BAUME-LES-DAMES, abbatiale

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Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Place de l’Abbaye
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Cl. MH 12.07.1886 (les sols et sous-sols des anciens bâtiments de l’abbaye sont inscrits depuis le 7 mai 2007).
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel AH 01 parcelle 290
Latitude 47.352195
Longitude 6.362266
Altitude Env. 250 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Vita Ermenfredi, B. H. L., 2608, Bibl. nat. ms. lat. 10500, au 25 septembre ; Bibl. mun. de Besançon, ms. 815, fol. 301-305, AA. SS., Sept., VII, p. 106-112 (mentionne le monasterium virginum Balmam au VIIe s. D’après G. Moyse, ce récit daterait au plus tard de la fin du VIIIe siècle).

G. SS. PP. F., XIII, p. 116 (le testament d’Anségise – avant 833 – mentionne également le monastère de Balma).

Becker dom P, 1963, Corpus consuetudinum monasticorum, I, Siegburg, p. 483-491 (Notitia de servitio monasteriorum, 819, mentionne le monastère de Balma comme redevable de dons).

Sources archéologiques

Méloche C., 1996, Baume-les-Dames (Doubs), carte archéologique urbaine, D.F.S., Besançon, S.R.A.

Viscusi V., 1996, Baume-les-Dames (Doubs), n°25 047 18. Rapport d’évaluation archéologique. Besançon, SRA Franche-Comté.

Sources d'archives

Arch. dép. du Doubs, G 1719 ; Bibl. mun. de Besançon, G 1112, t. IV, Cl. J. Perreciot, Dissertation sur l’antiquité de l’abbaye de Baume (mention de la découverte de sarcophages aux abords de l'église).

Sources Bibliographie

Gautier J., 1882, «Répertoire archéologique du canton de Baume-les-Dames », in Annuaire du Doubs.

Gautier J., 1889, « Les monuments de l’abbaye de Baume-les-Dames », in Académie de Besançon, p. 272-307.

Ebersolt J.-G., 1950, Les cimetières burgondes du Doubs et du Jura à l’époque barbare, Besançon, p. 35.

Moyse G., 1973, Les origines du monachisme dans le diocèse de Besançon (Ve-Xe siècles), Extrait de la BEC, t. CXXXI, Paris, p. 60-61 ; 99-103 ; 146-147 ; 155.

Borot A., 1978, Histoire de Baume-les-Dames des origines à 1914, Besançon.

Borot A., 1982, « Baume-les-Dames », in Dictionnaire des communes du département du Doubs, 1, p. 240-256.

Jeannin Y., 1987, « Baume-les-Dames (Doubs) », in Paysage monumental de la France autour de l’an mil, Barral i Altet X. dir., Picard, p. 332.

Joan L., 2003, Carte archéologique de la Gaule. Le Doubs et le territoire de Belfort. 25 et 90, Paris, p. 149-150.

Conservation

Il ne reste rien des églises abbatiales qui précédèrent celle reconstruite au XVIIIe siècle.

Titulature historique

Notre-Dame

Diocèse actuel

Besançon

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

Le monastère de moniales de Baume-les-Dames s’est implanté sur une boucle du Doubs, au nord-est de Besançon.



Fonction

Bâtiment

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Description

Abbatiale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Si une certaine tradition a fait remonter les origines du monastère de Baume à la fin du Ve-début du VIe siècle, les sources les plus fiables permettent juste de placer cette fondation, au plus tôt, au VIIIe siècle. La Notitia de servitio monasteriorum de 819 mentionne en effet le monastère de Balma dans la catégorie des monastères uniquement redevables de dons, identifié avec Baume-les-Dames. D’après l’historien local A. Borot, l’abbatiale primitive était sans doute construite en bois et aurait été remplacée, au XIe ou XIIe siècle par une église en pierre. Tombant en ruine au XVIIe siècle, elle a été reconstruite au siècle suivant par l’architecte Nicolas Nicole. C’est cet édifice, inachevé, qui s’élève encore au cœur de la ville.

BAUME-LES-DAMES, abbatiale (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu EmptyData.png

Matériaux et techniques de construction

Activité

Construction? EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

En 1881, 4 sépultures en sarcophage sont découvertes sur le flanc gauche de l’église.

Un cénotaphe, connu sous le nom de « tombeau de Garnier », se trouvait, selon Dunod de Charnage (Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon, 1750)) dans le chœur de l’église, entre le sanctuaire et les stalles, et avait été transporté depuis peu dans une chapelle de la croisée de cette église.

Structure

Les sarcophages étaient en Vergenne, avec couvercle en dos d’âne et pieds rétrécis tournés vers le sud-est. Mesurant entre 1,80 et 2 m, ils étaient percés au deux tiers de leur longueur d’un trou rond sur leur fond. La tête des sujets, féminins, reposait sur une lave. Aucun ornement ou mobilier n’a été découvert dans ces sarcophages. Le cénotaphe, aujourd’hui disparu, se composait d’une cuve rectangulaire à façade historiée, portée sur six colonnes et couvert d’un toit en bâtière avec inscription (reproduction dans JJ Chifflet, Vesontio, 2, p. 64). (Ce monument, d’esprit très carolingien pour Y. Jeannin, appartenait plutôt au XIIe siècle selon G. Moyse, suivant les conclusions de J. Gauthier).

Inscriptions

Description

L’inscription suivante était gravée sur le toit en bâtière du tombeau de Garnier : Hic jacet dux Warnerius, Palatii Regum Burgundiae comes, qui post Attilae latrocinia hujusca ecclesiae et abbatae munificus extitit restaurator et auctor, cujus mausoleum, decimo sexto labente saeculo, e sanctuarion hanc capellam translatum est, quod factum est po decentia et majestate divini cultus. Pie lector, memorare novissima tua et ora pro defunctis.



Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : VIIIe siècle?

La première mention fiable du monastère de Balma ne remonte qu’au VIIIe siècle, période qui pourrait s’accorder avec la datation de l’un des sarcophages découverts aux abords de l’église. Aucun état de l’église antérieure à celle reconstruite au XVIIIe siècle n’est connu. Néanmoins, le nombre de sépultures et sarcophages découverts au XIXe siècle aux abords de l’église, sous le quartier abbatial ou sous la sacristie, permet d’envisager que l’église du XVIIIe siècle succéda à l’église primitive ou aux églises antérieures sur le même emplacement.




Informations sur la publication

Date novembre 14, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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