« CAMBRAI, Saint-Pierre-Saint-Aubert » : différence entre les versions

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|bibliographie=Charles Mériaux, « Sépultures, reliques et mémoire des évêques de Cambrai (VIe-XIe siècles) », dans Michel Margue et al. (dir.). Sépulture, mort et représentation du pouvoir au Moyen Age, Luxembourg, 2006, p. 135-169.
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B. Machut, "Cambrai de la Gaule à l'An Mil",  Archeologia, 360, 1999, p. 19.
|bibliographie=A. Leblon, "Saint-Géry-Saint-Aubert; présentation historique" et M. Paget (avec la col. d'A. Leblon et B. Flrorin), "Eglise St-Géry-Cambrai. Hypothèse topographique de l'origine au XVIIIe s. " dans dans B. Florin, A. Leblon, M. Paget, Les églises Saint-Géry de Cambrai, Cambrai, 1986.
Charles Mériaux, « Sépultures, reliques et mémoire des évêques de Cambrai (VIe-XIe siècles) », dans Michel Margue et al. (dir.). Sépulture, mort et représentation du pouvoir au Moyen Age, Luxembourg, 2006, p. 135-169. Charles Mériaux, Gallia irradiata. Saints et sanctuaires dans le nord de la Gaule au haut Moyen Âge, p. 262-263.
|titulature_actuelle=Saint-Géry (depuis 1802).
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|titulature_historique=Saint-Pierre, Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Saint Aubert (XIe s.)
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{{Contexte
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 08:55

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit 6 rue Saint-Aubert
Toponyme
Propriétaire Commune de Cambrai
Protection de l'édifice 1919/11/26 : classé MH (église construite de 1648 à 1765).
Références cartographiques IGN 1/25 000e 2507E
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel Parcelle 877 - Feuille 000 AP 01
Latitude 50.176544
Longitude 3.231101
Altitude 60 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Vita Autberti, éd. GHESQUIÈRE, l. IV, c. 29, 561-562 (repris dans Gesta episcoporum Cameracensium, éd. BETHMANN, l. I, c. 20, 409); ibid., c. 33, 563-564 (repris dans Gesta episcoporum Cameracensium, éd. BETHMANN, c. 113, 450); Gesta episcoporum Cameracensium, éd. BETHMANN, l. I, c. 49, 418 (sépulture de Thierry); ibid., c. 61, 422 (de Rothade); ibid., c. 88, 433 (d’Ansbert); ibid., c. 119, 454 (d’Erluin); ibid., l. II, c. 9, 453-454.

Sources archéologiques

B. FLORIN, "Saint-Géry-Saint-Aubert; présentation archéologique" dans B. Florin, A. Leblon, M. Paget, Les églises Saint-Géry de Cambrai, Cambrai, 1986, p. 28-36, en part. p. 30.

B. Machut, "Cambrai de la Gaule à l'An Mil", Archeologia, 360, 1999, p. 19.

Sources Bibliographie

A. Leblon, "Saint-Géry-Saint-Aubert; présentation historique" et M. Paget (avec la col. d'A. Leblon et B. Flrorin), "Eglise St-Géry-Cambrai. Hypothèse topographique de l'origine au XVIIIe s. " dans dans B. Florin, A. Leblon, M. Paget, Les églises Saint-Géry de Cambrai, Cambrai, 1986. Charles Mériaux, « Sépultures, reliques et mémoire des évêques de Cambrai (VIe-XIe siècles) », dans Michel Margue et al. (dir.). Sépulture, mort et représentation du pouvoir au Moyen Age, Luxembourg, 2006, p. 135-169. Charles Mériaux, Gallia irradiata. Saints et sanctuaires dans le nord de la Gaule au haut Moyen Âge, p. 262-263.


Titulature actuelle

Saint-Géry (depuis 1802).

Titulature historique

Saint-Pierre, Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Saint-Aubert (XIe s.)

Diocèse actuel

Cambrai

Diocèse historique

Cambrai


Contexte d’implantation

Description

C’est dans cette église (appelée ecclesia au XIe siècle), dédiée à Saint-Pierre et dont on ne connaît pas l'époque de construction, que l’évêque Aubert fut inhumé en 667/674. Par la suite, Thierry († 863), Rothade († 887), Ansbert († 971) puis Erluin († 1012) y trouvèrent leur sépulture.

Habitat contemporain

En dehors des murs de la cité jusqu'au IXe siècle; incluse ensuite dans la nouvelle enceinte.


Fonction

Bâtiment

<tag property="Fonction[batiment]" value="église funéraire">église funéraire</tag>

Description

Seules sont connues les restaurations (matérielles et spirituelles) entreprises par Ansbert († 971) – qui établit huit chanoines sur ses propres biens – et par Erluin († 1012). Les travaux n’étant pas achevés à la mort du prélat, c’est Gérard Ier qui procéda à la consécration solennelle de l’édifice (dédié à l’apôtre Paul) le 1er octobre 1015. Le même jour, il procéda à la translation des reliques d’Aubert. Celles-ci semblent ne pas avoir quitté la cathédrale depuis 888, date à laquelle l’évêque Dodilon les avait fait mettre en sécurité en raison de la menace normande (et alors même que l’enceinte qu’il avait fait – ou allait faire ? – construire englobait désormais le sanctuaire). Cette absence des reliques peut signaler un état d’abandon pendant une bonne partie du Xe siècle. En 1024/1025, il ne subsistait qu’un petit nombre de chanoines dans l’établissement (monasterium), désormais connu sous le nom de Saint-Aubert.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Au cours d'observations archéologiques en 1985 (B. Florin), dans le cadre de travaux de réfection: chevet à pans coupés de l'édifice du haut Moyen Âge, sarcophage avec oculus.

CAMBRAI, Saint-Pierre-Saint-Aubert (Galerie d'images)|


Articulation en états

Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Informations sur la publication

Date août 5, 2013
Auteur Mgaillard Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
Qualité de la fiche {{#paper_quality:0. Moyen}}