MASSIAC, église Saint-Victor
Données
Topographie{{#display_map:45.2546,3.19633|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | France |
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Région | Auvergne |
Département | Cantal |
Commune | Massiac |
Insee | 15119 |
Adresse/Lieu-dit | Hameau de Bussac |
Toponyme | |
Propriétaire | Commune |
Protection de l'édifice | ISMH |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 45.2546 |
Longitude | 3.19633 |
Altitude |
Sources historiques et identification
Sources indirectes
Baudet A. et M., 1935, Grand cartulaire du chapitre de Brioude, essai de restitution, Clermont-Ferrand, n° 335, p. 141.
Sources Bibliographie
Tixier L. et Liabeuf R., 1984, "Aménagements et constructions sur le plateau de Saint-Victor de Massiac (Cantal) de la protohistoire au XVIe siècle. Essai d'interprétation stratigraphique et chronologique", Archéologie Médiévale 14, 1984, p. 221-257.
Conservation
Site archéologique
Titulature actuelle
Saint-Victor
Titulature historique
Saint-Victor, au Xe siècle
Diocèse actuel
Saint-Flour
Diocèse historique
Clermont
Contexte d’implantation
Description
Un site de hauteur fortifié est établi sur un éperon barré surplombant la vallée de l'Allagnon au Nord de Massiac. A part le fossé et la levée de terre constituant la fortification, un des principaux éléments bâtis est l'église, à à une vingtaine de mètres de l'enceinte. Un hameau se développe autour.
Structures antérieures
Habitat du néolithique
Habitat contemporain
Des maisons et d'autres bâtiments en bois sont attestés pour l'époque mérovingienne (état I). L'ensemble paraît avoir été détruit au VIe siècle et seule l'édifice de culte est reconstruit. Lors de la donation à Brioude en 933, aucun bâtiment n'est cité avec l'église.
Fonction
Bâtiment
Eglise
Description
Funéraire pour les annexes de l'état II.
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
L'église Saint-Victor a été donné au chapitre de Brioude en 933 avec la villa d'Ouche, au pied de la falaise de l'éperon fortifié, par Giraldus et son épouse Senigildis. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan basilical (longitudinal) PartiesLa nef allongée, longue de 19 m pour une largeur de 8 m, présentait au moins au Nord une annexe carrée de 5 m de large. Si on lui restitue une pièce symétrique au Sud, on obtient un plan en Tau. | |
Matériaux et techniques de construction | |
ActivitéConstruction. MaçonnerieEpais de 0,70 m, les murs maçonnés en prismes basaltiques extraits sur place sont liés au mortier de chaux, avec un blocage central de dépassant pas 0,10 m de large. Ils sont établis sans fondation, directement sur le substrat rocheux. SolDes lentilles étaient conservées d'un beau sol de béton de tuileau. CouvertureDes tegulae témoignent d'une toiture de tuiles romaines en bâtière sur la nef. DécorLe bas des murs était intérieurement plaqué de marbre vert et de motifs réticulés réalisés en lave gris rougeâtre, à la manière d'un opus sectile rustique. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
EmplacementDes sépultures contemporaines sont signalées à proximité. | |
Inscriptions | |
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Etat II
Etat II | |
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Architecture | |
PlanPlan basilical (longitudinal) PartiesLa nef est reconstruite sur le même gabarit (19 x 8 m) et dotée en plus de l'annexe ou des deux annexes du chevet, de pièces qui la flanquent peut-être en deux temps, vu le décalage médian, jusqu'à la façade ouest. L'arc triomphal est marqué par deux blocs à environ 4,50 m à l'Ouest du mur droit du chevet. | |
Matériaux et techniques de construction | |
ActivitéReconstruction. MaçonnerieLa nef et le chevet sont toujours maçonnés comme dans l'état I. Les annexes latérale sont édifiés sur un solin de pierres alignées et cailloutis de calage montrant des négatifs de madriers, avec des mur palissé de grosses planches bouvetées enfoncées en terre. Les trous de poteau extérieurs aux solins et légèrement obliques indiquent la présence de poutres de contrebutement, qui peuvent avoir été rajoutées. SolAu delà des deux blocs formant l'arc triomphal le sol du choeur est fait d'une couche compactée d'arène de micaschiste jaune doré. CouvertureLes fouilleurs supposent une couverture en matériaux légers, putrescibles, avec une pente à 50° pour les pans de la bâtière de la nef et des appentis des annexes. AutresLa porte ouest centrée dans la façade est marquée par l'usure des sols. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
Etat I : fin IVe-Ve siècles, la destruction au VIe siècle posant un terminus rapproché par les fouilleurs d'un raid sur Brioude. L'édifice a été rasé et les sépultures proches violées, pillées avec des marque de bêche au niveau du bassin (pour récupérer des pièces de parure). La construction soignée "à l'antique" et le décor intérieur vont dans ce sens.
Etat II : VIIe-VIIIe siècles, par chronologie relative et typologie constructive, ainsi que grâce aux sarcophages trapézoïdaux de l'annnexe nord.
Etat III : IXe-Xe siècles, un denier de Guillaume II d'Aquitaine (918-926) trouvé près de la porte occidentale de la nef correspond grosso modo à la donation en 933 à Saint-Julien de Brioude.
Informations sur la publication
Date | 2011/04/04 |
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Auteur | Pchevalier Fiche personnelle |
Statut de la fiche | |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:{{{qualite_fiche}}}}} |