« BESANCON, basilique Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux » : différence entre les versions

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Hirschfeld O., Zangemeister C., 1905, ''C. I. L. XIII, pars 2'', fasc. 1, n°5407.  
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Jeannin Y, 1992, « Inscriptions comtoises du haut Moyen Âge », Bulletin de la SALSA de la Haute-Saône, nelle série, n°24 (1992), p. 30-32.
Jeannin Y, 1992, « Inscriptions comtoises du haut Moyen Âge », ''Bulletin de la SALSA de la Haute-Saône'', nelle série, n°24 (1992), p. 30-32.
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 08:50

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Rue de la basilique
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice I.S.M.H. 27.10.2006
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel EW 01 parcelle 29
Latitude 47.232834
Longitude 5.989174
Altitude 270 m

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Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Le Blant E., 1856, Inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle ap. J.-C., Paris, I, n°680.

Hirschfeld O., Zangemeister C., 1905, C. I. L. XIII, pars 2, fasc. 1, n°5407.

Jeannin Y, 1992, « Inscriptions comtoises du haut Moyen Âge », Bulletin de la SALSA de la Haute-Saône, nelle série, n°24 (1992), p. 30-32.

Sources indirectes

Dunod de Charnage F. I., 1750, Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon, Besançon, p. 4-6, 39-41.

Krusch B., 1885, Scriptores rerum merovingicarum, t. I, 2, Hanovre, p. 85 (Gregorii episcopi Turonensis liber in gloria martyrum).

Passio SS. Ferreoli et Ferrucionis (BHL 2903b, 2904), éditée par B. de Vregille dans Autour de Lactance. Hommage à Pierre Monnat, PULC, 2003, p. 181-196.

Translatio ss. Ferreoli et Ferrucii (BHL 2910), AASS, lun., IV, p. 11-12.

Sources archéologiques

Jaccottey L., 1998, Besançon hors-boucle, Carte archéologique, Rapport, DRAC Franche-Comté, S. R. A., p. 218.

Sources d'archives

Arch. dép. du Doubs, G 289, fol. 49 v., XVIIIe s. (description de la cavité souterraine qui recela les corps des martyrs).

Sources Bibliographie

Rossignot, 1882, Monographie de Saint-Ferjeux, Besançon.

Vregille B. de, 1964, Histoire de Besançon. Des origines à la fin du XVIe siècle, Folhen C. dir., Paris, p. 197-198.

Vregille B. de, 1981, Hugues de Salins, archevêque de Besançon (1031-1066), éd. Cêtre, Besançon, p. 189-192.

Jeannin Y., 1987, « La basilique funéraire de Saint-Ferjeux », in Paysage monumental de la France autour de l’an mil, Paris, p. 334-335.

Jeannin Y., 1995, « Les nécropoles et les églises de Besançon (Doubs), in Collectif, Éclats d’histoire. 25000 ans d’héritage, 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, Besançon, éd. Cêtre, p. 365.

Joan L., 2003, Carte archéologique de la Gaule. Le Doubs et le territoire de Belfort, 25 et 90, Paris, p. 254-255.

Bonnet Ch., Lieb H., Santschi C. dir., 2007, Province ecclésiastique de Besançon (Maxima Sequanorum), éd. de Boccard, p. 33-34, (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, XV).

Conservation

L’église médiévale a disparu puis l'édifice a été restaurée, aux XVIIe-XVIIIe siècles. L’église actuelle, de style romano-byzantin, a été reconstruite de 1884 à 1925.

Titulature actuelle

Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux

Titulature historique

Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux

Diocèse actuel

Besançon

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

Le sanctuaire des saints Ferréol et Ferjeux était situé à l’est du territoire de Besançon, à « un mille et demi » de la ville.

Structures antérieures

Le récit pré carolingien de l’Inventio des reliques de Ferréol et Ferjeux indique qu'à l'époque de l’évêque Anianus (IVe siècle), un tribun découvrit, au hasard d’une chasse, le sanctuaire caché des deux martyrs, parmi d’antiques ruines. À cet emplacement, le long de la voie antique conduisant à Châlon, un cimetière a livré plusieurs sarcophages du Bas Empire.


Fonction

Bâtiment

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Description

Sanctuaire


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

La Passion des saints Ferréol et Ferjeux, composée au plus tard à la fin du Ve siècle, mentionne le sanctuaire, en particulier la petite crypte où les deux martyrs furent ensevelis. Grégoire de Tours, qui avait connaissance de cette Passio, évoque également sanctuaire et crypte. Le récit de l’Inventio des deux saints (pré carolingien) rapporte que les deux corps furent découverts fortuitement dans une cavité à l’époque de l’évêque Anianus (connu entre 346 et 370). Ce dernier fit construire une basilique au dessus du sanctuaire, où les corps des deux saints reposaient toujours dans un sarcophage au XIe siècle. C’est là qu’Anianus fut inhumé, tout comme l’évêque Silvester, vers 592/595. La localisation de la basilique, dans la banlieue de la cité, motiva vers 1047 le transfert des reliques de Ferréol et Ferjeux en l’église cathédrale Saint-Jean, afin d’éviter d’éventuels pillages.

BESANCON, basilique Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

On sait par le récit de l’"Inventio" que la basilique était bâtie sur la crypta parvula dans laquelle furent découverts les corps des deux martyrs. Décrite au XVIIIe siècle comme une simple grotte, elle n’avait pas, a priori, reçu d’aménagement architectural.

Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

Deux sarcophages ont été dégagés en 1730 lors de la restauration de la crypte. On sait également que les évêques Anianus (IVe s.) et Silvester (VIe s.) furent inhumés dans cette crypte.

Structure

L’un des sarcophages découvert en 1730 est douteux. Ses dimensions (1,43 x 0,47 x 0,59 m), l’épaisseur de son fond (0,33 m), ses parois extérieures parfaitement lisses, quant l’intérieur est dégrossi au pic, laissent plutôt penser qu’il s’agit d’une auge ou réserve d’eau. Le second en revanche, dépourvu de couvercle, est parallélépipédique, en calcaire, sans ornement. Ces caractéristiques pourraient le rattacher à l’antiquité tardive. Il pourrait s’agir de la sépulture primitive des martyrs, ou d’un sarcophage gallo-romain remployé.

Inscriptions

Description

L’épitaphe de l’évêque Silvester (573-583), dont le corps fut transféré à Saint-Jean au XIe siècle, a été retrouvée en 1730 dans la basilique. L'inscription figure sur deux fragments de plaque de pierre de couleur gris clair, incomplets (0,80 x 0,70 m max. pour le plus gros).

Petit fragment :

IC. XI

Grand fragment:

SILVESTER/EPISCOP(VS)/QUI VIXIT IN PAC(E)/ANN(OS) XXXXVIII I (ET)/MANSIT IN EPISC(OPATV)/ANN(OS) XXII F L/ […].

L’épitaphe est conservée dans la crypte de la basilique actuelle.



Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : IVe s.

On sait que cette basilique existait à l’époque d’Anianus (IVe s.) ; on la retrouve ensuite mentionnée jusqu’au XIe siècle, sans en connaître le plan, l’état ou les phases successives.




Informations sur la publication

Date octobre 14, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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