« BESANCON, cathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste » : différence entre les versions

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Dunod de Charnage F. I., 1735, ''Histoire des séquanois et de la province séquanoise…'', Dijon, I, p. XVIII-LIII (édition de l’''Ordo canonicorum ad usum ecclesiae Sancti Johannis Bisuntini'').
Dunod de Charnage F. I., 1735, ''Histoire des séquanois et de la province séquanoise…'', Dijon, I, p. XVIII-LIII (édition de l’''Ordo canonicorum ad usum ecclesiae Sancti Johannis Bisuntini'').


Dunod de Charnage F. I., 1750, ''Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon'', Besançon, t. I, p. 38.  
Dunod de Charnage F. I., 1750, ''Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon'', Besançon, t. I, p. 38.
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Version du 22 novembre 2011 à 21:47

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Rue de la Convention
Toponyme
Propriétaire État
Protection de l'édifice Cl. M.H. 1875
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel AM 01 parcelle 48
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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Chifflet J. J., 1618, Vesontio…, Lugdunum, pars II, p. 32, 35-36, 42, 96-97, 175-176, 220, 289, 242.

Dunod de Charnage F. I., 1735, Histoire des séquanois et de la province séquanoise…, Dijon, I, p. XVIII-LIII (édition de l’Ordo canonicorum ad usum ecclesiae Sancti Johannis Bisuntini).

Dunod de Charnage F. I., 1750, Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon, Besançon, t. I, p. 38.

Sources archéologiques

Guilhot J.-O., Goy C., 1990, Besançon : documentation d’évaluation du patrimoine archéologique urbain, C.N.A.U., Tours, p. 31 (plan).

Sources d'archives

Bibl. mun. de Besançon, ms. 711, Ordo canonicorum ad usum ecclesiae Sancti Johannis Bisuntini, XIe siècle, copie de la fin du XIIe siècle (principale source sur les reconstructions de la cathédrale).

Sources Bibliographie

Tournier R., 1954, Les églises comtoises, Paris, p. 64-73.

Tournier R., 1960, « La cathédrale de Besançon », in Congrès archéologique de France, CXVIIIe session, 1960, Franche-Comté, Paris, p. 36-37.

Vregille B. de, 1964, Histoire de Besançon. Des origines à la fin du XVIe siècle, Folhen C. dir., Paris, p. 158.

Zink J., 1974, Die mittelalterliche Kathedrale von Besançon bis zum 13. Jahrhundert, Inaugural Dissertation, Freiburg i. Br, p. 28-30.

Jeannin Y., 1987, « Cathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste », in Paysage monumental de la France autour de l’an mil, Picard, p. 333.

Jeannin Y., 1995, « Les nécropoles et les églises de Besançon (Doubs), in Collectif, Éclats d’histoire. 25000 ans d’héritage, 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, Besançon, éd. Cêtre, p. 363-365.

Vergnolle É. (dir.), 2001, La création architecturale en Franche-Comté au XIIe siècle. Du

Joan L., 2003, Le Doubs et le territoire de Belfort, 25 et 90, Carte archéologique de la Gaule, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, p. 244-245 ; 253.

Bonnet Ch., Lieb H., Santschi C. dir., 2007, Province ecclésiastique de Besançon (Maxima Sequanorum), éd. de Boccard, p. 31-32, (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, XV).

Références à la documentation graphique et photographique

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 8.4., Vue cavalière de Besançon par Pierre d’Argent, 1575.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 101.1, eau forte de Jean Maublanc, Besançon en 1618.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 103.1, eau forte de Pierre de Loisy, vue du quartier capitulaire, 1667.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 200.1, vue cavalière de Besançon, vers 1710.

Bibl. mun. de Besançon, Est Yc, vue de la cathédrale et de la citadelle au début du XVIIIe siècle.

Paris, Musée des plans-reliefs, plan-relief de Besançon réalisé par Ladevèze en 1722 (réplique au musée du Temps à Besançon).

Conservation

L’église est conservée dans son état XIIe-XVIIIe siècle principalement.

Titulature actuelle

Saint-Jean-l’Évangéliste.

Titulature historique

Saint-Étienne (titulature attestée vers 625), puis Saint-Jean l’Évangéliste et Saint-Étienne (IXe siècle), puis Saint-Jean-l’Évangéliste.

Diocèse actuel

Besançon

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

Saint-Jean-l’Évangéliste s’élevait à l’intérieur du castrum, près de la porte noire, au pied de la pente qui conduit actuellement à la citadelle.

Structures antérieures

L’église succéda sans doute à des constructions antiques, nombreuses dans son environnement proche. En outre, lors d’un sondage effectué en 1863, d’énormes pierres de Vergenne furent dégagées devant l’entrée du chœur occidental.


Fonction

Bâtiment

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Description

Épiscopale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’actuelle cathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste serait construite sur une église plus ancienne, dédiée à Saint-Étienne. Celle-ci aurait été bâtie, selon les catalogues épiscopaux du XIe siècle et la tradition hagiographique, en 326 par l’évêque Hilaire à l’emplacement de la tombe de saint Paulin, mort en 310, et dédiée, déjà, au protomatyr. Elle aurait ensuite été remise en état en 355 et restaurée à nouveau par l’évêque Léonce au Ve siècle. La donation de la relique du bras de saint Étienne par l’empereur Théodose à l’évêque Célidonius (connu en 444) renforça le prestige de l’édifice. L’évêque Migetius lui aurait adjoint un cloître entre 660 et 670 ; l’église aurait ensuite été incendiée par les sarrasins en 737. Sa reconstruction fut entreprise par Gédéon et menée à bien par Bernoin, archevêque vers 811-829. C’est alors qu’elle aurait reçu le double vocable Saint-Étienne-Saint-Jean-l’Évangéliste, le vocable de Saint-Etienne glissant alors vers l’église construite sur le Mont placée sous cette titulature au moins depuis 943. La cathédrale fut ensuite entièrement restaurée par Hugues de Salins vers 1050 puis à nouveau aux XIIe et XIIIe siècles.

BESANCON, cathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

D’après R. Tournier, certaines dispositions du plan masse de la cathédrale reflèteraient l’orientation de l’église du Ve siècle : l’une des chapelles latérales (la chapelle épiscopale Saint-Oyend) se superposant à la chapelle primitive, ainsi qu’un passage longeant le chœur, sont construits de biais par rapport à l’axe de l’église et sont perpendiculaires à la porte noire. Une mise au point plus récente (J. Zink) montre que ce désaxement était celui de l’église carolingienne, peut-être même celui du groupe épiscopal primitif.

Matériaux et techniques de construction

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Décor

L’impératrice Hélène aurait fait envoyer des marbres pour parfaire l’édifice.

Installations liturgiques

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Reliquaire

Des reliques de saint Étienne (pierres de la lapidation et morceau de vêtement) auraient été envoyées à cette église par l’impératrice Hélène, d’où son vocable primitif. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Etat II

Etat II
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

Selon R. Tournier, les dimensions de la basilique carolingienne étaient presque aussi importantes que celles de la cathédrale actuelle. Elle se composait d’un vaisseau à trois nefs charpentées et de deux absides opposées. À l’ouest, une crypte se développait sous le chœur ; ses accès débouchaient sur l’extrémité de chaque collatéral par l’intermédiaire d’une petite salle. Le chevet oriental était monté sur tribune. J. Zink a démontré que le désaxement de l’ancienne chapelle épiscopale Saint-Oyend au sud-ouest, du cloître épiscopal à l’ouest et de la galerie du grand cloître jouxtant la cathédrale au nord, reflète l’implantation de l’église reconstruite par Bernoin au IXe s. et restaurée par Hugues de Salins au XIe s., implantation reprenant peut-être celle du groupe épiscopal primitif.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

D’après R. Tournier, les 7e et 8e travées côté nord conservent, en soubassement, des rangs de petits moellons alternant avec des pierres de taille. D’autres portions de murs seraient des remplois de parties carolingiennes faits de pierres de petit appareil. Néanmoins, l’étude de Zink a démontré l’homogénéité de l’édifice roman, ce qui contredit l’interprétation de R. Tournier. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Autel

Une table d’or, donnée par l’empereur Charlemagne, fut placée contre le maître autel. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : IVe-Ve siècles ?

Pour l’heure, seule la tradition, se fondant néanmoins sur des documents du XIe siècle, permet de proposer une datation haute pour la fondation de la cathédrale Saint-Jean l’Évangéliste.

État II : IXe siècle

La restauration de la cathédrale par Bernoin (811-829), consacrée un 11 avril, est attestée par l’Ordo canonicorum, composé au XIe siècle.

État postérieur à l’an mil : XIe siècle

Hugues de Salins fut le grand restaurateur de la cathédrale. Elle fut consacrée un 23 septembre, peut-être de l’année 1061.

Interprétation

L’église à abside double pourrait être le souvenir du groupe épiscopal paléochrétien qui aurait été composé de deux églises disposées en file longitudinale, à moins que son plan n’ait été influencé par des modèles à double abside rhénans, carolingiens ou ottoniens, ou des modèles africains (2007, Province ecclésiastique de Besançon, p. 32).



Informations sur la publication

Date novembre 14, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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