CLERMONT-FERRAND, église Saint-Antolien
Données
Topographie{{#display_map:45.78343,3.08225|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Insee | 63113 |
Adresse/Lieu-dit | 8 Rue Sainte-George, 63000, Clermont-Ferrand |
Toponyme | |
Propriétaire | |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 45.78343 |
Longitude | 3.08225 |
Altitude | 372 |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
Grégoire de Tours, Liber in gloria Martyrum, 64, in Teil II. Miracula et opera minora, I, texte établi par Krusch B., MGH. SS rer. Merov. I, 2, Hanovre, 1885, « De eodem, et de sepulchro Vitalinae virginis », p. 531-532.
Libellus de ecclesiis Claromontanis, in Passiones vitaeque sanctorum aevi merovingici (V), texte établi par Krusch B. et Levison W., MGH. SS rer. Merov. VII, Hanovre, 1913, p. 456- 467, ici n° 8, p. 459.
Sources Bibliographie
Prévot F., 1989, "Clermont", dans Prévot F., Barral-i-Altet X., Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, VI, Province ecclésiastique de Bourges (Aquitania Prima), éditions De Boccard, Paris, p. 35.
Alfonso G., 2006, « Clermont-Ferrand, 8-10 rue Sainte-Georges », Bilan Scientifique Régional de l’Auvergne, DRAC-SRA, 2006, p. 86.
Gauthier F., 2007, « Clermont-Ferrand, 8-10 rue Sainte-Georges », Bilan Scientifique Régional de l’Auvergne, DRAC-SRA, p. 84-85.
Chevalier P., Gauthier F. avec des remarques de Prévot F., 2014, « Clermont », in Prévot F., Gaillard M. et Gauthier N. (dir.), Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, XVI. Quarante ans d’enquête (1972-2012). 1. Images nouvelles des villes de la Gaule, éditions De Boccard, Paris, p. 81-86, ici p. 85.
Conservation
L'édifice a disparu.
Titulature historique
Saint-Antolien puis Saint-Gall (entre le VIe et le Xe s.)
Diocèse actuel
Clermont-Ferrand
Diocèse historique
Clermont
Contexte d’implantation
Description
L’édifice se situait au nord-ouest de la butte centrale de Clermont, sur les bords de la Tiretaine, dans le vicus christianorum. Des vestiges identifiés à la basilique du VIe siècle ont été découverts en 2005- 2006, sur une parcelle longée par la rue Sainte-George et située en face de l’établissement Saint-Alyre.
Structures antérieures
L’église s’implante dans un quartier suburbain encore mal connu archéologiquement de la ville d’Augustonemetum, où des zones artisanales alternaient avec des aires funéraires.
Fonction
Description
Basilique funéraire, martyriale, avec des inhumations ad sanctos.
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
Basilique suburbaine disparue de fonction funéraire et martyriale. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesGrégoire de Tours évoque un templum probablement basilical, qui comportait une tour(-lanterne ?) au-dessus de l'autel. | |
Matériaux et techniques de construction | |
ActivitéConstruction. MaçonnerieUne maçonnerie orientée ouest/est, épaisse de 0,65 m, est interprétée comme le mur gouttereau nord de l’édifice. Ce mur construit en moellons d'arkose et de pierres volcaniques était enduit intérieurement de mortier de chaux. Il était bordé à l'extérieur par un large caniveau. SolL'intérieur (de la nef ?) était couvert d'un sol en mortier de tuileau qui a été refait une fois selon les mêmes modalités. AutresLa turris évoquée par Grégoire de Tours, au-dessus de l'autel, également nommée machina, est généralement interprétée comme une tour-lanterne partiellement construite en bois. Son ampleur est difficile à imaginer. Ses arcs étaient soutenus par des colonnes en marbre de Paros et d’Héraclée : Erectis tamen parietibus, super altare aedis illius turrem ac columnis Pharis Heracliisque transvolutis arcubus erexerunt... - s'il ne s'agissait pas des colonnades de la nef. DécorL'église était ornée de peintures pour certaines figurées : ... miram camerae fucorum diversitatibus imaginatam adhibentes picturam."" | |
Installations liturgiques | |
Cuve baptismaleLa basilique est située à proximité du baptistère du vicus christianorum dont l’existence est attestée au VIe siècle par Grégoire de Tours. Toutefois rien n'indique une relation entre les deux édifices. AutelL’autel est cité par Grégoire de Tours mais non décrit. CiboriumLa tour(-lanterne ?) édifiée au-dessus de l’autel a parfois été interprétée comme un ciborium, porté par des colonnes de marbre. Cette hypothèse est difficile à soutenir. | |
Sépultures | |
EmplacementUne aire funéraire se développait au nord du bâtiment identifié à la basilique Saint-Antolien. StructureAu moins trois rangées de sarcophages trapézoïdaux en trachyte, étaient alignées contre le caniveau bordant le mur. Ces sépultures ne représentent qu'une partie de l'ensemble, fouillé dans le cadre de l'archéologie préventive. | |
Inscriptions | |
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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
Mention dans l’œuvre de Grégoire de Tours et mention dans le Libellus de ecclesiis Claromontanis. La basilique dédiée au martyr Antolianus a été édifiée entre 515 et 525 par l’épouse (Placidina) et par la sœur (Alchima) d’Apollinaire, fils de Sidoine Apollinaire. Le lieu de culte a fait l’objet de réfections entreprises par l’évêque Avit Ier. Cet édifice a probablement reçu, au VIIe siècle, la tombe de l’évêque Gallus II (v. 650-v. 656). Celle-ci a vraisemblablement engendré un changement de titulature de l’édifice, si bien qu’au Xe siècle, le Libellus de ecclesiis Claromontanis mentionne dans ce même secteur une église Saint-Gall où reposent les corps des saints Antolianus et Gallus (à moins de considérer que le corps d’Antolianus n’ait été transféré dans une église dédiée à saint Gall avant cette date).
Interprétation
La basilique funéraire est construite dans le vicus christianorum. Son évolution au cours du haut Moyen Âge est incertaine. L'édifice était déjà dans un état vétuste au temps de Grégoire de Tours, mais on ne connait pas encore la/les date/s de sa disparition. Le bâtiment fouillé aurait été abandonné à la fin de la période carolingienne. Cependant, l'église devenue Saint-Gall paraît être encore en fonction au Xe s.
Informations sur la publication
Date | mai 2, 2017 |
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Auteur | Pchevalier Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 5. Fiche validée |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:1. Fiable}} |