« DIJON, groupe épiscopal » : différence entre les versions
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Marilier J., 1959-1962, « L’emplacement de la première cathédrale », ''Mémoires de la Commission des | Marilier J., 1959-1962, « L’emplacement de la première cathédrale », ''Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or'', 25, p. 36-39. | ||
Marilier J., 1965, ''Quelques aspects du diocèse de Langres au VIIIe siècle. Le diocèse, les cathédrales, les évêques'', Langres, p. 28, n. 140. | Marilier J., 1965, ''Quelques aspects du diocèse de Langres au VIIIe siècle. Le diocèse, les cathédrales, les évêques'', Langres, p. 28, n. 140. | ||
Marilier J., 1974, « ''Divionem canonicorum vindicatio contra monachos sancti Benigni'', contribution à l’étude topographique du Dijon médiévale », ''Études de civilisation médiévale (IXe-XIIe siècles)'', Poitiers, p. 521-528. | Marilier J., 1974, « ''Divionem canonicorum vindicatio contra monachos sancti Benigni'', contribution à l’étude topographique du Dijon médiévale », in ''Études de civilisation médiévale (IXe-XIIe siècles)'', Poitiers, p. 521-528. | ||
Vieillard-Troeïkouroff M., 1976, ''Les Monuments religieux de la Gaule d’après les œuvres de Grégoire de Tours'', Paris, p. | Vieillard-Troeïkouroff M., 1976, ''Les Monuments religieux de la Gaule d’après les œuvres de Grégoire de Tours'', Paris, p. 112. | ||
Sapin C., 1998, « Dijon, Vestiges paléochrétiens », ''Les premiers monuments chrétiens de la France'' | Sapin C., 1998, « Dijon, Vestiges paléochrétiens », in ''Les premiers monuments chrétiens de la France'', t. 3 (''Ouest, Nord et Est''), Paris, p. 55-56. | ||
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Grégoire du Tours mentionne plusieurs bâtiments pouvant appartenir à un groupe épiscopal lors de son passage à Dijon. Il évoque notamment la présence de la cathédrale Saint-Étienne, ecclesia Sancti Stephani, du baptistère Saint-Vincent au | Grégoire du Tours mentionne plusieurs bâtiments pouvant appartenir à un groupe épiscopal lors de son passage à Dijon. Il évoque, notamment, la présence de la cathédrale Saint-Étienne, ''ecclesia Sancti Stephani'', du baptistère Saint-Vincent au nord à côté de la résidence de l’évêque. | ||
État II : IXe | |||
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Au début du Xe siècle, les reliques de saint Médard arrive à Dijon et la cathédrale change de titulature pour devenir la cathédrale Saint-Médard. Le baptistère est donné à l’abbaye Saint-Bénigne dès le IXe siècle mais l’évêque l’a encore en charge sans doute comme chapelle pour l’entretien au Xe siècle. Il n’est plus mentionné comme baptistère. | Au début du Xe siècle, les reliques de saint Médard arrive à Dijon et la cathédrale change de titulature pour devenir la cathédrale Saint-Médard. Le baptistère est donné à l’abbaye Saint-Bénigne, dès le IXe siècle, mais l’évêque l’a encore en charge, sans doute comme chapelle, pour l’entretien au Xe siècle. Il n’est plus mentionné comme baptistère. | ||
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Au début du XIe siècle, une église Notre-Dame est incorporée dans le plan de la nouvelle église Saint-Étienne | Au début du XIe siècle, une église Notre-Dame est incorporée comme chapelle dans le plan de la nouvelle église Saint-Étienne. | ||
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 09:06
Données
Topographie{{#display_map:47.321307,5.044193|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | FRANCE |
---|---|
Région | Bourgogne |
Département | Côte-d'Or |
Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Dijon">Dijon</tag> |
Insee | <tag property="Topographie[insee]" value="21231">21231</tag> |
Adresse/Lieu-dit | Rue Vaillant |
Toponyme | |
Propriétaire | Commune |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 47.321307 |
Longitude | 5.044193 |
Altitude |
[[Catégorie:<tag property="Topographie[commune]" value="Dijon">Dijon</tag>]]
Sources historiques et identification
Sources indirectes
Grégoire de Tours, Vitae Partrum, 7, De sancto Gregorio episcopo, éd. MGH, SRM, I, 2, p. 239-240.
Translatio S. Medardi (BHL 5871), éd. AA SS, lun., 10, p. 97.
1907, Les origines de l’hypothèque en Bourgogne et chartes de l’abbaye Saint-Étienne des VIIIe, IXe et XIe siècles, Dijon, éd. J. Courtois, p. 7-8 (n° 1) et 8-10 (n° 2).
1907, Vita S. Garnerii prepositi, éd. G. Valat, Poursuite privée et composition pécuniaire dans l’ancienne Bourgogne et chartes de l’abbaye de Saint-Étienne de Dijon de 1150 à 1200, Dijon, p. 15.
Sources archéologiques
Foyt E., 1916, Fouilles à l’occasion de travaux de voiries de Saint-Médard, Dijon.
Sources d'archives
Archives de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, Dijon, 1917.
Archives départementales de la Côte-d'Or : G 195 (procès verbal de visite du 26 juillet 1680).
Sources Bibliographie
Fyot E., 1916-1917, « Dijon souterrain », Revue de Bourgogne, p. 109-111 et 183-192.
Chaume M., 1947, Recherche d’histoire chrétienne et médiévale, Dijon, p. 52-53.
Marilier J., 1959-1962, « L’emplacement de la première cathédrale », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 25, p. 36-39.
Marilier J., 1965, Quelques aspects du diocèse de Langres au VIIIe siècle. Le diocèse, les cathédrales, les évêques, Langres, p. 28, n. 140.
Marilier J., 1974, « Divionem canonicorum vindicatio contra monachos sancti Benigni, contribution à l’étude topographique du Dijon médiévale », in Études de civilisation médiévale (IXe-XIIe siècles), Poitiers, p. 521-528.
Vieillard-Troeïkouroff M., 1976, Les Monuments religieux de la Gaule d’après les œuvres de Grégoire de Tours, Paris, p. 112.
Sapin C., 1998, « Dijon, Vestiges paléochrétiens », in Les premiers monuments chrétiens de la France, t. 3 (Ouest, Nord et Est), Paris, p. 55-56.
Références à la documentation graphique et photographique
Sapin C., 1988, « Le plan de Saint-Médard de Dijon et son interprétation archéologique», Mémoire de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 34, p. 177-185.
Dijon, service des travaux, plan F2/8-1 ; attachement n° 9, carnet aux. 1917.
Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : [[1]]
Conservation
Le groupe épiscopal a aujourd’hui disparu sous la rue Vaillant et les maisons qui bordent la rue.
Titulature historique
Saint-Étienne
Diocèse actuel
Dijon
Diocèse historique
Langres
Contexte d’implantation
Description
Le groupe épiscopal, comprenant deux églises, Saint-Étienne et Notre-Dame, et un baptistère, a pratiquement entièrement disparu.
Structures antérieures
Des sols constitués de béton tuileau et de mobilier, dont des monnaies entre le IIe et IVe siècle, présents dans les couches en relation, témoignent d’une large occupation de l’Antiquité.
Habitat contemporain
La résidence de l’évêque se situait à côté du baptistère.
Fonction
Bâtiment
<tag property="Fonction[batiment]" value="Groupe épiscopal">Groupe épiscopal</tag>
Description
Épiscopal et baptismal
Informations générales
Description |
Le vocable de Saint-Étienne se retrouvera pour l'église monastique construite au sud au milieu du XIe siècle. |
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Articulation en états
Etat I
Etat | I | |
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Architecture | ||
[[Image:{{{PlanEtat}}}|thumb|left|border|135px|Plan à l'état I]] | Plan | |
Edifices | Cathédrale, baptistère et église.
Le groupe épiscopal était situé à l’intérieur du castrum, au nord-est. La cathédrale était citée dans les actes de la fin du VIIe ou du IXe siècle. Elle était située au nord de l’église Saint-Étienne actuelle (espace culturel). Au nord, se situait le baptistère Saint-Vincent, mentionné par Grégoire de Tours comme étant tout près de la résidence de l’évêque Grégoire de Langres, son oncle. Une église Notre-Dame, interprétée comme appartenant à ce groupe, s’élevait au sud, accolée à l’intérieur du castrum à une tour d’enceinte. Elle aurait été incluse comme chapelle lors de l’édification de la nouvelle église Saint-Étienne dans la première moitié du XIe siècle. | |
Espaces funéraires | ||
Emplacement et relation avec les édifices | ||
Structure |
Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église
Liste des objets
Dans une cave de l’immeuble situé au 7 de la rue Vaillant, un fragment de pilastre à décor d’entrelacs simples à deux brins provient certainement du mobilier de l’église aménagée aux IXe-Xe siècles. Il mesure 0,26 m de long sur 0,10 m de large. Dans la cour du n° 3 de la rue Vaillant, un fragment de colonne de granit d’un type antique mesure 0,73 m de long avec un diamètre de 0,42 m. Il pourrait provenir d’une colonne antique utilisée pour le baptistère du groupe épiscopal du VIe siècle.
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
État I : avant VIe siècle ?
Grégoire du Tours mentionne plusieurs bâtiments pouvant appartenir à un groupe épiscopal lors de son passage à Dijon. Il évoque, notamment, la présence de la cathédrale Saint-Étienne, ecclesia Sancti Stephani, du baptistère Saint-Vincent au nord à côté de la résidence de l’évêque.
État II : IXe-Xe siècles
Au début du Xe siècle, les reliques de saint Médard arrive à Dijon et la cathédrale change de titulature pour devenir la cathédrale Saint-Médard. Le baptistère est donné à l’abbaye Saint-Bénigne, dès le IXe siècle, mais l’évêque l’a encore en charge, sans doute comme chapelle, pour l’entretien au Xe siècle. Il n’est plus mentionné comme baptistère.
État III : début XIe siècle
Au début du XIe siècle, une église Notre-Dame est incorporée comme chapelle dans le plan de la nouvelle église Saint-Étienne.
Date | mai 2, 2011 |
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Auteur | Csapin Fiche personnelle |