CHAUX-DU-DOMBIEF (LA), église Saint-Vincent d’Ilay

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Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Lac d’Ilay ou de la Motte, île de la Motte
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice I.S.M.H. de l’ensemble de l’île depuis le 7.02.1991
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel A 05 parcelles 527-528
Latitude 46.623046
Longitude 5.895294
Altitude 775 m

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Sources historiques et identification

Sources archéologiques

Mordefroid J.-L., 1992, Bilan scientifique, Ministère de la Culture, p. 54.

Mordefroid J.-L.,, Horrillo Escobar J., Bully S. et al., 1993, Prieuré Saint-Vincent d'Ilay (F-39) : prospections et sondages (1988-1989, fouille programmée (1990-1992), année complémentaire (1993). Prieuré Saint-Vincent d'Ilay, doc. dact.

Mordefroid J.-L., 1993, Bilan scientifique, Ministère de la Culture, p. 52-53.

Mordefroid J.-L., 1994, Bilan scientifique, Ministère de la Culture, p. 64.

Mordefroid J.-L., 1997, Bilan scientifique, Ministère de la Culture, p. 51-52.

Sources Bibliographie

Rousset A., 1858, Dictionnaire historique, géographique et statistique des communes du Jura, 1853-1856, t. VI, p. 76-77.

Mordefroid J.-L., Cohen A.-S. de, 1990, « Chronique archéologique : deux chantiers de fouille en 1989 : prieuré d’Ilay, la Comédie à Lons-le-Saunier », Travaux de la Société d’Émulation du Jura 1989, p. 49-54.

Mordefroid J.-L., Bully S., 1995, « Prieuré Saint-Vincent d’Ilay », in Éclats d’histoire. 25000 ans d’héritage 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, Besançon, , p. 356-360.

Mordefroid J.-L., 1998, « Les tombes Ad sanctos du monastère carolingien d’Ilay (Chaux-du-Dombief, Jura), 'Travaux de la Société d’Émulation du Jura', Lons-le-Saunier, p. 31-40.

Rothe M.-P., 2001, Carte archéologique de la Gaule, le Jura 39, Paris, p. 286-287.

Conservation

L’église a été détruite au XVIIe siècle.

Titulature historique

Saint-Vincent, Saint-Marin et Saint-Brice.

Diocèse actuel

Saint-Claude

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

Le prieuré Saint-Vincent d’Ilay a été établi sur l’île de la Motte, non loin de la berge du lac du même nom, situé au pied du troisième plateau du massif jurassien occidental. L’île était reliée à la berge par une chaussée, aujourd’hui immergée.

Structures antérieures

Une étude palynologique du lac a mis en évidence une occupation humaine protohistorique (Néolithique et âge du Bronze) sur l’île.


Fonction

Bâtiment

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Description

Monastique ? Prieurale au XIIe siècle.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Une tradition sans réel fondement fait remonter la colonisation de ce secteur au Haut Moyen Âge et attribue la fondation d’un monastère, qui aurait abrité une vingtaine de moine, au moine Didier, disciple de l’abbé de Saint-Oyend-de-Joux Antidiole (VIe siècle). La fouille programmée menée sur le site entre 1990 et 1995 a permis de constater l’édification de l’église prieurale à l’époque carolingienne (Ilay I : v. 880-v. 1020). Après sa destruction par un incendie, deux églises lui ont succédé. Le prieuré fut uni à Gigny à la fin du XIIe siècle, qui transféra l’établissement sur la terre ferme au XVIe siècle.

CHAUX-DU-DOMBIEF (LA), église Saint-Vincent d’Ilay (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

L’église primitive s’inscrivait dans un rectangle d’environ 11 m x 8,5 m. Le fragment d’un mur conservé appartiendrait à la façade de l’édifice. Au nord, à l’est et au sud, deux sépultures délimiteraient l’emprise d’un chevet.

Matériaux et techniques de construction

Activité

Construction? EmptyData.png

Sol

Le substrat, rechapé par un lit de mortier, constituait un niveau de sol. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

Deux sépultures (se 156 et 87) encadrant le chœur de l’église Ilay II ont été fouillées. La première est située au pied de la section est du mur porteur nord, la seconde au pied et au sud du chevet de l’église.

Structure

La première de ces tombes (se 156), orientée Est-Ouest, maçonnée, est de forme grossièrement ovoïde (1,70 m de longueur, largeur < 0,43 m-0,27 m>). Les moellons qui la composent sont de forme rectangulaire et montés en lits de poses horizontaux. Elle a été datée des années 777-993, avec un pic de probabilité en 883.

La seconde est une tombe anthropomorphe maçonnée, également orientée, de forme trapézoïdale légèrement ovoïde, dotée d’une loge céphalique désaxée. Elle est constituée de blocs calcaires moyens et grands, à peine dégrossis. Une unique dalle de 0,10 m de largeur ferme le coffre à son extrémité est. Elle a été datée des années 985-1160, avec un pic de probabilité en 1019.

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : v. 850 – v. 1020 (Ilay I).

La chronologie relative, la typologie des tombes et la datation radiocarbone de deux sépultures perturbées par la fondation du collatéral nord et de l’absidiole sud d’Ilay II, permettent de proposer cette phase chronologique pour la construction de l’édifice Ilay I.

États postérieurs : Ilay II est datée des XIe –XIIe siècles et Ilay III des XIIe-XVe siècles.




Informations sur la publication

Date novembre 7, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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