MELLECEY, chapelle Saint-Martin
Données
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Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
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Région | <tag property="Topographie[region]" value="Bourgogne">Bourgogne</tag> |
Département | <tag property="Topographie[departement]" value="Saône-et-Loire ">Saône-et-Loire </tag> |
Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Mellecey">Mellecey</tag> |
Insee | <tag property="Topographie[insee]" value="71292">71292</tag> |
Adresse/Lieu-dit | 785 route de la vallée |
Toponyme | |
Propriétaire | Propriété privée |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | <tag property="Topographie[latitude]" value="46.810342">46.810342</tag> |
Longitude | <tag property="Topographie[longitude]" value="4.726103">4.726103</tag> |
Altitude |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
Bouquet Dom, Recueil, t. 5, p. 4. (note 408, p. 271).
1656, Gallia Christiana, t. 14, Paris, inst. 5.
Sources Bibliographie
Armand-Caillat L., 1922, « Notes sur la chapelle de Saint-Martin de Tours à Mellecey (Saône-et-Loire) », Mémoires de la Société archéologique de Chalon, p. 139-148.
Armand-Caillat L., 1937, Le Chalonnais Gallo-roman, Chalon-sur-Saône, p. 187-192.
Hubert J., 1952, L’architecture religieuse du haut Moyen Âge en France, Paris, p. 82 (n° 159).
Sapin C., 1986, La Bourgogne préromane, Paris, p. 113-114.
Rebourg A., 1994, Carte archéologique de la Gaule, 71/3 (Saône-et-Loire), Paris, p. 239.
Conservation
Une reprise importante des constructions a inclus l’ancienne chapelle au sein d’une maison d’habitation.
Titulature historique
Saint-Martin
Diocèse actuel
Mâcon-Chalon-Autun
Diocèse historique
Chalon
Contexte d’implantation
Description
Les vestiges concernés ont été englobés dans une propriété privée à une centaine de mètres de l’église paroissiale Notre-Dame. Les volumes conservés et quelques éléments subsistant permettent de reconnaître le plan et une partie des élévations de l’ancienne chapelle.
Structures antérieures
Il est probable qu’un certain nombre d’éléments retrouvés à proximité de la chapelle appartiennent à une habitation datant de l’époque gallo-romaine et que l’on doive les relier à une agglomération plus importante, dont témoignent les nombreuses découvertes du XIXe siècle : corniche en marbre blanc, colonnes, fragments de mosaïques, stèles funéraires et céramique. Rappelons que l’agglomération principale de Mellecey est située à 1500 m de la voie romaine conduisant d’Autun à Chalon.
Fonction
Bâtiment
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Description
Oratoire de villa, puis dépendance monastique.
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
Mellecey est cité dès le premier quart du VIIe siècle dans le testament de l’évêque Didier d’Auxerre. En 761, il est question d’une villa qualifiée de « publique », détruite par un incendie (éd. MGH, SCR, t. 2, 1888, p. 186-187). En 775, Mellecey, Melciacus, appartenait à l’abbaye Saint-Martin-de-Tours. Charles le Chauve octroie aux moines une licence pour bâtir à Mellecey un monastère en 877. Durant tout le Xe siècle, la propriété de Mellecey, mentionnée plusieurs fois, est dans la manse de Saint-Martin-de-Tours. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesLa nef, aujourd’hui complètement transformée en habitation, devait mesurer intérieurement une vingtaine de mètres. Le transept, avec ses maçonneries conservées dans la cave et au rez-de-chaussée de la maison, mesure environ 10,8 m de large. Le chœur, apparemment à chevet droit, de 3,33 m, constitue la deuxième partie de l’édifice restituable. Les éléments en grand appareil, sans doute de réemploi, visibles aux angles de la croisée, laissent supposer, par leur plan, la présence d’une tour carrée. | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieLe mur nord du transept, aujourd’hui enduit, comporte dans un sondage un appareil en opus spicatum. CouvertureLes dimensions des espaces orientaux (transept et chœur) et l’épaisseur des murs laissent supposer la présence d’un voûtement. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
La chapelle a pu succéder à l’oratoire de l’ancienne villa carolingienne, dont on n’a reconnu jusqu’à présent aucun vestige.
État I : Xe-XIe siècle
Sans étude archéologique, il est aujourd’hui difficile de mieux préciser la datation de la construction, même si l’utilisation de l’opus spicatum, visible dans le mur nord, reste un argument pour situer au moins une partie de la construction aux Xe-XIe sièclex, où on le retrouve assez couramment en Bourgogne. Le grand appareil, visible en fondation de la croisée, suggère, par ailleurs, une construction assez précoce. On ne peut toutefois affirmer que le voûtement envisagé pour les bras du transept et le chœur soit réalisé dès ce premier état.
Informations sur la publication
Date | novembre 28, 2011 |
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Auteur | Csapin Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 3. En cours de relecture |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:{{{qualite_fiche}}}}} |