COUCHES-LES-MINES, abbatiale Saint-Georges
Données
Topographie{{#display_map:46.86082,4.574196|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
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Région | <tag property="Topographie[region]" value="Bourgogne">Bourgogne</tag> |
Département | <tag property="Topographie[departement]" value="Saône-et-Loire">Saône-et-Loire</tag> |
Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Couches">Couches</tag> |
Insee | <tag property="Topographie[insee]" value="71149">71149</tag> |
Adresse/Lieu-dit | Rue du Crot |
Toponyme | |
Propriétaire | Commune |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | Parcelle 291 |
Latitude | 46.86082 |
Longitude | 4.574196 |
Altitude | 320 m |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
1656, Gallia Christiana, Paris, IV, 441.
Courtépée C., Béguillet M., 1847-1848, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, Avallon, t.II, p. 497.
Gourdon A., 1957, « Le bréviaire d’Alaric de Couches-les-Mines », Mémoire de la Société pour l’Histoire du Droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, t. XIX, p. 97-99.
Charmasse de A., 1865, Cartulaire de l’Église d’Autun, p. 47.
Marilier J., Études des « Chartes de l’abbaye Saint-Pierre et Saint-Prix de Flavigny (721-1000) », S.l.n.d., ms., p. 183-184.
Sources d'archives
Bibliothèque de l’École de Médecine de Montpellier : ms. 84, ancien fond Bouhier (n°C1) provenant d’Autun.
Archives départementales de Saône-et-Loire : série O633, série Q 3929, 3932, 3935, 3940, série D 81 à 237.
Archives départementales de la Côte-d’Or : série B 11.644, B 11.881, B.11632, C 2542, 6H 553 à 557.
Sources Bibliographie
Pequegnot F., 1875, « Notice historique sur la paroisse de Couches-les-Mines », Mémoires de la Société Éduenne, p. 143 s.
Colombet A., 1972, « La priorale de Couches, découvertes archéologiques », Pays de Bourgogne, n° 76, p. 503-508, n° 77, p. 555-560.
Sapin C., 1986, La Bourgogne préromane, Paris, p. 70-75, 152, 160, 198.
Rebourg A., 1994, Carte archéologique de la Gaule, Saône-et-Loire 71/3, Paris, p. 208.
Références à la documentation graphique et photographique
Archives départementales de Saône-et-Loire : Plan de 1793.
Ligeron L., 1971, « Le temporel du prieuré Saint-Georges de Couches au XVIIIe siècle », Mémoires de la Société Éduenne, t. III-1, p. 1-48.
Conservation
L’abbaye a été divisée en plusieurs propriétés.
Titulature historique
Saint-Georges
Diocèse actuel
Autun, Chalon et Mâcon
Diocèse historique
Autun
Contexte d’implantation
Description
Le site a été complètement réaménagé au XIXe siècle faisant disparaître la majeure partie de l’édifice. Il reste visible en contrebas de la façade orientale de la Mairie, trois hautes absides accolées, l'abside principale et les deux absidioles sud. Les deux autres absidioles nord ont disparu ; cependant les caves de la mairie semblent correspondre à leur volume.
Fonction
Bâtiment
<tag property="Fonction[batiment]" value="Église abbatiale puis priorale">Église abbatiale puis priorale</tag>
Description
Monastique puis priorale début XIe siècle
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
Courtépée mentionnait l’année 755 pour la fondation de l’abbaye Saint-Georges de Couches mais aucune source n’a été trouvée pour confirmer cette affirmation. Un manuscrit de la Bibliothèque de Médecine de Montpellier, connu sous le nom de Bréviaire d’Alaric, comporte deux notes concernant l’une Saint-Georges et l’autre « Colticencis », c’est-à-dire Couches. L’exécution de ce manuscrit remonterait au VIIIe siècle, l’évêque Martin dans le texte pourrait être Martin II qui occupa sa fonction après 765 et 800 environ. En 830, l’abbaye est attestée (voir Gallia Christiana) et en 843, elle fait l’objet d’un paragraphe entier dans un diplôme de Charles le Chauve. Début XIe siècle, elle devient un prieuré dépendant du monastère de Flavigny qui se chargea de la restauration à partir de l’acte de concession de 1024-2025. COUCHES-LES-MINES, abbatiale Saint-Georges (Galerie d'images)| |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesL’édifice trapu devait avoir une nef divisée et des couloirs latéraux mesurant environ 20 m de long pour 22 m de large. Le chevet était composé d’une abside centrale plus large et plus profonde avec de part et d’autre, au Nord comme au Sud, deux absidioles collées. Il devait mesurer plus de 22 m de large. Sous les parties orientales aujourd’hui reconstruites et occupées par la mairie, subsiste une série de cryptes appelées « Caves de miracle » à l’époque moderne. Ce dernier espace accessible comprend des absidioles de plan légèrement outrepassé avec un voûtement en cul-de-four. | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieL’appareil de pierre présente une grande irrégularité avec des moellons de différentes natures. Le voûtement du niveau inférieur est régulier dans la disposition des pierres ce qui n’est pas le cas pour les soubassements des absidioles supérieures. AutresSix chapiteaux sont restés en place dans l’abside centrale mais deux seulement ont conservé leur décor et pourrait appartenir au premier état. Le premier chapiteau au nord mesure 0,32 m de haut sur une largeur de 0,29 m (mutilé) et un diamètre de 0,19/0,20 m. Les angles sont ornés de deux feuilles aux folioles très détachées les unes des autres. La nervure centrale de la feuille et les bords des folioles ont un relief bien marqué. Des dessins géométriques en creux complètent le décor tout comme la face sud possédant un motif de chevauchement de quatre demi-cercles dans un cercle. Ce dernier motif reprend un thème de travail au compas bien connu des cuves de sarcophages. Le second chapiteau au sud mesure 0,31 m de haut sur 0,23 m de large, pour une longueur de 0,36 m et un diamètre de 0,19/0,20 m. Les feuilles des angles à la différence de l’autre ne sont pas sculptées. L’une des faces nord est épannelée, l’autre présente un rang de feuilles aux folioles allongées surmonté d’un nœud en relief. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Etat II
Etat II | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesLe plan reste identique. | |
Matériaux et techniques de construction | |
MaçonnerieUne grande partie des maçonneries étant enduite, on ne distingue pas réellement les reprises de ce second état à l’extérieur. À l’intérieur, certaines maçonneries encore visibles pour des arcs, avec des claveaux longitudinaux, peu épais pourraient appartenir à ce second état. En revanche, on peut voir contre l’abside centrale deux contreforts en grand appareil attestant cette fois d’une reconstruction d’un troisième état que l’on peut resituer au XIIe siècle. AutresLe décor de l’abside était composé d’arcatures à double rangée de claveaux avec colonnes et chapiteaux encadrant les fenêtres. | |
Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
État I : Fin VIIIe siècle
Sans autre considération archéologique (son étude complète reste à faire), on doit tenir compte du plan du chevet avec les formes outrepassées qui renvoie à d’autres édifices comme de Saint-Jean de Mustaïr avec ses cinq absides de la fin du VIIIe siècle. L’édifice complet devait avoir un plan aux proportions très « ramassées » caractéristique du haut Moyen Âge. D’autre part, si l’on considère les sculptures réemployées, la forme générale des feuilles se détachant des autres faces par un filet ainsi que la facture générale du premier chapiteau rappellent certains chapiteaux du VIIIe siècle de l’Italie du nord. Ces éléments pourraient appartenir donc à la construction de l’abbaye mentionnée au VIIIe siècle.
État II : Début du XIe siècle
Les remaniements dans l’abside témoignent d’une reprise de l’architecture et de son décor avec notamment la présence d’arcatures à double rouleaux dans l’abside centrale. Les profils de certaines impostes à cartouche témoignent d’une réalisation du XIe siècle. Les chapiteaux ont été retouchés lors de leur réemploi dans cette construction. On peut supposer que dans ce second état le plan de la nef a été modifié et agrandi vers l’Ouest.
Informations sur la publication
Date | juin 20, 2011 |
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Auteur | Csapin Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 3. En cours de relecture |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:{{{qualite_fiche}}}}} |