« AVALLON, collégiale Saint-Lazare » : différence entre les versions

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Médiathèque de l’architecture et du Patrimoine : lien à créer
 
Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : [[http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr]]
 
Archives départementales de l’Yonne : 2 O 401
Archives départementales de l’Yonne : 2 O 401
Archives de la Société d’Etudes d’Avallon : Manuscrit
 
|sources_archeologiques=1993 : Réalisation d’un premier plan de la crypte conservée sous le chevet de Saint-Lazare.
Archives de la Société d’études d'Avallon : Manuscrit.
Service Régional de l’Archéologie : rapport de fouille non répertorié au 04.03.09 : Fouilles 2001: SAPIN C., document final de synthèses sur les recherches menées en 2001. Le travail était consacré à l’étude du bâti et des enduits de la crypte.
|sources_archeologiques=1993, ''Réalisation d’un premier plan de la crypte conservée sous le chevet de Saint-Lazare'', Dijon, SRA Bourgogne.
|bibliographie=BAUDOIN P.-M., « La crypte de Saint-Lazare d’Avallon », ''Bulletin de la Société d’Etudes d’Avallon'', t. 20, 1879, p. 6 à 27.
 
VALLERY-RADOT J., « Église Saint-Lazare », ''Congrès archéologique de France'', Auxerre, 1958, Paris, 1959, p. 302-317.
Sapin C., 2001, ''Mâcon Saint-Clément'', Rapport de fouille non répertorié au 04.03.09, Dijon, SRA Bourgogne.
STÜRMER A., ''Die ehmalige Kolegiatskirche Saint-Lazare zu Avallon'', Köln, 1984.
|bibliographie=Baudoin P.-M., 1879, « La crypte de Saint-Lazare d’Avallon », ''Bulletin de la Société d’études d’Avallon'', 20, p. 6-27.
SAPIN C., « La crypte de Saint-Lazare d’Avallon (Yonne) », ''Bulletin de la Société d’Études d’Avallon'', vol. 88, 2002, p. 80-104.
 
|references_documentation=Plan et coupe de la crypte publiés dans le Bulletin de la Société des Études d’Avallon, t. 20, 1879.
Vallery-Radot J., 1959, « Église Saint-Lazare », in ''Congrès archéologique de France, Auxerre, 116e session, 1958'', Paris, p. 302-317.
Archives de la Société d’Études d’Avallon : dessins inédits : plan et coupe de Baillu de 1936.
 
Stürmer A., 1984, ''Die ehmalige Kolegiatskirche Saint-Lazare zu Avallon'', Cologne.
 
Sapin C., 2002, « La crypte de Saint-Lazare d’Avallon (Yonne) », ''Bulletin de la Société d’études d’Avallon'', 88, p. 80-104.
|references_documentation=Plan et coupe de la crypte publiés dans ''le Bulletin de la Société d'études d’Avallon'', 20 (1879), p.6-27.
 
''Archives de la Société d’études d’Avallon'', dessins inédits : plan et coupe de Baillu de 1936.
|conservation=L’édifice a subi d’importants travaux au XIXe siècle. En 1846, la crypte a été découverte lors des réfections dans le chœur. En 1860, elle est entièrement dégagée sous la direction de l’architecte P.-M. Baudoin.
|conservation=L’édifice a subi d’importants travaux au XIXe siècle. En 1846, la crypte a été découverte lors des réfections dans le chœur. En 1860, elle est entièrement dégagée sous la direction de l’architecte P.-M. Baudoin.
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|description=L’édifice a subi d’importants travaux au XIXe siècle. En 1846, la crypte a été découverte lors des réfections dans le chœur. En 1860, elle est entièrement dégagée sous la direction de l’architecte P.-M. Baudoin.
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{{Etat
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|etat=I
|etat=I
|parties=Mausolée rectangulaire de 2,20-2,25 m de long sur 2,30-2,55 m de large. l’accès à cet espace s’effectue par l’est par un couloir. L’espace est rectangulaire.  
|PlanEtat=Avallon-Collegiale-SaintLazare-Etat1.svg
|maconnerie=Le liant dans cette première phase se compose de mortier de chaux de couleur ocre jaune contenant quelques esquilles de granite et des éléments quartzeux et micacés dans la fraction fine. Il est visible dans la salle côté sud, dans la partie supérieure du mur nord de l’ouverture contemporaine à l’est, sur une partie importante d’un mur ouest au-dessus des substrats et dans le mur est au-dessus du mortier postérieur.  
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|autres=Pierres sculptées disparues, décrites par P.-M. Baudoin comme suit « on voit une branche de vigne ondulée à feuilles pendantes, et de grappes de raisin ».
|activite=Construction.
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|autres=Pierres sculptées disparues, décrites par P.-M. Baudoin comme suit « on voit une branche de vigne ondulée à feuilles pendantes, et de grappes de raisin ».
|decor=P.-M. Baudoin a décrit des fragments peints découverts lors du dégagement comme étant composés de médaillons octogonaux.
|decor=P.-M. Baudoin a décrit des fragments peints découverts lors du dégagement comme étant composés de médaillons octogonaux.
|autel=L’espace a été transformé en chapelle avec un autel aujourd’hui disparu, dont le massif maçonné a été encore vu par Baudoin (hauteur restituable de 1,10 m) précédé par deux petits degrés). L’autel est venu probablement se positionner devant une inhumation en sarcophage dont ne subsistent que des fragments.
|autel=L’espace a été transformé en chapelle avec un autel aujourd’hui disparu, dont le massif maçonné a été encore vu par Baudoin (hauteur restituable de 1,10 m, précédé par deux petits degrés). L’autel est probablement venu se positionner devant une inhumation en sarcophage, dont ne subsistent que des fragments.
Un muret aurait ensuite créé entre les deux juste à l’arrière de l’autel (son arrachement latéral nord donnerait une hauteur de 1 m et une épaisseur de 0,50 m), avec sans doute une ouverture centrale.
Un muret aurait ensuite été créé entre les deux justes à l’arrière de l’autel (son arrachement latéral nord donnerait une hauteur de 1 m et une épaisseur de 0,50 m), avec sans doute une ouverture centrale.
Une banquette maçonnée s’étendait autrefois à la base du mur nord.
Une banquette maçonnée s’étendait autrefois à la base du mur nord.
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{{Etat
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|etat=II
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|parties=Mausolée rectangulaire de 3,50 m de long sur 2,50 m de large et création d’un couloir de 4 m de long et de plus d’1 m de largeur. Un couloir a été créé lors de la construction d’un chevet. Il servait à mettre en relation l’ancien mausolée avec l’église supérieure. Le couloir débute de la porte centrée sur la salle, et se poursuit à l’Est toujours, en formant un léger coude lui permettant de se recentrer sur l’abside. Deux hypothèses sont posées pour le dispositif d’accès à l’édifice supérieur. La porte et son enduit témoignent d’un espace intérieur qui soit est créé par un chevet reconstruit à l’Est, soit appartient à un couloir contournant l’abside pour avoir un accès depuis l’Est.  
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|parties=Mausolée rectangulaire de 3,50 m de long sur 2,50 m de large et création d’un couloir de 4 m de long et de plus d’1 m de largeur. Un couloir a été créé lors de la construction d’un chevet. Il servait à mettre en relation l’ancien mausolée avec l’église supérieure. Le couloir débute de la porte centrée sur la salle, et se poursuit à l’est toujours, en formant un léger coude lui permettant de se recentrer sur l’abside. Deux hypothèses sont posées pour le dispositif d’accès à l’édifice supérieur. La porte et son enduit témoignent d’un espace intérieur, qui, soit, est créé par un chevet reconstruit à l’est, soit appartient à un couloir contournant l’abside pour avoir un accès depuis l’est.  
Lorsque le mausolée devient une chapelle, l’espace est modifié en sous-œuvre pour augmenter sa hauteur.
Lorsque le mausolée devient une chapelle, l’espace est modifié en sous-œuvre pour augmenter sa hauteur.
 
|maconnerie=Des pierres ont été utilisées en réemploi dans les claveaux de la porte avec une taille au ciseau caractéristique de l’an Mil. Dans le couloir, le mur sud est constitué de pierres de calcaire et de granit.  
|maconnerie=Des pierres ont été utilisées en réemploi dans les claveaux de la porte avec une taille au ciseau caractéristique de l’an mil. Dans le couloir, le mur sud est constitué de pierres de calcaire et de granit.  
Dans cet état, cinq types de mortier ont été regroupés. Le 1er (élévation de l’entrée orientale et couloir sur le côté sud), ocre-brun, est un mortier de chaux (?) à granulat contenant de nombreux éléments altérés de granit à deux micas de taille centimétrique (« granulite » d’Avallon) ainsi que de quartz et des micas (muscovite et biotite). Le 2e liant est observable dans la salle, au bas du mur sud : un mortier de chaux (?) assez similaire au premier de structure plus granuleuse et plus orangé. Un 3e, dur de couleur crème, à granulat de quartz et de micas à granulométrie régulière, apparaît dans la reprise en sous-œuvre. Le 4e est utilisé dans le couloir : un mortier de chaux fin, beige à granulat de quartz, micas et petits fragments de granite. Dans les murs nord et sud de cet espace, lors de la construction du muret séparant l’autel de l’inhumation, le 5e mortier de chaux, brun et dur, contient de la « granulite » d’Avallon.
Dans cet état cinq types de mortier ont été regroupés. Le 1er (élévation de l’entrée orientale et couloir sur le côté sud), ocre brun, est un mortier de chaux (?) à granulat contenant de nombreux éléments altérés de granit à deux micas de taille centimétrique (« granulite » d’Avallon) ainsi que de quartz et des micas (muscovite et biotite). Le 2e liant est observable dans la salle, au bas du mur sud : un mortier de chaux (?) assez similaire au premier de structure plus granuleuse et plus orangé. Un 3e, dur de couleur crème, à granulat de quartz et de micas à granulométrie régulière apparaît dans la reprise en sous-œuvre. Le 4e est utilisé dans le couloir : un mortier de chaux fin, beige à granulat de quartz, micas et petits fragments de granite. Dans les murs nord et sud de cet espace, lors de la construction du muret séparant l’autel de l’inhumation, le 5e mortier de chaux, brun et dur, contient de la « granulite » d’Avallon.
 
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{{Considérations critiques
{{Considérations critiques
|chronologie=Dans le nécrologe d’Avallon, le Comte Girart (fondateur de Vézelay) est mentionné en 877 comme donateur de l’église d’Avallon alors désignée comme « ecclesie Beate Marie et Beati Lazari Avalonensis ».  
|chronologie=Dans le nécrologe d’Avallon, le Comte Girart (fondateur de Vézelay) est mentionné en 877 comme donateur de l’église d’Avallon alors désignée comme ''ecclesia Beate Marie et Beati Lazari Avalonensis''.  
Etat I : il est difficile de dater cet espace car aucun mobilier ne le permet, le mobilier décrit par Baudoin notamment des décors peints et des pierres sculptées ont disparus. Une occupation funéraire réduite ou privilégiée est à considérer pour l’emplacement de ce mausolée. Une datation haute, Ve-VIIe siècle, pourrait être proposée du fait de l’accès oriental. Mais d’autre part la position du bâtiment dans l’enceinte et l’absence d’un contexte funéraire inciteraient à penser à une construction du haut Moyen Âge sur la base d’un mausolée antique. Une église a pu être construite avec une abside englobant le mausolée funéraire dans un état intermédiaire. Un escalier aurait été construit contre la partie interne de l’abside permettant l’accès au mausolée.
 
Etat II : le mobilier trouvé se compose d’une monnaie de Charles le Chauve issue de l’atelier de Troyes qui fonctionna jusqu’en 877 et a encore frappé jusqu’en 923. La taille des pierres de réemploi est caractéristique de l’époque de l’an mil. La datation de ce deuxième état pourrait se situer entre la deuxième moitié du IXe siècle et la première moitié du Xe siècle. La construction d’un second édifice pourrait avoir nécessité l’aménagement d’un accès plus complexe à la petite salle de l’ancien mausolée. Le mausolée dans sa partie est aurait été réaménagé pour créer un espace chapelle et dans sa partie ouest l’inhumation privilégiée en sarcophage aurait été placée derrière l’autel et séparée par la suite au moyen d’un muret avec un accès visuel.
 
État I : Ve-VIIe siècle ?
 
Il est difficile de dater cet espace car aucun mobilier ne le permet. Le mobilier décrit par Baudoin, notamment des décors peints et des pierres sculptées, a disparu. Une occupation funéraire réduite ou privilégiée est à considérer pour l’emplacement de ce mausolée. Une datation haute, Ve-VIIe siècle, pourrait être proposée du fait de l’accès oriental. Mais, d’autre part, la position du bâtiment dans l’enceinte et l’absence d’un contexte funéraire inciteraient à penser à une construction du haut Moyen Âge sur la base d’un mausolée antique. Une église a pu être construite avec une abside englobant le mausolée funéraire dans un état intermédiaire. Un escalier aurait été construit contre la partie interne de l’abside permettant l’accès au mausolée.
 
 
État II : seconde moitié IXe-première moitié Xe siècle.


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le mobilier trouvé se compose d’une monnaie de Charles le Chauve issue de l’atelier de Troyes, qui fonctionne jusqu’en 877 et frappe encore jusqu’en 923. La taille des pierres de réemploi est caractéristique de l’an Mil. La datation de ce deuxième état pourrait se situer entre la seconde moitié du IXe siècle et la première moitié du Xe siècle. La construction d’un second édifice pourrait avoir nécessité l’aménagement d’un accès plus complexe à la petite salle de l’ancien mausolée. Le mausolée dans sa partie est aurait été réaménagé pour créer un espace chapelle et, dans sa partie ouest, l’inhumation privilégiée en sarcophage aurait été placée derrière l’autel et séparée par la suite au moyen d’un muret avec un accès visuel.
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 08:47

Données

Topographie

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Pays <tag property="Topographie[pays]" value="FRANCE">FRANCE</tag>
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Adresse/Lieu-dit
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Cl. MH, liste de 1840
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 47.485985
Longitude 3.907376
Altitude 255 m

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Sources historiques et identification

Sources archéologiques

1993, Réalisation d’un premier plan de la crypte conservée sous le chevet de Saint-Lazare, Dijon, SRA Bourgogne.

Sapin C., 2001, Mâcon Saint-Clément, Rapport de fouille non répertorié au 04.03.09, Dijon, SRA Bourgogne.

Sources d'archives

Paris, BnF, lat. 5187A, fol. 52v, nécrologe d’Avallon, texte tardif de la fin du XIIIe siècle.

Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : [[1]]

Archives départementales de l’Yonne : 2 O 401

Archives de la Société d’études d'Avallon : Manuscrit.

Sources Bibliographie

Baudoin P.-M., 1879, « La crypte de Saint-Lazare d’Avallon », Bulletin de la Société d’études d’Avallon, 20, p. 6-27.

Vallery-Radot J., 1959, « Église Saint-Lazare », in Congrès archéologique de France, Auxerre, 116e session, 1958, Paris, p. 302-317.

Stürmer A., 1984, Die ehmalige Kolegiatskirche Saint-Lazare zu Avallon, Cologne.

Sapin C., 2002, « La crypte de Saint-Lazare d’Avallon (Yonne) », Bulletin de la Société d’études d’Avallon, 88, p. 80-104.

Références à la documentation graphique et photographique

Plan et coupe de la crypte publiés dans le Bulletin de la Société d'études d’Avallon, 20 (1879), p.6-27.

Archives de la Société d’études d’Avallon, dessins inédits : plan et coupe de Baillu de 1936.

Conservation

L’édifice a subi d’importants travaux au XIXe siècle. En 1846, la crypte a été découverte lors des réfections dans le chœur. En 1860, elle est entièrement dégagée sous la direction de l’architecte P.-M. Baudoin.

Titulature actuelle

Saint-Lazare

Titulature historique

Sainte-Marie, puis Sainte-Marie et Saint-Lazare en 877.

Diocèse actuel

Auxerre

Diocèse historique

Auxerre


Contexte d’implantation

Description

L’église se situe en milieu urbain, intra muros.

Structures antérieures

La présence d’un mausolée antique est possible.


Fonction

Bâtiment

<tag property="Fonction[batiment]" value="Collégiale">Collégiale</tag>

Description

Funéraire puis canoniale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’édifice a subi d’importants travaux au XIXe siècle. En 1846, la crypte a été découverte lors des réfections dans le chœur. En 1860, elle est entièrement dégagée sous la direction de l’architecte P.-M. Baudoin.

AVALLON, collégiale Saint-Lazare (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
Plan à l'état I
Architecture

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Parties

Mausolée rectangulaire de 2,20-2,25 m de long sur 2,30-2,55 m de large. L’accès à cet espace s’effectue par l’est, par un couloir. L’espace est rectangulaire.

Matériaux et techniques de construction

Activité

Construction.

Maçonnerie

Le liant dans cette première phase se compose de mortier de chaux de couleur ocre-jaune contenant quelques esquilles de granite et des éléments quartzeux et micacés dans la fraction fine. Il est visible dans la salle côté sud, dans la partie supérieure du mur nord de l’ouverture contemporaine à l’est, sur une partie importante d’un mur ouest, au-dessus des substrats, et dans le mur est, au-dessus du mortier postérieur. EmptyData.png EmptyData.png

Autres

Pierres sculptées disparues, décrites par P.-M. Baudoin comme suit « on voit une branche de vigne ondulée à feuilles pendantes, et de grappes de raisin ».

Décor

P.-M. Baudoin a décrit des fragments peints découverts lors du dégagement comme étant composés de médaillons octogonaux.

Installations liturgiques

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Autel

L’espace a été transformé en chapelle avec un autel aujourd’hui disparu, dont le massif maçonné a été encore vu par Baudoin (hauteur restituable de 1,10 m, précédé par deux petits degrés). L’autel est probablement venu se positionner devant une inhumation en sarcophage, dont ne subsistent que des fragments. Un muret aurait ensuite été créé entre les deux justes à l’arrière de l’autel (son arrachement latéral nord donnerait une hauteur de 1 m et une épaisseur de 0,50 m), avec sans doute une ouverture centrale. Une banquette maçonnée s’étendait autrefois à la base du mur nord. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

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Inscriptions

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Etat II

Etat II
Plan à l'état II
Architecture

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Parties

Mausolée rectangulaire de 3,50 m de long sur 2,50 m de large et création d’un couloir de 4 m de long et de plus d’1 m de largeur. Un couloir a été créé lors de la construction d’un chevet. Il servait à mettre en relation l’ancien mausolée avec l’église supérieure. Le couloir débute de la porte centrée sur la salle, et se poursuit à l’est toujours, en formant un léger coude lui permettant de se recentrer sur l’abside. Deux hypothèses sont posées pour le dispositif d’accès à l’édifice supérieur. La porte et son enduit témoignent d’un espace intérieur, qui, soit, est créé par un chevet reconstruit à l’est, soit appartient à un couloir contournant l’abside pour avoir un accès depuis l’est. Lorsque le mausolée devient une chapelle, l’espace est modifié en sous-œuvre pour augmenter sa hauteur.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Des pierres ont été utilisées en réemploi dans les claveaux de la porte avec une taille au ciseau caractéristique de l’an Mil. Dans le couloir, le mur sud est constitué de pierres de calcaire et de granit. Dans cet état, cinq types de mortier ont été regroupés. Le 1er (élévation de l’entrée orientale et couloir sur le côté sud), ocre-brun, est un mortier de chaux (?) à granulat contenant de nombreux éléments altérés de granit à deux micas de taille centimétrique (« granulite » d’Avallon) ainsi que de quartz et des micas (muscovite et biotite). Le 2e liant est observable dans la salle, au bas du mur sud : un mortier de chaux (?) assez similaire au premier de structure plus granuleuse et plus orangé. Un 3e, dur de couleur crème, à granulat de quartz et de micas à granulométrie régulière, apparaît dans la reprise en sous-œuvre. Le 4e est utilisé dans le couloir : un mortier de chaux fin, beige à granulat de quartz, micas et petits fragments de granite. Dans les murs nord et sud de cet espace, lors de la construction du muret séparant l’autel de l’inhumation, le 5e mortier de chaux, brun et dur, contient de la « granulite » d’Avallon. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Etat III

Etat III
Plan à l'état III
Architecture

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Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Dans le nécrologe d’Avallon, le Comte Girart (fondateur de Vézelay) est mentionné en 877 comme donateur de l’église d’Avallon alors désignée comme ecclesia Beate Marie et Beati Lazari Avalonensis.


État I : Ve-VIIe siècle ?

Il est difficile de dater cet espace car aucun mobilier ne le permet. Le mobilier décrit par Baudoin, notamment des décors peints et des pierres sculptées, a disparu. Une occupation funéraire réduite ou privilégiée est à considérer pour l’emplacement de ce mausolée. Une datation haute, Ve-VIIe siècle, pourrait être proposée du fait de l’accès oriental. Mais, d’autre part, la position du bâtiment dans l’enceinte et l’absence d’un contexte funéraire inciteraient à penser à une construction du haut Moyen Âge sur la base d’un mausolée antique. Une église a pu être construite avec une abside englobant le mausolée funéraire dans un état intermédiaire. Un escalier aurait été construit contre la partie interne de l’abside permettant l’accès au mausolée.


État II : seconde moitié IXe-première moitié Xe siècle.

le mobilier trouvé se compose d’une monnaie de Charles le Chauve issue de l’atelier de Troyes, qui fonctionne jusqu’en 877 et frappe encore jusqu’en 923. La taille des pierres de réemploi est caractéristique de l’an Mil. La datation de ce deuxième état pourrait se situer entre la seconde moitié du IXe siècle et la première moitié du Xe siècle. La construction d’un second édifice pourrait avoir nécessité l’aménagement d’un accès plus complexe à la petite salle de l’ancien mausolée. Le mausolée dans sa partie est aurait été réaménagé pour créer un espace chapelle et, dans sa partie ouest, l’inhumation privilégiée en sarcophage aurait été placée derrière l’autel et séparée par la suite au moyen d’un muret avec un accès visuel.




Informations sur la publication

Date mars 1, 2011
Auteur Csapin Fiche personnelle
Statut de la fiche 4. Fiche non validée
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