BESANCON, église Saint-Etienne
Données
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Pays | <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag> |
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Région | <tag property="Topographie[region]" value="Franche-Comté ">Franche-Comté </tag> |
Département | <tag property="Topographie[departement]" value="Doubs">Doubs</tag> |
Commune | <tag property="Topographie[commune]" value="Besançon">Besançon</tag> |
Insee | <tag property="Topographie[insee]" value="25056">25056</tag> |
Adresse/Lieu-dit | Colline de la Citadelle |
Toponyme | |
Propriétaire | |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | |
Latitude | <tag property="Topographie[latitude]" value="47.232304">47.232304</tag> |
Longitude | <tag property="Topographie[longitude]" value="6.032524">6.032524</tag> |
Altitude | <tag property="Topographie[altitude]" value="Env. 320 m">Env. 320 m</tag> |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
Dunod de Charnage F. I., 1750, Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon, Besançon, p. 354 ; 38.
Légende de saint Agapit, 29, AASS, Aug. III, p. 529-530.
Sources Bibliographie
Bonnet Ch., Lieb H., Santschi C. dir., 2007, Province ecclésiastique de Besançon (Maxima Sequanorum), éd. de Boccard, p. 31-32 (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, XV).
Clère H., 1924, Les Casati de l’église Saint-Étienne de Besançon, Besançon.
Gautier J., 1900, « Étude archéologique sur la cathédrale Saint-Étienne de Besançon », in Bulletin archéologique du Comité, p. 446-461.
Jeannin Y., 1987, « Martyrium de Saint-Étienne sur le Mont », in Paysage monumental de la France autour de l’an mil, Picard, p. 333.
Jeannin Y., 1995, « Les nécropoles et les églises de Besançon (Doubs) », in Collectif, Éclats d’histoire. 25000 ans d’héritage, 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, Besançon, éd. Cêtre, p. 363-365.
Joan L., 2003, Le Doubs et le territoire de Belfort, 25 et 90, Carte archéologique de la Gaule, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, p. 245, 255.
Tournier R., 1954, Les églises comtoises, Paris, p. 37.
Vregille B. de, 1964, Histoire de Besançon. Des origines à la fin du XVIe siècle, Folhen C. dir., Paris, p. 209-210.
Vregille B. de, 1981, Hugues de Salins, archevêque de Besançon, 1031-1066, Cêtre, Besançon, p. 75-82 ; 412-418.
Références à la documentation graphique et photographique
Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 8.4., Vue cavalière de Besançon par Pierre d’Argent, 1575.
Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 101.1, Eau forte de Jean Maublanc, Besançon en 1618.
Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 103.1, eau forte de Pierre de Loisy, vue du quartier capitulaire, 1667.
Conservation
L’église Saint-Étienne n’est pas conservée. Elle a été détruite lors de la construction du premier front de la citadelle édifiée par Vauban.
Titulature historique
Saint-Étienne au moins depuis 943.
Diocèse actuel
Besançon
Diocèse historique
Besançon
Contexte d’implantation
Description
Cette église a été construite sur le mont auquel elle a donné son nom, l’arx antique décrit par César. Le mont est actuellement occupé par la citadelle construite par Vauban.
Habitat contemporain
L’église Saint-Étienne était construite en contrebas des quatre colonnes romaines corinthiennes décrites par J. J. Chifflet. En 1696, une inscription relative à la réfection d’un portique dédié à Mars Vesontius a été découverte non loin. L’hypothèse d’un temple à Jupiter au sommet de la citadelle est avancée.
Fonction
Bâtiment
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Description
Martyriale
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
L’église remontait, selon B. de Vregille, à l’époque carolingienne. La légende attribue toutefois sa construction à l’époque de l’archevêque Fronime (vers 400). En tout état de cause, sa reconstruction fut entreprise par l’archevêque Gautier au XIe siècle et menée à bien par Hugues de Salins. Léon IX consacra le nouvel édifice le 3 octobre 1050. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan longitudinal PartiesOn ignore le plan précis de l’église qui précéda celle reconstruite par Gautier et achevée par Hugues de Salins. On sait néanmoins, grâce au récit de la légende d’Agapit, qu’elle était « d’une excessive vétusté », qu’elle « menaçait ruine car ses murs étaient presque disjoints ». Elle était de dimensions plus modestes que celle qui lui succéda. L’église était orientée, sans doute à nef unique, construite perpendiculairement à la pente et à proximité de la falaise orientale. Une crypte, probablement située sous un sanctuaire surélevé, abritait le bras reliquaire de saint Étienne. Le chœur était à l’emplacement de ce qui devint la chapelle sud, consacrée à saint Agapit, appelée plus tard également « cimetière des évêques ». | |
Matériaux et techniques de construction | |
ActivitéReconstruction (?) d'une église antérieure | |
Installations liturgiques | |
AutelLa légende de saint Agapit rapporte que le chef du martyr fut découvert, lors de la reconstruction de l’église au XIe siècle, sous trois rangs de pierre à l’emplacement de l’autel saint Agapit, au milieu du chœur. ReliquaireLa crypte abritait un reliquaire recelant un os du bras de saint Etienne, devenu le symbole de la ville. | |
Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église
Liste des objets
Lors de la reconstruction de l’église par Hugues de Salins avant 1050, des reliques d’Etienne, Agapit et Vincent furent placées dans le massif du nouveau maître-autel, qui fut recouvert de la table d’autel dite « Rose de Saint-Etienne ». Conservée depuis le XVIIe siècle dans la cathédrale Saint-Jean actuelle, cette table en marbre blanc des Pyrénées (antique ?), circulaire (diam 1,07 m ; ép. 11,5 cm), est ornée d’un chrisme, d’un aigle et d’un agneau. L’Alpha et l’Omega sont gravés entre les barres obliques du chrisme. Huit lobes profonds encadrent ce décor, entre lesquels est gravée l’inscription suivante : HOC SIGNVM PRAESTAT POPVLIS CAELESTIA REGNA
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
Etat I : Antérieur au XIe siècle (carolingien ?)
Etat postérieur à l'an Mil : mi XIe siècle. Cet état, le mieux documenté, correspond à la reconstruction de l’édifice par les archevêques Gauthier et Hugues de Salins.
Interprétation
Aucun élément connu ne permet pour l’heure de confirmer l’hypothèse d’une construction de Saint-Etienne à l’époque de l’évêque Fronime (début Ve siècle).
Informations sur la publication
Date | octobre 3, 2011 |
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Auteur | Abully Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 1. En cours de rédaction |
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