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Légende de saint Agapit, 29, AASS, Aug. III, p. 529-530.
Légende de saint Agapit, 29, AASS, Aug. III, p. 529-530.


 
1975, Chronique de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, éd. Bourgaud E., Garnier J., (''Analecta Divionensia''), p. 33 (mention de la titulature Saint-Étienne, au plus tard en 943).
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L'église Saint-Étienne est au moins antérieure à 943, date à laquelle elle est mentionnée dans un acte de donation.


État postérieur à l'an Mil : mi XIe siècle. Cet état, le mieux documenté, correspond à la reconstruction de l’édifice par les archevêques Gauthier et Hugues de Salins.
État postérieur à l'an Mil : mi XIe siècle. Cet état, le mieux documenté, correspond à la reconstruction de l’édifice par les archevêques Gauthier et Hugues de Salins.

Version du 29 novembre 2011 à 21:08

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Colline de la Citadelle
Toponyme
Propriétaire
Protection de l'édifice Cl. M.H. 8.06.1842 des bâtiments de la citadelle, dont la chapelle Saint-Étienne (probablement proche de l'emplacement de l'église Saint-Étienne).
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Dunod de Charnage F. I., 1750, Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon, Besançon, p. 39-42, 46, 91-95.

Légende de saint Agapit, 29, AASS, Aug. III, p. 529-530.

1975, Chronique de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, éd. Bourgaud E., Garnier J., (Analecta Divionensia), p. 33 (mention de la titulature Saint-Étienne, au plus tard en 943).


Sources Bibliographie

Gautier J., 1900, « Étude archéologique sur la cathédrale Saint-Étienne de Besançon », in Bulletin archéologique du Comité, p. 446-461.

Clère H., 1924, Les Casati de l’église Saint-Étienne de Besançon, Besançon.

Tournier R., 1954, Les églises comtoises, Paris, p. 37.

Vregille B. de, 1964, Histoire de Besançon. Des origines à la fin du XVIe siècle, Folhen C. dir., Paris, p. 209-210.

Vregille B. de, 1981, Hugues de Salins, archevêque de Besançon, 1031-1066, Cêtre, Besançon, p. 75-82 ; 412-418.

Jeannin Y., 1987, « Martyrium de Saint-Étienne sur le Mont », in Paysage monumental de la France autour de l’an mil, Picard, p. 333.

Joan L., 2003, Le Doubs et le territoire de Belfort, 25 et 90, Carte archéologique de la Gaule, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, p. 245, 255.

Bonnet Ch., Lieb H., Santschi C. dir., 2007, 'Province ecclésiastique de Besançon (Maxima Sequanorum), éd. de Boccard, p. 31-32 (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, XV).

Références à la documentation graphique et photographique

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 8.4., Vue cavalière de Besançon par Pierre d’Argent, 1575.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 101.1, Eau forte de Jean Maublanc, Besançon en 1618.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 103.1, eau forte de Pierre de Loisy, vue du quartier capitulaire, 1667.

Conservation

L’église Saint-Étienne n’est pas conservée. Elle a été rasée lors de la construction du premier front de la citadelle de Vauban en 1674.

Titulature historique

Saint-Étienne au moins depuis 943.

Diocèse actuel

Besançon

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

Cette église a été construite sur le mont auquel elle a donné son nom, l’arx antique décrit par César. Le mont est actuellement occupé par la citadelle construite par Vauban.

Structures antérieures

L’église Saint-Étienne était construite en contrebas des quatre colonnes romaines corinthiennes décrites par J. J. Chifflet. En 1696, une inscription relative à la réfection d’un portique dédié à Mars Vesontius a été découverte non loin. L’hypothèse d’un temple à Jupiter au sommet de la citadelle est avancée.

Habitat contemporain

L'église Saint-Étienne serait contemporaine de la reconstruction à l'époque carolingienne de la cathédrale Saint-Jean-l'Évangéliste, quelques centaines de mètres en contrebas.


Fonction

Bâtiment

<tag property="Fonction[batiment]" value="Église">Église</tag>

Description

Martyriale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’église remontait, selon B. de Vregille, à l’époque carolingienne. La légende attribue toutefois sa construction à l’époque de l’archevêque Fronime (vers 400). En tout état de cause, elle menaçait ruine lorsque sa reconstruction fut entreprise par l’archevêque Gautier au XIe siècle et menée à bien par Hugues de Salins. Léon IX consacra le nouvel édifice le 3 octobre 1050.

BESANCON, église Saint-Etienne (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

On ignore le plan précis de l’église qui précéda celle reconstruite par Gautier et achevée par Hugues de Salins. On sait néanmoins, grâce au récit de la légende d’Agapit, qu’elle était « d’une excessive vétusté », qu’elle « menaçait ruine car ses murs étaient presque disjoints ». Elle était de dimensions plus modestes que celle qui lui succéda (dont la longueur est évaluée à 70 m).

L’église était orientée, sans doute à nef unique, construite perpendiculairement à la pente et à proximité de la falaise orientale. Une crypte, probablement située sous un sanctuaire surélevé, abritait le bras reliquaire de saint Étienne. Le chœur était à l’emplacement de ce qui devint la chapelle sud, consacrée à saint Agapit, appelée plus tard également « cimetière des évêques ».

Matériaux et techniques de construction

Activité

Reconstruction (?) d'une église antérieure EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Autel

La légende de saint Agapit rapporte que le chef du martyr fut découvert, lors de la reconstruction de l’église au XIe siècle, sous trois rangs de pierre à l’emplacement de l’autel saint Agapit, au milieu du chœur. EmptyData.png

Reliquaire

La crypte abritait un reliquaire recelant un os du bras de saint Étienne, devenu le symbole de la ville. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

Lors de la reconstruction de l’église par Hugues de Salins avant 1050, des reliques Étienne, Agapit et Vincent furent placées dans le massif du nouveau maître-autel, qui fut recouvert de la table d’autel dite « Rose de Saint-Étienne ». Conservée depuis le XVIIe siècle dans la cathédrale Saint-Jean actuelle, cette table en marbre blanc des Pyrénées (antique ?), circulaire (diam 1,07 m ; ép. 0,115 cm), est ornée d’un chrisme, d’un aigle et d’un agneau. L’Alpha et l’Omega sont gravés entre les barres obliques du chrisme. Huit lobes profonds encadrent ce décor, entre lesquels est gravée l’inscription suivante : HOC SIGNVM PRAESTAT POPVLIS CAELESTIA REGNA


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : Antérieur à 943. L'église Saint-Étienne est au moins antérieure à 943, date à laquelle elle est mentionnée dans un acte de donation.

État postérieur à l'an Mil : mi XIe siècle. Cet état, le mieux documenté, correspond à la reconstruction de l’édifice par les archevêques Gauthier et Hugues de Salins.

Interprétation

Aucun élément connu ne permet pour l’heure de confirmer l’hypothèse d’une construction de l'église Saint-Étienne à l’époque de l’évêque Fronime (début Ve siècle).



Informations sur la publication

Date octobre 3, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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