« JALOGNY, église Saint-Pierre » : différence entre les versions
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|sources_archeologiques=Barthélémy A.,1977, ''Fouilles de sauvetage sur la Montagne Saint-Pierre'', Dijon, DRAC Bourgogne. | |sources_archeologiques=Barthélémy A., 1977, ''Fouilles de sauvetage sur la Montagne Saint-Pierre'', Dijon, DRAC Bourgogne. | ||
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Jeanton G., 1926, ''Mâconnais gallo-romain'', t. 2, p. 26. | Jeanton G., 1926, ''Mâconnais gallo-romain'', t. 2, p. 26. | ||
1982, | 1982, « Jalogny : la chapelle de la Montagne Saint-Pierre », ''G.a.m. Info'', 1, p. 5-10. | ||
Gaillard de Semainville H., 1984, ''Cimetières mérovingien'', 1980, p. 36. | Gaillard de Semainville H., 1984, ''Cimetières mérovingien'', 1980, p. 36. | ||
1993, « Jologny », ''Carte Archéologique de la Gaule | 1993, « Jologny », in ''Carte Archéologique de la Gaule, 71/3 (Saône-et-Loire)'', p. 201-202 (notice 154). | ||
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Une tombe a été trouvée dans l’alignement d’un mur ouest mais au-dessous de celui-ci et donc certainement remblayé au moment de l’érection de l’édifice. | Une tombe a été trouvée dans l’alignement d’un mur ouest, mais au-dessous de celui-ci, et donc certainement remblayé au moment de l’érection de l’édifice. | ||
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Le mur sud de la nef a été retrouvé mais la jonction avec l’abside n’a pu être précisée. À l’extérieur, subsistaient des contreforts qui pénétraient dans la maçonnerie en présentant une structure différente (éléments de blocage très hétérogènes | Le mur sud de la nef a été retrouvé, mais la jonction avec l’abside n’a pu être précisée. À l’extérieur, subsistaient des contreforts qui pénétraient dans la maçonnerie en présentant une structure différente (éléments de blocage très hétérogènes, mortier d’aspect terreux avec peu de cran et peu de chaux). | ||
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La façade ouest, entrée de l’édifice, comportait une zone dallée de largeur supérieure à la largeur moyenne des murs. | La façade ouest, entrée de l’édifice, comportait une zone dallée de largeur supérieure à la largeur moyenne des murs. | ||
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La sépulture VIII en bordure de l’abside comportait des pierres dressées en cippe à la tête et au pied pour l’ensemble de cette tombe maçonnée. | La sépulture VIII, en bordure de l’abside, comportait des pierres dressées en cippe à la tête et au pied pour l’ensemble de cette tombe maçonnée. | ||
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À côté du sarcophage de gré une sépulture en coffre à | À côté du sarcophage de gré, une sépulture en coffre à parois était faite de dalles brutes posées sur un chant. La troisième tombe était constituée de parois construites sur une forme trapézoïdale, avec un fond constitué par le banc rocheux. | ||
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{{Considérations critiques | {{Considérations critiques | ||
|chronologie=État 1 : VIIe siècle | |chronologie=État 1 : VIIe siècle | ||
En dépit du peu de renseignements fournis sur cette fouille ancienne, la présence de cette église et des sépultures suggèrent une datation haut Moyen Âge peut-être du VIIe siècle si l’on tient compte des sarcophages trouvés en 1977 et ceux signalés en 1926. D’autre part, la dernière fouille évoque la présence d’un mobilier de tessons du | |||
En dépit du peu de renseignements fournis sur cette fouille ancienne, la présence de cette église et des sépultures suggèrent une datation du haut Moyen Âge, peut-être du VIIe siècle, si l’on tient compte des sarcophages trouvés en 1977 et ceux signalés en 1926. D’autre part, la dernière fouille évoque la présence d’un mobilier de tessons du groupe I de Sevrey (VI-VIIe siècle, qui confirmerait l’occupation lors de ce premier état. | |||
État II : IXe-XIe | État II : IXe-XIe siècle | ||
Certaines des sépultures en pleine terre ou en coffre | Certaines des sépultures en pleine terre ou en coffre maçonné pourraient être plus tardives et en relation avec l’usage du site, encore signalé par la présence d’une chapelle dans le cartulaire de Cluny (984 et 994). Là, également, plusieurs tessons retrouvés appartiennent au groupe II de Sevrey (IXe-XIe siècle) et pourraient corroborer un second état sans que l’on puisse définir l’aspect constructif. | ||
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Version du 11 juin 2012 à 13:53
Données
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Région | <tag property="Topographie[region]" value="Bourgogne">Bourgogne</tag> |
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Adresse/Lieu-dit | Mont Saint-Pierre |
Toponyme | |
Propriétaire | Privé |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | <tag property="Topographie[latitude]" value="46.420673">46.420673</tag> |
Longitude | <tag property="Topographie[longitude]" value="4.629866">4.629866</tag> |
Altitude |
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Sources historiques et identification
Sources archéologiques
Barthélémy A., 1977, Fouilles de sauvetage sur la Montagne Saint-Pierre, Dijon, DRAC Bourgogne.
Sources Bibliographie
Monnier A.-E., 1862, Annuaire Saône-et-Loire, p. 345.
Chavot Th., 1884, Le Mâconnais, géographie historique contenant le dictionnaire topographique de l'arrondissement de Mâcon, Paris p. 197.
Jeanton G., 1926, Mâconnais gallo-romain, t. 2, p. 26.
1982, « Jalogny : la chapelle de la Montagne Saint-Pierre », G.a.m. Info, 1, p. 5-10.
Gaillard de Semainville H., 1984, Cimetières mérovingien, 1980, p. 36.
1993, « Jologny », in Carte Archéologique de la Gaule, 71/3 (Saône-et-Loire), p. 201-202 (notice 154).
Titulature historique
Saint-Pierre
Diocèse actuel
Mâcon
Diocèse historique
Mâcon
Contexte d’implantation
Structures antérieures
Quelques tessons gallo-romains, dont de rares fragments de sigillée, ont été signalés lors de la fouille de 1977 et supposent une occupation dès l’Antiquité à ce site de hauteur. Une tombe a été trouvée dans l’alignement d’un mur ouest, mais au-dessous de celui-ci, et donc certainement remblayé au moment de l’érection de l’édifice.
Fonction
Bâtiment
<tag property="Fonction[batiment]" value="Église">Église</tag>
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]] |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan basilical (longitudinal) PartiesLe rapport ancien mentionne un plan basilical rectangulaire à large abside et narthex peu profond que l'on ne retrouve pas sur le plan déposé au SRA. La façade ouest, à l'entrée de l’édifice, aurait possédé une zone dallée de largeur supérieure à la largeur moyenne des murs. « Un aménagement en éléments concentriques fait penser à l’embase d’un pilier. » Le mur sud de la nef a été retrouvé, mais la jonction avec l’abside n’a pu être précisée. À l’extérieur, subsistaient des contreforts qui pénétraient dans la maçonnerie en présentant une structure différente (éléments de blocage très hétérogènes, mortier d’aspect terreux avec peu de cran et peu de chaux). | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieLe mur maçonné de l’abside a une largeur de 1,15 m. Une semelle débordante, interrompue par une petite fosse, limite les murs. Les murs ont un mortier rougeâtre à base de sable granitique (cran), mais aussi un mortier blanc à base de chaux et de sable de rivière. SolDans l’abside, le pavage est très rudimentaire en pierre brute avec des éléments de dimensions moyennes. Il est superposé à une couche de terre noire de 0,05 à 0,10 m d’épaisseur. La façade ouest, entrée de l’édifice, comportait une zone dallée de largeur supérieure à la largeur moyenne des murs. AutresUn aménagement en éléments concentriques fait penser à l’embase d’un pilier. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
EmplacementUne sépulture se situait en bordure de l’abside sous une dalle brute avec les pierres de rive. La sépulture VIII, en bordure de l’abside, comportait des pierres dressées en cippe à la tête et au pied pour l’ensemble de cette tombe maçonnée. | |
Inscriptions | |
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Etat II
Etat II | |
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Architecture | |
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Matériaux et techniques de construction | |
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Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
EmplacementUn sarcophage de grès est signalé au sud-ouest de l’église. À côté existait une sépulture en coffre. Dans le même prolongement, on note deux autres sépultures. La troisième tombe a été dégagée avec les autres. La sépulture VII, à l’extérieur de l'abside, était comme la tombe d’enfant V, une tombe double. Elle abritait un squelette d’enfant et dessus un adulte. Elle n’était pas engagée sous les assises de l’abside, donc elle était postérieure à la chapelle. StructureLa sépulture VII était faite de petites dalles sur chant abritant. À côté du sarcophage de gré, une sépulture en coffre à parois était faite de dalles brutes posées sur un chant. La troisième tombe était constituée de parois construites sur une forme trapézoïdale, avec un fond constitué par le banc rocheux. | |
Inscriptions | |
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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église
Liste des objets
Deux fragments de marbre sont signalés sans plus de description et sans que l’on sache s’ils appartenaient à un aménagement liturgique.
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
État 1 : VIIe siècle
En dépit du peu de renseignements fournis sur cette fouille ancienne, la présence de cette église et des sépultures suggèrent une datation du haut Moyen Âge, peut-être du VIIe siècle, si l’on tient compte des sarcophages trouvés en 1977 et ceux signalés en 1926. D’autre part, la dernière fouille évoque la présence d’un mobilier de tessons du groupe I de Sevrey (VI-VIIe siècle, qui confirmerait l’occupation lors de ce premier état.
État II : IXe-XIe siècle
Certaines des sépultures en pleine terre ou en coffre maçonné pourraient être plus tardives et en relation avec l’usage du site, encore signalé par la présence d’une chapelle dans le cartulaire de Cluny (984 et 994). Là, également, plusieurs tessons retrouvés appartiennent au groupe II de Sevrey (IXe-XIe siècle) et pourraient corroborer un second état sans que l’on puisse définir l’aspect constructif.
Informations sur la publication
Date | 2011/03/21 |
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Auteur | Csapin Fiche personnelle |
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