« LEZOUX, église Saint-Pierre » : différence entre les versions

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CIL, XIII, n° 1515.
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L’église Saint-Pierre n’est pas nommée, mais au XIe siècle Guillaume de Thiers fait un don à une église de Lezoux dédiée aux saints Pierre, Paul et Taurin, permettant ainsi de supposer que les restes de saint Taurin ont été déposés dans une église probablement dédiée à Saint-Pierre au IXe siècle (Fournier 1962, p. 178).
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Provost M., Mennessier-Jouannet C., 1994, ''Carte Archéologique de la Gaule''’, 63/2 : ''Puy-de-Dôme’’, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, p. 151-162.
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|description=Edifice disparu, peut-être associé primitivement avec les églises Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste au sein d'un groupe presbytéral à église double et baptistère, dans un ''vicus'' très actif de potiers (sigillée de Lezoux).
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La mention dans le récit de la translation des reliques de saint Taurin fournit un ''terminus ante quem'' ; les quelques tombes et les deux épitaphes au sein d'un espace habité plaident en la faveur d'un édifice de culte d'époque mérovingienne.
L’église existe assurément en contexte urbain dans la deuxième moitié du IXe siècle. Cependant, son origine mérovingienne doit être envisagée, en coexistence au moins avec les églises Saint-Jean et Saint-Martin.
Dès le XIe siècle, l’église est comprise au sein du ''castrum Laudosus'', matérialisé par une enceinte fortifiée à l’intérieur de laquelle prenaient également place les églises Saint-Georges et Notre-Dame (dont l’existence avant l’an mil n’est pas attestée par les textes).
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Version actuelle datée du 18 juin 2017 à 13:37

Données

Topographie

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Pays
Région
Département
Commune
Insee 63195
Adresse/Lieu-dit
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 45.8271
Longitude 3.3787
Altitude

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Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Le Blant E., 1856, Inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au huitième siècle’’, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, tome 1, Paris, p. 229-231, n° 231.

CIL, XIII, n° 1515.


Sources d'archives

L’édifice est connu dans la deuxième moitié du IXe siècle par le récit du transfert des reliques de saint Taurin, évêque d’Évreux, dans le souci de les protéger des invasions Normandes (Historia inventionis sancti Taurini, AASS, 2 août, p. 644) : [...] corpus beati Taurini apud Laudosum Arvernensis provinciae honorabilem vicum translatum est’’ [...].

L’église Saint-Pierre n’est pas nommée, mais au XIe siècle Guillaume de Thiers fait un don à une église de Lezoux dédiée aux saints Pierre, Paul et Taurin, permettant ainsi de supposer que les restes de saint Taurin ont été déposés dans une église probablement dédiée à Saint-Pierre au IXe siècle (Fournier 1962, p. 178).

Sources Bibliographie

Fournier G., 1962, Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le haut Moyen Âge, Thèse de Doctorat, Université de Paris, Faculté des lettres, Paris.

Provost M., Mennessier-Jouannet C., 1994, Carte Archéologique de la Gaule’, 63/2 : Puy-de-Dôme’’, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, p. 151-162.

Conservation

Une église néo-classique a été édifiée en 1810-1820 à l'emplacement de l'église romane vendue et démolie à la Révolution. Cette dernière avait probablement remplacé l'édifice primitif.

Titulature historique

Saint-Pierre (Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-Taurin au XIe siècle)

Diocèse actuel

Clermont-Ferrand

Diocèse historique

Clermont


Contexte d’implantation

Description

Edifice disparu, peut-être associé primitivement avec les églises Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste au sein d'un groupe presbytéral à église double et baptistère, dans un vicus très actif de potiers (sigillée de Lezoux).

Structures antérieures

Le quartier dans lequel prend place l’église Saint-Pierre était un secteur très actif de l’agglomération antique. Des découvertes archéologiques y situent de nombreux ateliers de potiers ainsi que plusieurs zones funéraires (CAG 63/2, p. 151-162).

Habitat contemporain

L'activité des potiers de Lezoux perdure au haut Moyen Âge.


Fonction

Description

paroissiale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L'église Saint-Pierre serait une des deux églises d'un groupe presbytéral précoce.

LEZOUX, église Saint-Pierre (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu EmptyData.png

Matériaux et techniques de construction

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

Plusieurs sarcophages, dont la datation est inconnue, sont signalés entre l’église Saint-Pierre et l’église Notre-Dame (CAG 63/2, p. 162). la localisation de ces contenants ainsi que deux épitaphes laissent apparaître une zone funéraire distendue — sinon plusieurs petites aires d’inhumation — peu éloignée de l’église Saint-Pierre avec laquelle elle est peut-être en relation. EmptyData.png

Inscriptions

Description

Deux épitaphes ont été découvertes en 1862 lors de la construction de la mairie, à 150 m au nord de l’actuelle église Saint-Pierre. La première a disparu dès le moment de sa découverte. La seconde porte inscription suivante : In hoc tomo/lo quies/cet bone memo/ri Cesarius vix/et in lentino ann/us XXX transsi/ [it di]e tertio k[alendas / a]nno [...]. Elle est datée de la période mérovingienne par le style épigraphique et le formulaire (Le Blant 1892, p. 229-231, n° 231 ; CIL, XIII, n° 1515).



Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Etat I : VIe-VIIe s. ? La mention dans le récit de la translation des reliques de saint Taurin fournit un terminus ante quem ; les quelques tombes et les deux épitaphes au sein d'un espace habité plaident en la faveur d'un édifice de culte d'époque mérovingienne. L’église existe assurément en contexte urbain dans la deuxième moitié du IXe siècle. Cependant, son origine mérovingienne doit être envisagée, en coexistence au moins avec les églises Saint-Jean et Saint-Martin. Dès le XIe siècle, l’église est comprise au sein du castrum Laudosus, matérialisé par une enceinte fortifiée à l’intérieur de laquelle prenaient également place les églises Saint-Georges et Notre-Dame (dont l’existence avant l’an mil n’est pas attestée par les textes).

Interprétation

Gabriel Fournier (Fournier 1962, p. 176-181) y reconnaissait la présence d’un groupe paroissial primitif, constitué de trois églises, la première dédiée à Saint-Pierre (plus tard Saint-Pierre et Saint-Taurin), la deuxième baptismale, dédiée à Saint-Jean-Baptiste, la troisième, selon lui paroissiale, placée sous la protection de la Vierge (actuelle église Notre-Dame).



Informations sur la publication

Date juin 18, 2017
Auteur Dmartinez Fiche personnelle
Statut de la fiche 2. En cours de saisie
Qualité de la fiche {{#paper_quality:1. Fiable}}