CHASTEL-SUR-MURAT, église Saint-Antoine

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Données

Topographie

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Pays
Région
Département
Commune
Insee 15044
Adresse/Lieu-dit Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, 15300 Chastel-sur-Murat, France
Toponyme
Propriétaire
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 688.62
Longitude 6447.11
Altitude 1190

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Jean Pagès-Allary signale la découverte d’environ cinq mille tessons datant de l’Antiquité tardive, dont notamment de la dérivée de sigillée paléochrétienne languedocienne ainsi que de la sigillée d’Argonne. La céramique des VIe-VIIe siècles était également abondante. Le mobilier métallique était relativement riche. Plusieurs objets de parures, dont trois cingula (un en forme d’amphore, le deuxième delphiniforme, le troisième arborant un dard et un rais de cœur), s’apparentent à des éléments de ceinturons militaires.

Sources archéologiques

établissement fortifié de hauteur, dans la tradition des forteresses connues ailleurs en Auvergne (Saint-Victor de Massiac, Tourzel-Ronzières, La Couronne à Molles, etc.). La proximité d’une voie (reliant Brioude à Figeac) peut constituer l’une des clés de lecture du site. La forteresse de l’Antiquité tardive a probablement été dévolue à la surveillance du territoire, mais cette fonction ne devait pas être unique. Elle a accueilli une voire des garnisons militaires à la charnière du IVe et du Ve siècle, comme l’atteste semble-t-il le mobilier métallique recueilli. L’occupation du plateau connaît peut-être un changement de statut au cours du VIe siècle, sinon dès le siècle précédent. L’abondance de la céramique mérovingienne suggère l’existence d’une occupation pérenne, compatible avec des fonctions résidentielles.

Sources d'archives

le site a fait l’objet de nombreuses campagnes de fouilles au cours des deux premières décennies du XXe siècle, d’abord par Jean-Baptiste Delort, ensuite par Jean Pagès-Allary. Les fouilleurs signalent la présence d’une aire funéraire occupée dès le Ve siècle ainsi qu’au cours de la période mérovingienne. Ils font également état de la découverte de nombreuses « cases » en pierres sèches dont la datation et la fonction sont très incertaines. Ils récoltent par ailleurs un mobilier céramique et métallique abondant. Les résultats de ces fouilles ont été synthétisés dans les années 1990 par Jean-Luc Boudartchouk. Les auteurs des différentes fouilles, et Jean-Luc Boudartchouk à leur suite, identifient alors une forteresse militaire édifiée à la charnière du IVe et du Ve siècle. Les sondages conduits en 2000 par Jean-Luc Boudartchouk ont permis de localiser plus précisément ce qui semble être le cœur de l’occupation de la fin de l’Antiquité et de la période mérovingienne. L’occupation est caractérisée par un bâtiment manifestement doté d’un système de chauffage et d’une couverture en tuiles. À cette occupation est également associé un fossé barrant la crête sommitale qui, d’après l’auteur des fouilles, commence à se combler à l’époque mérovingienne (Boudartchouk 2000, p. 20). Il suggère d’ailleurs d’associer ce fossé à l’occupation militaire du plateau pressentie pour la fin du IVe siècle.

Sources Bibliographie

Arnaud P., Chastel-sur-Murat, chapelle Saint-Antoine. Rapport de surveillance archéologique de travaux. Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand, 1996. Boudartchouk J.-L.,« Un exemple de « castellum » auvergnat : le site de hauteur de Chastel-sur-Murat (Cantal) », in Fizellier-Sauget B. (dir.), L’Auvergne de Sidoine Apollinaire à Grégoire de Tours, Actes des XIIIe journées d’archéologie mérovingienne (Clermont-Ferrand, 3-6 octobre 1991), Clermont-Ferrand, 1999, p. 83-108. Boudartchouk J.-L., Sondages d’évaluation programmés sur le site de Chastel-sur-Murat. Document final de synthèse. Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand, 2000. BoudArtchouk J.-L., « Jean Pagès-Allary et les travaux de la commission des enceintes de la société préhistorique française : un apport archéologique décisif sur les sites perchés de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Âge », Revue de la Haute Auvergne, 66, 2004, p. 391-460. Delort J.-B., « Rapport de fouilles de Chastel-sur-Murat », Bulletin de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences, 1905, p. 1140-1144.

Conservation

l'église de Saint-Antoine, dont l'architecture actuelle date essentiellement du XVème siècle, est le seul bâtiment encore en élévation sur le plateau.




Contexte d’implantation

Description

édifice religieux de plan inconnu. la forteresse était circonscrite à l’intégralité du plateau, soit une superficie d’environ 2,4 ha. Le sommet de la butte est partagé entre différents replats, l’église occupant le point culminant. .fin IVe-Ve siècle - ? le plateau est occupé semble-t-il dès le Néolithique et durant toute la Protohistoire. Au cours du Haut-Empire, l’occupation est moins intense et relève manifestement d’une fréquentation ponctuelle. Elle n’est représentée que par de rares fragments de céramique sigillée, une monnaie, une fibule ainsi que par une tête de Vénus en terre blanche (CAG 15, p. 95-96). une aire funéraire se développait sur un replat situé au sud-est du plateau.



Fonction

Description

le destin du site au cours de la période carolingienne est inconnu. Le castellum est cité au XIe siècle et une famille seigneuriale est connue en 1061-1062 par un acte du cartulaire de Sainte-Foy de Conques. L’actuelle chapelle Saint-Antoine existait probablement déjà et dépendait alors du château. À la fin du XIIIe siècle, elle possédait un statut paroissial. Le château prenait place sur une petite motte construite directement au sud de l’église (Boudartchouk J.-L. 2000, p. 85).


Informations générales

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CHASTEL-SUR-MURAT, église Saint-Antoine (Galerie d'images)|


Articulation en états

Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Informations sur la publication

Date janvier 1, 1970
Auteur Pchevalier Fiche personnelle
Statut de la fiche 2. En cours de saisie
Qualité de la fiche {{#paper_quality:1. Fiable}}