« CLERMONT-FERRAND, cathédrale Saint-Vital-Saint-Agricol » : différence entre les versions

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Version du 30 juin 2011 à 15:10

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Place de la Victoire
Toponyme
Propriétaire Etat
Protection de l'édifice Cl. MH 1862
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
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Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Favreau R., Michaud J., Mora B., 1995, Corpus des inscriptions de la France médiévale 18, Allier, Cantal, Loire, Haute-Moire, Puy-de-Dôme, Paris, n° 13, p. 160-162.

Sources indirectes

Grégoire de Tours, Histoire des Francs, II, 16, trad. R. Latouche, Paris 1999, p. 105-106 ; II, 21, trad. p. 108.

Sources archéologiques

Chevalier P. et alii, 1999, Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Prospection thématique 1999, Clermont-Ferrand. Chevalier P. (dir.), 2000, "Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Rapport de la fouille programmée 2000", Clermont-Ferrand.

Chevalier P. (dir.), 2002, Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Rapport intermédiaire de la fouille programmée trisannuelle – 2001, Clermont-Ferrand/DRAC Auvergne.

Chevalier P. (dir.), 2003, Clermont-Ferrand – crypte de la cathédrale (F-63). Rapport intermédiaire de la fouille programmée trisannuelle – 2002, Clermont-Ferrand/DRAC Auvergne.

Sources d'archives

Visio monachi Rotberti, BMIU Clermont-Ferrand, ms. 145, fol. 130 v.-134.

Sources Bibliographie

Gonod M., 1839, "Note historique de la cathédrale de Clermont", Annales Scientifiques Littéraires et Industrielles de l’Auvergne, p. 37.

Mallay A., 1869, "De quelques découvertes faites ces derniers temps à la cathédrale de Clermont", La semaine religieuse de Clermont, 2e année/n° 20, 30 octobre, p. 310.

Ranquet H. du, 1924, "Clermont-Ferrand, la cathédrale", Actes du Congrès Archéologique de France, Clermont, p. 9.

Vieillard-Troïekouroff M., 1960, "La cathédrale de Clermont du Ve au XIIIe siècle", Cahiers archéologiques 11, p. 224.

Chevalier P., 2001, "La crypte de la cathédrale de Clermont : nouvelles approches", Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa 32, p. 133-146.

Arnaud P., 2001, "Clermont-Ferrand, places de la Victoire et de la Bourse et leurs abords", Bilan scientifique de la région Auvergne 1999, Clermont-Ferrand, DRAC-SRA, p. 72-76.

Chevalier P., 2003, "Clermont-Ferrand, cathédrale, la crypte", Congrès archéologique “Basse Auvergne – Grande Limagne”, Clermont-Ferrand 2000, Paris, p. 135-140.

Chevalier P. et Maquet A., 2003, "Les installations liturgiques en Basse Auvergne : découvertes récentes : des autels, des armoires, des chancels, des tombeaux", Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa 34, p. 135-140.

Chevalier P., 2005, "L’archéologie du bâti appliquée à la révision d’une fouille ancienne, celle de la crypte de la cathédrale de Clermont", in I. Parron-Kontis et N. Reveyron (éd.), Actes de la table-ronde “L’archéologie du bâti : pour une harmonisation des méthodes”, Saint-Romain-en-Gal, 2001, Paris, Errance, p. 87-94.

Conservation

Les fondations de la cathédrale gothique puis l'installation du chauffage par le sol au XIXe siècle ont laissé peu de choses subsister de l'état primitif du bâtiment, qu'elle recouvre. Les vestiges les plus anciens sont ceux de la crypte, au chevet.

Titulature actuelle

Notre-Dame de l'Assomption

Titulature historique

Saint-Vital-Saint-Agricol jusqu'au Xe siècle puis Notre-Dame et Saint-Vital-Saint-Agricol

Diocèse actuel

Clermont-Ferrand

Diocèse historique

Clermont


Contexte d’implantation

Description

La cathédrale est située au sommet de la butte volcanique, dans une légère dépression, dans l’enceinte restreinte de l’Antiquité tardive.

Structures antérieures

Le fond d'un bassin antique révêtu de mortier hydraulique a été observé sous les fondations orientales de la crypte.


Fonction

Bâtiment

<tag property="Fonction[batiment]" value="Cathédrale">Cathédrale</tag>

Description

Episcopale et baptismale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

La cathédrale n'est connue pour ses deux premiers états que par les textes et l'épigraphie, pour les deux états suivant les vestiges sont limités au chevet de l'édifice. La crypte avait été soit comblée à l’aide de matériaux de construction soit emplie de blocage de mortier et de divers massifs maçonnés, lors de l’établissement des fondations du chœur de la cathédrale gothique dans les années 1270-1280. Une partie fut redécouverte en octobre 1855 et le reste dans les années 1908-1911. Une restauration partiellement erronée suivit puis l'aménagement en 1948 d'un accès qui fit disparaître celui d'origine au Nord.

CLERMONT-FERRAND, cathédrale Saint-Vital-Saint-Agricol (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
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Plan

Plan longitudinal

Parties

La cathédrale cruciforme paléochrétienne dont rien ne subsiste était charpentée. Selon Grégoire de Tours, elle mesurait 150 pieds de long, 60 de large et 50 de haut soit environ 44 x 18 m pour environ 16 m de hauteur à l’intérieur. Il indique qu'il y « a 42 fenêtres, 70 colonnes et 8 portes ».

Matériaux et techniques de construction

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Décor

Grégoire de Tours indique que "les murs de l’abside ont été décorés d’une mosaïque faite de nombreuses variétés de marbre" : un opus sectile pariétal.

Installations liturgiques

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Siège

Une chaire épiscopale de forme et d'emplacement inconnus est attestée par Grégoire de Tours. EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Etat II

Etat II
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Plan

Plan longitudinal

Parties

On peut avoir restauré la basilique cruciforme après l'incendie qui l'aurait détruite en 761 ou adopté un plan différent.

Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

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Délimitation

Des fragments de chancel sculptés d'entrelacs (plaques ajourées ou non, piliers) peuvent avoir trouvé leur place dans l'église reconstruite à l'époque carolingienne, mais dans une phase postérieure à la réfection.

Autel

Une des plaques épaisses de la même série de sculptures doit avoir appartenu à un autel-caisse, non situé EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Etat III

Etat III
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Plan

Plan longitudinal

Parties

Une grande abside charpentée de 13 m de diamètre, partiellement reconnue, terminait une nef qui possédait donc probablement 3 vaisseaux. Deux légers ressauts intérieurs assez larges marquaient l'arc triomphal.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Le mur de l'abside construit en petit appareil de moellons mal équarris noyé dans le mortier, mesurait 80 cm d'épaisseur. Les ressauts de l'arc triomphal était construits en moyen appareil de blocs de grès et dômite, avec des joints de mortier très fin chargé en sable de grès rosé, assez épais et presque rubannés.

Sol

Un bourrelet de mortier blanchâtre marque l'emplacement du sol disparu (lit de mortier simple ou support d'un dallage ou autre ?) à la cote 406 m.

Couverture

Une abside de cette taille était nécessairement charpentée. EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Délimitation

Les éléments cités précédemment doivent avoir subsisté dans cet état (à moins qu'ils ne datent de cette période)

Autel

Idem. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Etat IV

Etat IV
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Plan

Plan longitudinal

Parties

Sous l'abside, la crypte se compose d’une salle rectangulaire, empâtée dans un épais mur courbe, dont la partie centrale, carrée, était divisée par 4 paires de colonnes en 3 vaisseaux, dont les voûtes d’arêtes retombaient au Nord et au Sud sur deux files de 4 colonnes adossées au murs latéraux. Elle comporte à l'Est trois absides, celle du centre plus large et profonde, voutées de trois berceaux parallèles. Deux hautes baies voûtées donnaient accès à la salle depuis un déambulatoire semi-annulaire voûté en berceau, qui cernait l’ensemble et ouvrait sur 4 ‘chapelles’ grossièrement rectangulaires par des arcs. Les extrémités occidentales du déambulatoire aboutissaient à deux escaliers latéraux coudés permettant de pénétrer dans la crypte depuis la nef au rez-de-chaussée de la cathédrale.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Les fondations visibles à l'Est sont formées de gros blocs antiques taillés ou même moulurés voire sculptés (un est inscrit). Le substrat volcanique friable, assez facile à travailler, a été partiellement creusé ; il présentait visiblement un pendage léger vers l'Est. Les murs de la salle de la crypte sont construits en moyen appareil, en blocs taillés souvent de remploi, de grès, de calcaire et de dômite essentiellement. Le mortier est très chargé en pouzzolane, provenant du sable de la Tiretaine, et qui a un effet hydraulique ; on y trouve aussi de multiples charbons de bois. Une assise de réglage en briques de remploi mêlées de quelques tegulae marque la naissance des voûtes de la salle centrale. Les parements du déambulatoire sont édifiés en petit appareil bien assisé de moellons espacés parfois en épis, à joints gras et débordants. Les 'chapelles' ont été intérieurement enduites à l'époque suivante et leur technique de construction en petit appareil est moins lisible. Les voûtes ont toutes conservé des traces de cintres à bois courts. Un badigeon de lait de chaud recouvre les maçonneries de la salle et de ses accès.

Sol

Un dallage de grès fin où l'emplacement des 16 colonnes était indiqué par un cercle gravé au compas couvrait le sol de la salle, dont la partie orientale était surélevée d'un degré à l'aplomb des arcs d'ouvertures des trois absides. Le sol du déambulatoire semble avoir été le substrat de tuff-ring, creusé et aplani. Les 'chapelles' possédaient un sol de mortier de chaux. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Autel

Un massif maçonné est appuyé au fond de l'abside rectangulaire centrale de la salle de la crypte. Il n'est pas possible d'assurer qu'il n'appartient pas plutôt au mobilier de l'état roman, ce que pourrait indiquer la présence d'un tuyau de terre cuite destiné à l'évacuation du lavabo. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

Trois châsses en or et pierres précieuses, détruites à la Révolution, correspondaient à l'état II. Une inscription les datait de la 18e année du règne de Charlemagne ; ce dernier et le comte Itier avaient fait une donation d’or et de pierres précieuses pour leur confection. La fameuse Majesté de la Vierge en or réalisée par l'orfèvre Alleaume pour Etienne II appartenait, elle, à l'état III.


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Etat I : vers 450, selon le témoignage de Grégoire de Tours.

Etat II : années 760, d'après les textes et les inscriptions sur les châsses disparues.

Etat III : sous l'épiscopat d'Etienne III (942-984), d'après la Visio monachi Rotberti et les inventaires des trésors de la cathédrale de la fin du Xe siècle.

Etat IV : années 980-1020, d'après des datations radiocarbone et le texte d'Helgaud de Fleury sur Saint-Aignan d'Orléans (1029).




Informations sur la publication

Date novembre 28, 2010
Auteur Pchevalier Fiche personnelle
Statut de la fiche 4. Fiche non validée
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