DIJON, église Saint-Philibert
Données
Topographie{{#display_map:47.321015,5.035249|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
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Région | <tag property="Topographie[region]" value="Bourgogne">Bourgogne</tag> |
Département | <tag property="Topographie[departement]" value="Côte-d'Or">Côte-d'Or</tag> |
Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Dijon">Dijon</tag> |
Insee | <tag property="Topographie[insee]" value="21231">21231</tag> |
Adresse/Lieu-dit | |
Toponyme | |
Propriétaire | Commune |
Protection de l'édifice | Cl. M.H. liste de 1862 et arrêté du 20.08.1913 |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 47.321015 |
Longitude | 5.035249 |
Altitude | 245 m |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
Chevrier G. et Chaume M., Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, t. 2 (990-1124), Dijon, p. 184 (n° 296).
Hubert J., 1952, L’architecture religieuse du haut Moyen Âge, Paris, p. 63, n° 65.
Gras P., Le séjour à Dijon des évêques de Langres du Ve au IXe siècle, ses conséquences, Dijon, p. 558.
Vieillard-Troiekouroff M., 1976, Les monuments religieux de la Gaule d’après les œuvres de Grégoire de Tours, Paris, p. 116.
Sources archéologiques
Aubert X., 1935, « Fouilles de Saint-Philibert de Dijon », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 19 (1927-1932), p. 103.
Reliaud J., 1994, Rapport de sauvetage de l’église Saint-Philibert de Dijon, Dijon, SRA Bourgogne.
Sources Bibliographie
Foisset P., 1862, « Saint-Philibert de Dijon et l’architecture romane en Bourgogne », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 6, p. 1-32.
Deshouilères M., 1929, « Église Saint-Philibert », in Congrès archéologique de France, Dijon, 1928, Paris, p. 96-109.
Gras P., 1976, « Église Saint-Philibert »,Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 29 (1974-1975), p. 30-33.
Marilier J., 1978, « Saint-Philibert », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 30 (1976-1977), p. 87-89.
Provost M. et A., La carte archéologique de la Gaule, Côte-d’Or, 21/2, Paris, p. 300.
Conservation
L’édifice actuel est fermé au public et actuellement en travaux.
Titulature actuelle
Saint-Philibert
Titulature historique
Saint-Philibert
Diocèse actuel
Dijon
Diocèse historique
Langres
Contexte d’implantation
Description
L’église Saint-Philibert, reconstruite aux XIIe et XVe siècles, est sur le flan sud de la cathédrale Saint-Bénigne, entre la rue Michelet et la rue Danton.
Structures antérieures
Deux murs parallèles ont été trouvés en 1923 lors des premières fouilles et pourraient appartenir à un édifice antérieur à l’église.
Habitat contemporain
D’abord en relation avec la nécropole, à l’extérieur du castrum, l’église s’inscrit par la suite, à partir du XIe siècle, dans le « Bourg Saint-Bénigne », au sud de l’abbaye du même nom.
Fonction
Bâtiment
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Description
Paroissiale
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
L’église est mentionnée dans la charte n° 407 de l’évêque de Langres de 1103, où il la mentionne comme paroisse. Située dans le cimetière du « bienheureux Bénigne », il est également fait état de son appartenance à l’abbaye, tout comme l’église Saint-Jean à proximité. En 1187, la ville de Dijon est devenue commune, les assemblées de la ville se tiennent dès lors dans le cimetière de Saint-Bénigne. À partir de 1408, les cérémonies de réception du maire, entre autre, se déroulent sous le portail de l’église Saint-Philibert. L’église actuelle a été construite à l’emplacement d’un édifice antérieur, dont l’abside a été mise au jour en 1923 par X. Aubert. En 1976-1977, J. Marilier fait un certain nombre d’observations du secteur fouillé à l’occasion de l’installation d’un chauffage au sol. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PartiesL’abside, correspondant à cet état, a été trouvée en 1923 par X. Aubert. Lors de la reprise des fouilles, en 1994, J. Reliaud a trouvé deux murs parallèles, D et E, pouvant correspondre aux murs de 1923 plus à l’est et précédent l’abside. | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieL’abside, retrouvée en 1923, a une épaisseur de maçonnerie de 1,10 m et un diamètre intérieur d’environ 4 m. J. Reliaud mentionne, pour les deux structures retrouvées en 1994, que les blocs maçonnés étaient « assez gros avec des pierres de type dalle de moyen module. Le liant dans les deux cas est constitué d’un mortier très argileux. » | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
Grégoire de Tours évoque à proximité de Saint-Bénigne les basiliques de sainte Floride et du sénateur Hilaire, ainsi qu'une basilique dédiée à sainte Paschasie. Certains auteurs (J. Hubert et P. Gras) se sont interrogés sur une appartenance des vestiges trouvés en 1923 comme les témoignages d’une de ces basiliques. Les derniers éléments recueillis ne permettent pas d’aller dans ce sens.
État I : Début XIe siècle
Les travaux de 1976-1977 ont permis à J. Marilier de démontrer que, contrairement aux hypothèses de 1923, le sarcophage retrouvé au niveau de l’abside préexiste à sa construction. Ce sarcophage, d’après la description de 1923, était trapézoïdal (2,10 de longueur, 0,70 à la tête et 0,56 au pied) et en grès. Il semble correspondre au type connu localement du VIe-VIIIe siècle. Nous sommes donc en présence de trois éléments distincts : un niveau de sarcophage (deux avaient été trouvé en 1923), une abside postérieure à ces sarcophages et, à l’ouest, des maçonneries parallèles en retrait par rapport aux fondations du XIIe siècle, que l’on ne peut pour autant mettre en relation précisément avec l’abside. En 1867, P. Foisset, dans son article reprenant les faits historiques, mentionnait que la chapelle érigée pour les novices de l’abbaye Saint-Philibert fut transformée en paroisse et aurait bénéficié d’une relique du saint, dont le culte apparaît en Bourgogne à la fin IXe et au début du Xe siècle. Pour P. Foisset, la première construction de Saint-Philibert remonterait à la fin du IXe siècle ou au début du Xe siècle. En 1923, X. Aubert, à partir de ses fouilles pensait « trouver la basilique primitive », qui, selon la tradition, aurait été dédiée à sainte Paschasie. Il mettait en relation les structures trouvées avec les sarcophages. C’est J. Marilier qui proposa de voir avec l’abside une construction du début du XIe siècle, à la faveur du développement du culte de saint Philibert.
Informations sur la publication
Date | juin 20, 2011 |
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Auteur | Csapin Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 4. Fiche non validée |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:{{{qualite_fiche}}}}} |