CHASTEL-SUR-MURAT, église Saint-Antoine
Données
Topographie{{#display_map:688.62,6447.11|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Insee | 15044 |
Adresse/Lieu-dit | |
Toponyme | |
Propriétaire | |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | 688.62 |
Longitude | 6447.11 |
Altitude | 1190 |
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Sources historiques et identification
Sources d'archives
- le site a fait l’objet de nombreuses campagnes de fouilles au cours des deux premières décennies du XXe siècle, d’abord par Jean-Baptiste Delort, ensuite par Jean Pagès-Allary. Les fouilleurs signalent la présence d’une aire funéraire occupée dès le Ve siècle ainsi qu’au cours de la période mérovingienne. Ils font également état de la découverte de nombreuses « cases » en pierres sèches dont la datation et la fonction sont très incertaines. Ils récoltent par ailleurs un mobilier céramique et métallique abondant. Les résultats de ces fouilles ont été synthétisés dans les années 1990 par Jean-Luc Boudartchouk. Les auteurs des différentes fouilles, et Jean-Luc Boudartchouk à leur suite, identifient alors une forteresse militaire édifiée à la charnière du IVe et du Ve siècle. Les sondages conduits en 2000 par Jean-Luc Boudartchouk ont permis de localiser plus précisément ce qui semble être le cœur de l’occupation de la fin de l’Antiquité et de la période mérovingienne. L’occupation est caractérisée par un bâtiment manifestement doté d’un système de chauffage et d’une couverture en tuiles. À cette occupation est également associé un fossé barrant la crête sommitale qui, d’après l’auteur des fouilles, commence à se combler à l’époque mérovingienne (Boudartchouk 2000, p. 20). Il suggère d’ailleurs d’associer ce fossé à l’occupation militaire du plateau pressentie pour la fin du IVe siècle.
Sources Bibliographie
Arnaud P., Chastel-sur-Murat, chapelle Saint-Antoine. Rapport de surveillance archéologique de travaux. Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand, 1996. Boudartchouk J.-L.,« Un exemple de « castellum » auvergnat : le site de hauteur de Chastel-sur-Murat (Cantal) », in Fizellier-Sauget B. (dir.), L’Auvergne de Sidoine Apollinaire à Grégoire de Tours, Actes des XIIIe journées d’archéologie mérovingienne (Clermont-Ferrand, 3-6 octobre 1991), Clermont-Ferrand, 1999, p. 83-108. Boudartchouk J.-L., Sondages d’évaluation programmés sur le site de Chastel-sur-Murat. Document final de synthèse. Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand, 2000. BoudArtchouk J.-L., « Jean Pagès-Allary et les travaux de la commission des enceintes de la société préhistorique française : un apport archéologique décisif sur les sites perchés de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Âge », Revue de la Haute Auvergne, 66, 2004, p. 391-460. Delort J.-B., « Rapport de fouilles de Chastel-sur-Murat », Bulletin de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences, 1905, p. 1140-1144.
Conservation
l'église de Saint-Antoine, dont l'architecture actuelle date essentiellement du XVème siècle, est le seul bâtiment encore en élévation sur le plateau.
Contexte d’implantation
Description
le site prend place sur un neck basaltique de forme ovoïde, limité par des falaises très abruptes.
Fonction
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]] |
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Articulation en états
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Informations sur la publication
Date | janvier 1, 1970 |
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Auteur | Pchevalier Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 2. En cours de saisie |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:1. Fiable}} |