BESANCON, église Saint-Jean-Baptiste

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Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Rue de la Convention, Square archéologique Castan
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Cl. M.H. partiel le 12.07.1886 des vestiges ; Inscription M.H. partielle le 12.04.1945 du square archéologique.
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel AL 01 parcelle 61
Latitude 47.234598
Longitude 6.030110
Altitude Env. 249 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Chifflet J. J., 1618, Vesontio…,, Lugdunum, p. 30, 162-163.

Dunod de Charnage F. I., 1750, Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon, Besançon, t. I, p. 37.

Dunod de Charnage F. I., 1735, Histoire des Séquanois et de la province séquane, t. I, p. 34-35.


Sources Bibliographie

Castan A., 1873, « Le théatre de Vesontio et le square archéologique de Besançon », Mémoires de la Société d’Émulation du Doubs 1872, 4e série, VII, p. 472, 476, 489-491, 494-503, pl. 1 (plan de l’église et des vestiges).

Tournier R., 1954, Les églises comtoises, Paris, p. 37.

Vregille B. de, 1964, Histoire de Besançon. Des origines à la fin du XVIe siècle, Folhen C. dir., Paris, p. 156-158.

Jeannin Y., 1987, « Baptistère et paroissiale Saint-Jean-Baptiste », in Paysage monumental de la France autour de l’an mil, Picard, p. 333.

Jeannin Y., 1995, « Les nécropoles et les églises de Besançon (Doubs), in Collectif, Éclats d’histoire. 25000 ans d’héritage, 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, Besançon, éd. Cêtre, p. 363-365.

Joan L., 2003, Le Doubs et le territoire de Belfort, 25 et 90, Carte archéologique de la Gaule, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, p. 253.

Bonnet Ch., Lieb H., Santschi C. dir., 2007, Province ecclésiastique de Besançon (Maxima Sequanorum), éd. de Boccard, p. 31-32, (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, XV).

Références à la documentation graphique et photographique

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 8.4., Vue cavalière de Besançon par Pierre d’Argent, 1575.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 101.1, eau forte de Jean Maublanc, Besançon en 1618.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 200.1, vue cavalière de Besançon, vers 1710.

Paris, Musée des plans-reliefs, plan-relief de Besançon réalisé par Ladevèze en 1722 (réplique au musée du Temps à Besançon).

Conservation

L’église a été démolie en 1793.

Titulature historique

Saint-Jean-Baptiste (le vocable est attesté au XIe siècle).

Diocèse actuel

Besançon

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

L’église s’élevait le long du Cardo maximus, au pied de l’arx antique devenu le mont Saint-Étienne (actuelle citadelle), à l’emplacement du square archéologique Castan, hors de l’enceinte épiscopale et en contrebas de la Porte Noire.

Structures antérieures

L’église était bâtie sur et aux abords d’importantes substructures romaines (notamment une vaste structure en hémicycle) et d’une nécropole du Bas-Empire et du Haut Moyen Âge. Auguste Castan découvrit lors de fouilles réalisées en 1870 , en plus des structures gallo-romaines, une fosse maçonnée (non datée), ainsi qu’une sépulture orientée, formée de tuiles à rebords et de tuiles faîtières comme couvercle, datée, grâce au monnayage, de la fin du IVe siècle. Deux murs formant triangle avec l’estrade gallo-romaine du théâtre supposé (hypothèse de Castan) seraient de la même époque.


Fonction

Bâtiment

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Description

Baptismale, paroissiale.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’église baptismale Saint-Jean-Baptiste avait la particularité, à l’époque où elle est attestée formellement, c’est à dire au XIe siècle, d’être séparée du groupe épiscopal par une enceinte. Deux hypothèses ont cours sur sa localisation primitive : soit le baptistère aurait été, dès l’origine, bâti à l’emplacement de l’église Saint-Jean-Baptiste située sous le square Castan actuel, soit il aurait, dans un premier temps, été édifié à proximité immédiate de l’église cathédrale, donc à l’intérieur de l’enceinte, et délocalisé au IXe siècle au moment du remaniement du groupe épiscopale. D’après Castan, partisan de la première hypothèse, la mention de cette église (ecclesia baptisterii) dans le rituel de Protade (rédaction du XIe siècle mais probable recomposition d’un texte du VIIe siècle), de même que l’existence sous les ruines de cette église du bassin recueillant les eaux d’un aqueduc antique, et la découverte lors de ses fouilles de mobilier mérovingien sont autant d’arguments en faveur de l’identification du baptistère primitif à l’église Saint-Jean Baptiste connue ultérieurement. L’église servit de paroissiale aux habitants du quartier Saint-Quentin jusqu’en 1791.

BESANCON, église Saint-Jean-Baptiste (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

Les fouilles de Castan ont permis de reconnaître l’un des murs de l’église, greffé sur la muraille d’une construction romaine.

Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

Cuve baptismale

Selon Castan, ses fouilles auraient permis de dégager les margelles du bassin de distribution des eaux de Besançon à l’époque romaine, remployées pour le baptistère primitif. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

De nombreuses sépultures ont été découvertes à l’occasion des fouilles de Castan, dont certaines du Bas-Empire et d’autres mérovingiennes.

Structure

Peu d’éléments de datation sont avancés par Castan. Il décrit une « fosse maçonnée dont les parois, légèrement en talus, plongent à 1,30 m dans le gravier d’alluvion ». Ce caveau était rempli de clous de charpentier. Un « sarcophage » formé de tuiles, daté du IVe siècle grâce au monnayage, se situait au niveau du sol de l’église. Un sarcophage contenant une double inhumation était formé d’un remploi de sarcophage gallo-romain. La grande densité d’inhumations dans ce secteur n’a pas permis à Castan de déterminer la chronologie des sépultures mais il rapporte néanmoins la découverte de mobilier d’époque mérovingienne (grains de collier en ambre, terre cuite, anneau sigillaire en bronze) et carolingienne (bande d’ivoire sculptée ornée de motifs chrétiens qu’il attribue au IXe siècle).

Inscriptions

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Etat II

Etat II
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

L’état carolingien de l’église Saint-Jean-Baptiste serait déduit de la reconfiguration du groupe épiscopal au IXe siècle, période durant laquelle le baptistère aurait été délocalisé hors de l’enceinte.

Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Etat I : IVe siècle ?

Les portions d’édifice décrit par Castan comme étant l’un des murs de l’église, la sépulture datée, ainsi que l’édifice non identifié mais donné comme contemporain de cette sépulture, suggèrent l’existence d’un édifice de culte. Néanmoins, l’ancienneté des découvertes et le peu d’éléments de datation et de précisions incitent à la plus grande prudence. Notons que la légende de saint Maximin, archevêque de Besançon placé au IVe siècle, lui attribue la construction de cette église. Cette légende serait néanmoins très tardive et donc peu fiable.

État II : IXe siècle ?

Cet état de l’église ressort de l’hypothèse selon laquelle le baptistère aurait été déplacé hors de l’enceinte lors du remaniement du groupe épiscopal à l’époque de Bernoin, vers 820.

Interprétation

L’hypothèse de Castan, la mieux documentée, entre en contradiction avec celle de B. de Vregille, pour qui la construction du baptistère primitif hors de l’enceinte n’est pas une hypothèse recevable. Il a proposé de voir dans l’église Saint-Jean-Baptiste le résultat d’un transfert du baptistère hors de l’enceinte au moment de la restructuration du groupe cathédral au IXe siècle. Soulignons également la concordance de la découverte de tombes présumées mérovingiennes sur le site de l’ancienne église Saint-Jean-Baptiste et une certaine tradition hagiographique attribuant à Migetius (VIIe siècle) la fondation d’un baptistère auprès de la paroissiale Saint-Jean-Baptiste.



Informations sur la publication

Date novembre 15, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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