fouilles de Neujon », Les Cahiers du Réolais, 77, 11-14

CAMPS S. (1968), « Historique de Neujon », Les Cahiers du Réolais, 74, 11-14 (à revoir ?)

CAMPS S. (1968), « Historique de Neujon (suite) », Les Cahiers du Réolais, 75, 11-14 (à revoir ?)

CAMPS S. (1968), « Groupe Archéologique de Monségur », Les Cahiers du Réolais, 73, 12-14 (à revoir ?)

Gallia (1967), Tome XXV, p. 346-347

Références à la documentation graphique et photographique

Carte de Cassini (à préciser/voir internet)

Carte de Belleyme (à préciser/voir internet)

Conservation

A PRECISER

Titulature historique

Saint-Félix

Diocèse actuel

Diocèse de Bordeaux

Diocèse historique

Diocèse de Bazas


Contexte d’implantation

Description

Le site de Neujon est situé dans une région vallonnée : l’Entre-deux-Mers. Cette région se situe à l’est du département de la Gironde. Elle est délimitée par les fleuves de la Garonne et de la Dordogne. Le lieu-dit de Neujon se trouve à environ quatre-vingt kilomètres au sud-est de Bordeaux. Au bord de la route départementale D 668 liant La Réole à Monségur. Le site se situe dans une plaine au sud-ouest et à quelques kilomètres en contrebas de la bastide de Monségur, sur la parcelle 32 du cadastre de cette commune. Il semblerait que le toponyme de « Neujon » tienne son origine de Noviomagus, littéralement –novio signifiant « nouveau » et –magos « le champ, le marché » . D’après J. Lacroix, les localités portant le toponyme de Novio magus correspondent aujourd’hui à des établissements antiques qui se situaient aux abords d’axes routiers, ce qui était propice aux places de commerce.

Structures antérieures

VILLA ANTIQUE : REPRENDRE LE DVPT DE L'ETAT 1 (SYNTHETISER)


Fonction

Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]


MONSEGUR, Neujon (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

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Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Ils sont constitués de deux parements dressés entre du blocage de 0,50 m. d’épaisseur environ. Les parements sont en moellons, certains comportent des assises de briques. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Etat II

Etat II
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Parties

Pendant le Ve siècle, l’occupation parait avoir été moins dense voire inexistante. En effet, il semblerait que le site ait vu l’installation de structures en matières périssables (liées ou non à un chantier de construction) ou qu’une partie de la villa ait été inoccupée. Cependant, à la fin du siècle, on voit la construction d’un bâtiment à deux pièces réutilisant un des murs de la villa. Une des deux salles (β) présente une particularité, en effet, elle contient des sarcophages et des sépultures à structures indéterminées. Etant donné la concentration des sépultures, ce bâtiment, du haut Moyen-âge constituant la seconde phase d’occupation, parait avoir une fonction funéraire certaine. Le faible effectif et la qualité des sépultures (sarcophages nombreux et éléments de parure) montrent qu’il s’agit d’un recrutement particulier. La seconde salle (α) ne contient aucune sépulture ce qui peut nous faire penser à un oratoire.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Réutilisation de certains murs de la villa et construction d'autres en petit appareil en moellons avec des joints beurrés. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

À l’intérieur de la salle β, les fouilles ont mis au jour neuf sarcophages, trois coffrages (mixtes) et cinq sépultures à contenant non visible. Les sarcophages sont trapézoïdaux avec des couvercles en bâtière, en calcaire. Six sont orientés tête au ouest/sud/ouest-est/nord/est ainsi que les autres sépultures. Les trois autres sarcophages ont la tête au nord/nord/ouest-sud/sud/est ainsi qu’une sépulture à contenant non visible. A l’ouest de cette salle, un sarcophage trapézoïdal ayant une orientation sud/ouest-nord/est a été implanté. Cette situation pourrait s’expliquer par un manque de place dans la pièce ou tout simplement par le choix délibéré d’un individu. Cette dernière hypothèse serait même plus plausible car il semblerait qu’à l’est de la salle il y avait encore un petit espace vierge d’inhumations. A Neujon, il est difficile de déterminer si la pièce β a été conçue d’emblée pour abriter des sépultures. On pourra seulement constater qu’aucune sépulture ne semble antérieure au XIe siècle. La faible proportion des tombes comme leur centralisation dans cet espace atteste qu’à un moment donné, cette salle β a pu constituer une memoria pour un groupe spécifique. On s’interroge alors sur la fonction de la salle α qui est adjacente, contemporaine et dépourvue d’inhumations. Il pourrait s’agir d’un oratoire mais ceci n’est qu’une hypothèse. EmptyData.png

Inscriptions

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Etat III

Etat III
EmptyData.png Architecture

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Parties

Après le VIIIe siècle, le bâtiment funéraire semble être conservé. On adjoint à la salle α un probable chevet quadrangulaire à l’est, transformant clairement celle-ci en une église dans cette troisième phase d’occupation. Dans un second temps, le chevet primitif est englobé par une abside semi-circulaire mais n’est pas détruit en totalité. En effet, le mur le plus à l’est est conservé et divise l’abside en deux. Dans la partie la plus orientale, les fouilles ont mis au jour un massif maçonné carré rappelant un autel. Il y aurait donc une dissociation nette du chœur avec l’ensemble de l’église. Une autre adjonction est faite à cette église, cependant nous n’avons pas pu lui donner une datation relative : il s’agit d’une pièce à l’ouest de l’église correspondant peut-être à un porche. Il pourrait donc s’agir de l’église paroissiale Saint-Félix mentionnée dans les textes du XIIIe siècle. Un autre changement est à noter puisque cinq silos ont été retrouvés dans le bâtiment : pendant l’époque médiévale, les églises étaient parfois considérées comme des abris pour la conservation des denrées alimentaires, ce qui sous-entendrait que celle-ci était en élévation à ce moment-là. Malgré toutes ces modifications, le site paraît avoir gardé son statut funéraire puisque des coffrages en pierres et des sépultures à contenant non visible ont été retrouvés essentiellement dans la salle β comme dans l’état précédent. Cela montrerait une certaine mémoire du site. Néanmoins, à un moment donné, lors du Moyen-âge ou de l’époque moderne, l’édifice parait être abandonné progressivement puisque des sépultures ont été aménagées sur les ruines de l’église. Le site aurait pu décliner avec la fondation de la bastide de Monségur et de son église paroissiale Sainte-Marie au XIIIe siècle. Cependant, il faut noter que des monnaies du XVIIe siècle ont été retrouvées dans des sépultures, ce qui montrerait une certaine perpétuation dans l’inhumation de défunts sur le site (vivant à proximité ou étant attachés au lieu). La population aurait donc conservé une certaine mémoire du site et de son statut funéraire. (A REVOIR)

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Petits moellons. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Autel

Dans la partie orientale de l’abside et séparé par un mur, on observe un édicule carré de 1,45 m de côté, composé de pierres. Cet édicule peut être identifié avec un autel mais nous ne pouvons pas l’affirmer faute d’indices plus probants. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

Au total: 263 sépultures. A l’époque médiévale certaines sépultures sont installées sur l’arase des murs des états antérieurs. Nous pouvons observer que tous les squelettes sont orientés de la même manière : la tête à l’ouest et les pieds à l’est.

Structure

Le premier mode d’inhumation identifié est constitué par des coffrages en pierre de taille en calcaire posées sur chant et présentant une encoche céphalique. Ces dernières sont constituées de trois pierres ou sont creusées dans une seule. Le second concerne cinq sépultures datées du XVIIe siècle par des monnaies.Il s’agit de sépulture à contenant non visible et présence de clous, ce qui peut nous évoquer un cercueil en bois. Cependant, leur emplacement ne nous est pas indiqué précisément. Pour finir, les autres sépultures ne peuvent être caractérisées car aucun élément n'a été observé et aucune étude taphonomique n'a été réalisée donc il pourrait s'agir de sépultures en pleine terre ou en coffrage de bois. (INTERET DE PRESENTER DES SEPULTURES MODERNES ?)

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

A REMPLIR

Interprétation

A REMPLIR



Informations sur la publication

Date octobre 17, 2011
Auteur Icartron Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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