« DIJON, église Saint-Philibert » : différence entre les versions

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Hubert J., 1952, ''L’architecture religieuse du haut Moyen Âge'', Paris, p. 63, n°65.
Hubert J., 1952, ''L’architecture religieuse du haut Moyen Âge'', Paris, p. 63, n° 65.


Gras P., ''Le séjour à Dijon des évêques de Langres du Ve au IXe siècle, ses conséquences'', Dijon, p. 558.
Gras P., ''Le séjour à Dijon des évêques de Langres du Ve au IXe siècle, ses conséquences'', Dijon, p. 558.


Vieillard-Troiekouroff M., 1976, ''Les monuments religieux de la Gaule d’après les œuvres de Grégoire de Tours'', Paris, p. 116.
Vieillard-Troiekouroff M., 1976, ''Les monuments religieux de la Gaule d’après les œuvres de Grégoire de Tours'', Paris, p. 116.
|sources_archeologiques=Aubert X., 1935, « Fouilles de Saint-Philibert de Dijon », ''Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or'', t. 19, 1927-1932, Dijon, p. 103.
|sources_archeologiques=Aubert X., 1935, « Fouilles de Saint-Philibert de Dijon », ''Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or'', 19 (1927-1932), p. 103.


Reliaud J., 1994, ''Rapport de sauvetage de l’église Saint-Philibert de Dijon'', Dijon/SRA Bourgogne.
Reliaud J., 1994, ''Rapport de sauvetage de l’église Saint-Philibert de Dijon'', Dijon, SRA Bourgogne.
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|bibliographie=Foisset P., 1862, « Saint-Philibert de Dijon et l’architecture romane en Bourgogne », ''Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or'', 6, p. 1-32.


Deshouilères M., 1929, « Église Saint-Philibert », ''Congrès archéologique de France'', Dijon 1928, Paris, p. 96-109.
Deshouilères M., 1929, « Église Saint-Philibert », in ''Congrès archéologique de France, Dijon, 1928'', Paris, p. 96-109.


Gras P., 1976, « Église Saint-Philibert »,''Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or'', t. 29, 1974-1975, Dijon, p. 30-33.
Gras P., 1976, « Église Saint-Philibert »,''Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or'', 29 (1974-1975), p. 30-33.


Marilier J., 1978, « Saint-Philibert », ''Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or'', t. 30, Dijon, 1976-1977, p. 87-89.
Marilier J., 1978, « Saint-Philibert », ''Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or'', 30 (1976-1977), p. 87-89.


Provost M. et A., ''La carte archéologique de la Gaule, Côte-d’Or, 21/2'', Paris, p. 300.
Provost M. et A., ''La carte archéologique de la Gaule, Côte-d’Or, 21/2'', Paris, p. 300.
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|description=L’église Saint-Philibert, reconstruite au XIIe et XVe siècle, est sur le flan sud de la cathédrale Saint-Bénigne entre la rue Michelet et la rue Danton.
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|structures_anterieures=Deux murs parallèles ont été trouvés en 1923 lors des premières fouilles et pourraient appartenir à un édifice antérieur à l’église.
|habitat_contemporain=D’abord en relation avec la nécropole à l’extérieur du castrum, l’église s’inscrit par la suite à partir du XIe siècle dans le « Bourg Saint-Bénigne », au sud de l’abbaye du même nom.
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|description=L’église est mentionnée dans la charte n°407 de l’évêque de Langres de 1103 où il la site comme paroisse. Située dans le cimetière du « bienheureux Bénigne », il est fait état également de son appartenance à l’abbaye tout comme l’église Saint-Jean à proximité.  
|description=L’église est mentionnée dans la charte n° 407 de l’évêque de Langres de 1103, où il la mentionne comme paroisse. Située dans le cimetière du « bienheureux Bénigne », il est également fait état de son appartenance à l’abbaye, tout comme l’église Saint-Jean à proximité.  
En 1187, la ville de Dijon est devenue commune, les assemblées de la ville se tiennent dès lors dans le cimetière de Saint-Bénigne. À partir de 1408, les cérémonies de réception du maire, entre autre, se déroulent sous le portail de l’église Saint-Philibert.
En 1187, la ville de Dijon est devenue commune, les assemblées de la ville se tiennent dès lors dans le cimetière de Saint-Bénigne. À partir de 1408, les cérémonies de réception du maire, entre autre, se déroulent sous le portail de l’église Saint-Philibert.
L’église actuelle a été construite à l’emplacement d’un édifice antérieur, dont l’abside a été mise au jour en 1923 par X. Aubert. En 1976-1977, J. Marilier fait un certain nombre d’observations du secteur fouillé à l’occasion de l’installation d’un chauffage au sol.
L’église actuelle a été construite à l’emplacement d’un édifice antérieur, dont l’abside a été mise au jour en 1923 par X. Aubert. En 1976-1977, J. Marilier fait un certain nombre d’observations du secteur fouillé à l’occasion de l’installation d’un chauffage au sol.
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|chronologie=Grégoire de Tours évoque à proximité de Saint-Bénigne les basiliques de sainte Floride et du sénateur Hilaire, ainsi que une basilique dédiée à sainte Paschasie. Certains auteurs (J. Hubert, P. Gras) se sont interrogés sur une appartenance des vestiges trouvés en 1923 comme les témoignages d’une de ces basiliques. Les derniers éléments recueillis ne permettent pas d’aller dans ce sens.
|chronologie=Grégoire de Tours évoque à proximité de Saint-Bénigne les basiliques de sainte Floride et du sénateur Hilaire, ainsi qu'une basilique dédiée à sainte Paschasie. Certains auteurs (J. Hubert et P. Gras) se sont interrogés sur une appartenance des vestiges trouvés en 1923 comme les témoignages d’une de ces basiliques. Les derniers éléments recueillis ne permettent pas d’aller dans ce sens.


État I : Début XIe siècle
État I : Début XIe siècle
Les travaux de 1976-1977 ont permis à J. Marilier de démontrer que contrairement aux hypothèses de 1923, le sarcophage retrouvé au niveau de l’abside préexisté à sa construction. Ce sarcophage d’après la description de 1923 était trapézoïdal (2,10 de longueur, 0,70 à la tête et 0,56 au pied) en grès il semble correspondre au type connu localement du VIe-VIIIe siècle.
 
Nous sommes donc en présence de trois éléments distincts : un niveau de sarcophage (deux avaient été trouvé en 1923), une abside postérieure à ces sarcophages et à l’Ouest des maçonneries parallèles en retrait par rapport aux fondations du XIIe siècle que l’on ne peut pour autant mettre en relation précisément avec l’abside.  
Les travaux de 1976-1977 ont permis à J. Marilier de démontrer que, contrairement aux hypothèses de 1923, le sarcophage retrouvé au niveau de l’abside préexiste à sa construction. Ce sarcophage, d’après la description de 1923, était trapézoïdal (2,10 de longueur, 0,70 à la tête et 0,56 au pied) et en grès. Il semble correspondre au type connu localement du VIe-VIIIe siècle.
En 1867, P. Foisset, dans son article reprenant les faits historiques, mentionnait que la chapelle érigée pour les novices de l’abbaye Saint-Philibert fut transformée en paroisse et aurait bénéficié d’une relique du saint dont le culte apparaît en Bourgogne à la fin IXe et début du Xe siècle. Pour P. Foisset la première construction de Saint-Philibert remonterait à la fin du IXe siècle ou au début du Xe siècle. En 1923, X. Aubert, à partir de ses fouilles pensait de « trouver la basilique primitive » qui selon la tradition aurait été dédiée à sainte Paschasie. Il mettait en relation les structures trouvées avec les sarcophages. C’est J. Marilier qui proposa de voir avec l’abside une construction du début du XIe siècle à la faveur du développement du culte de saint Philibert.
Nous sommes donc en présence de trois éléments distincts : un niveau de sarcophage (deux avaient été trouvé en 1923), une abside postérieure à ces sarcophages et, à l’ouest, des maçonneries parallèles en retrait par rapport aux fondations du XIIe siècle, que l’on ne peut pour autant mettre en relation précisément avec l’abside.  
En 1867, P. Foisset, dans son article reprenant les faits historiques, mentionnait que la chapelle érigée pour les novices de l’abbaye Saint-Philibert fut transformée en paroisse et aurait bénéficié d’une relique du saint, dont le culte apparaît en Bourgogne à la fin IXe et au début du Xe siècle. Pour P. Foisset, la première construction de Saint-Philibert remonterait à la fin du IXe siècle ou au début du Xe siècle. En 1923, X. Aubert, à partir de ses fouilles pensait « trouver la basilique primitive », qui, selon la tradition, aurait été dédiée à sainte Paschasie. Il mettait en relation les structures trouvées avec les sarcophages. C’est J. Marilier qui proposa de voir avec l’abside une construction du début du XIe siècle, à la faveur du développement du culte de saint Philibert.
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 09:06

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Cl. M.H. liste de 1862 et arrêté du 20.08.1913
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 47.321015
Longitude 5.035249
Altitude 245 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Chevrier G. et Chaume M., Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, t. 2 (990-1124), Dijon, p. 184 (n° 296).

Hubert J., 1952, L’architecture religieuse du haut Moyen Âge, Paris, p. 63, n° 65.

Gras P., Le séjour à Dijon des évêques de Langres du Ve au IXe siècle, ses conséquences, Dijon, p. 558.

Vieillard-Troiekouroff M., 1976, Les monuments religieux de la Gaule d’après les œuvres de Grégoire de Tours, Paris, p. 116.

Sources archéologiques

Aubert X., 1935, « Fouilles de Saint-Philibert de Dijon », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 19 (1927-1932), p. 103.

Reliaud J., 1994, Rapport de sauvetage de l’église Saint-Philibert de Dijon, Dijon, SRA Bourgogne.

Sources Bibliographie

Foisset P., 1862, « Saint-Philibert de Dijon et l’architecture romane en Bourgogne », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 6, p. 1-32.

Deshouilères M., 1929, « Église Saint-Philibert », in Congrès archéologique de France, Dijon, 1928, Paris, p. 96-109.

Gras P., 1976, « Église Saint-Philibert »,Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 29 (1974-1975), p. 30-33.

Marilier J., 1978, « Saint-Philibert », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, 30 (1976-1977), p. 87-89.

Provost M. et A., La carte archéologique de la Gaule, Côte-d’Or, 21/2, Paris, p. 300.

Conservation

L’édifice actuel est fermé au public et actuellement en travaux.

Titulature actuelle

Saint-Philibert

Titulature historique

Saint-Philibert

Diocèse actuel

Dijon

Diocèse historique

Langres


Contexte d’implantation

Description

L’église Saint-Philibert, reconstruite aux XIIe et XVe siècles, est sur le flan sud de la cathédrale Saint-Bénigne, entre la rue Michelet et la rue Danton.

Structures antérieures

Deux murs parallèles ont été trouvés en 1923 lors des premières fouilles et pourraient appartenir à un édifice antérieur à l’église.

Habitat contemporain

D’abord en relation avec la nécropole, à l’extérieur du castrum, l’église s’inscrit par la suite, à partir du XIe siècle, dans le « Bourg Saint-Bénigne », au sud de l’abbaye du même nom.


Fonction

Bâtiment

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Description

Paroissiale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’église est mentionnée dans la charte n° 407 de l’évêque de Langres de 1103, où il la mentionne comme paroisse. Située dans le cimetière du « bienheureux Bénigne », il est également fait état de son appartenance à l’abbaye, tout comme l’église Saint-Jean à proximité. En 1187, la ville de Dijon est devenue commune, les assemblées de la ville se tiennent dès lors dans le cimetière de Saint-Bénigne. À partir de 1408, les cérémonies de réception du maire, entre autre, se déroulent sous le portail de l’église Saint-Philibert. L’église actuelle a été construite à l’emplacement d’un édifice antérieur, dont l’abside a été mise au jour en 1923 par X. Aubert. En 1976-1977, J. Marilier fait un certain nombre d’observations du secteur fouillé à l’occasion de l’installation d’un chauffage au sol.

DIJON, église Saint-Philibert (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

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Parties

L’abside, correspondant à cet état, a été trouvée en 1923 par X. Aubert. Lors de la reprise des fouilles, en 1994, J. Reliaud a trouvé deux murs parallèles, D et E, pouvant correspondre aux murs de 1923 plus à l’est et précédent l’abside.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

L’abside, retrouvée en 1923, a une épaisseur de maçonnerie de 1,10 m et un diamètre intérieur d’environ 4 m. J. Reliaud mentionne, pour les deux structures retrouvées en 1994, que les blocs maçonnés étaient « assez gros avec des pierres de type dalle de moyen module. Le liant dans les deux cas est constitué d’un mortier très argileux. » EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Grégoire de Tours évoque à proximité de Saint-Bénigne les basiliques de sainte Floride et du sénateur Hilaire, ainsi qu'une basilique dédiée à sainte Paschasie. Certains auteurs (J. Hubert et P. Gras) se sont interrogés sur une appartenance des vestiges trouvés en 1923 comme les témoignages d’une de ces basiliques. Les derniers éléments recueillis ne permettent pas d’aller dans ce sens.

État I : Début XIe siècle

Les travaux de 1976-1977 ont permis à J. Marilier de démontrer que, contrairement aux hypothèses de 1923, le sarcophage retrouvé au niveau de l’abside préexiste à sa construction. Ce sarcophage, d’après la description de 1923, était trapézoïdal (2,10 de longueur, 0,70 à la tête et 0,56 au pied) et en grès. Il semble correspondre au type connu localement du VIe-VIIIe siècle. Nous sommes donc en présence de trois éléments distincts : un niveau de sarcophage (deux avaient été trouvé en 1923), une abside postérieure à ces sarcophages et, à l’ouest, des maçonneries parallèles en retrait par rapport aux fondations du XIIe siècle, que l’on ne peut pour autant mettre en relation précisément avec l’abside. En 1867, P. Foisset, dans son article reprenant les faits historiques, mentionnait que la chapelle érigée pour les novices de l’abbaye Saint-Philibert fut transformée en paroisse et aurait bénéficié d’une relique du saint, dont le culte apparaît en Bourgogne à la fin IXe et au début du Xe siècle. Pour P. Foisset, la première construction de Saint-Philibert remonterait à la fin du IXe siècle ou au début du Xe siècle. En 1923, X. Aubert, à partir de ses fouilles pensait « trouver la basilique primitive », qui, selon la tradition, aurait été dédiée à sainte Paschasie. Il mettait en relation les structures trouvées avec les sarcophages. C’est J. Marilier qui proposa de voir avec l’abside une construction du début du XIe siècle, à la faveur du développement du culte de saint Philibert.




Informations sur la publication

Date juin 20, 2011
Auteur Csapin Fiche personnelle
Statut de la fiche 4. Fiche non validée
Qualité de la fiche {{#paper_quality:{{{qualite_fiche}}}}}