« AUXERRE, église Saint-Martin-Lès-Saint-Marien » : différence entre les versions

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2002, ''Gesta pontificum autissiodorensium : Les Gestes des évêques d’Auxerre'', éd. Les belles lettres, Paris, p.74-75,76-77, 104, 118, 122, 132, 140.
Sapin C. (dir.), 1998, "Auxerre", in ''Documents d'évaluation du patrimoine archéologique des villes de France'', Paris, p. 36,47, 48, 62, 93, 94...
|sources_archeologiques=Merlange abbé, 1968-1971, ''Fouilles et sondages'', Dijon/DRAC Bourgogne et CEM Auxerre.
 
2002, ''Gesta pontificum autissiodorensium : Les Gestes des évêques d’Auxerre'', Paris, p.74-77, 104, 118, 122, 132 et 140.
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|bibliographie=Moreau H., 1982 [1983], « L’abbaye Saint-Marien d’Auxerre », ''Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne'', 115, p. 121 à 141.
|bibliographie=Moreau H., 1982 [1983], « L’abbaye Saint-Marien d’Auxerre », ''Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne'', 115, p. 121 à 141.


Atsma H., 1984, ''Klöster und Mönchtum in Bistum Auxerre bis zum Ende des 6. Jahrhundert'', ''Francia'', 11, p. 24-26.
Atsma H., 1984, ''Klöster und Mönchtum in Bistum Auxerre bis zum Ende des 6. Jahrhundert'', ''Francia'', 11, p. 24-26.


Merlange A. et Sapin C., 1989, « Auxerre, l’abbaye Saint-Marien, plan de l’abbatiale », ''Catalogue de l’exposition Yonne et son passé, 30 ans d’archéologie'', Auxerre, p. 252-254.
Merlange A. et Sapin C., 1989, « Auxerre, l’abbaye Saint-Marien, plan de l’abbatiale », in ''Yonne et son passé, 30 ans d’archéologie'', Auxerre, p. 252-254.


Sapin C. (coor.), 1990, « Saint-Marien », ''Catalogue de l’exposition : Intellectuels et artistes dans l’Europe carolingienne IXe-XIe siècles'', Musée d'Art et d'Histoire, Auxerre, p. 12-16.
Sapin C. (coord.), 1990, « Saint-Marien », in ''Intellectuels et artistes dans l’Europe carolingienne, IXe-XIe siècles'', Auxerre, p. 12-16.


Picard J.-C., 1992, ''Topographie chrétienne des cites de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, Province ecclésiastique de Sens'', t. VIII, Paris, p. 61-62.
Picard J.-C., 1992, ''Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle'', t. 8 (''Province ecclésiastique de Sens''), Paris, p. 61-62.
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|references_documentation=Merlange A., 1971, ''Rapport de fouille 1968-1971, plan de l’abbé Merlange'', Dijon, SRA Bourgogne.


Merlange A. et Sapin C., 1990, « Auxerre, l’abbaye Saint-Marien, plan de l’abbatiale », ''Catalogue de l’exposition : Yonne et son passé, 30 ans d’archéologie'', Auxerre, 1989, plan p. 252.
Merlange A. et Sapin C., 1990, « Auxerre, l’abbaye Saint-Marien, plan de l’abbatiale », in ''Yonne et son passé, 30 ans d’archéologie'', Auxerre, 1989, plan p. 252.
|conservation=Partie haut Moyen Âge enfouie ou détruite ; il subsiste entre deux immeubles une travée de l’abbaye reconstruite au XIIe siècle.
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|description=L’ensemble monastique se situe en bordure du quai de l’Yonne et longé aujourd’hui par l’avenue Bourbotte. Il est constitué des vestiges de l’abbatiale des prémontrés, dédiée à Saint-Marien, et plus au Nord d’une église funéraire Saint-Martin suburbaine, remplacée par une église paroissiale détruite à la fin du XVIIIe siècle.
|description=L’ensemble monastique se situe en bordure du quai de l’Yonne et longé aujourd’hui par l’avenue Bourbotte. Il est constitué des vestiges de l’abbatiale des prémontrés, dédiée à Saint-Marien, et, plus au nord, d’une église funéraire Saint-Martin suburbaine, remplacée par une église paroissiale détruite à la fin du XVIIIe siècle.
|structures_anterieures=Dans les remblais et les murs, ont été découverts des fragments d’enduit peints et une céramique abondante du Ier siècle, probablement issue d’une ''villa''.
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|maconnerie=Les murs sont en moellons.
|maconnerie=Les murs sont en moellons.
|sol=Des fragments de sol de tuileau de 0,10 à 0,20 m d’épaisseur ont été mis au jour.
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|autel=Deux fragments de pierres moulurées découverts dans les remblais possèdent un double ressaut évoquant les rebords d’une table d’autel. Ces fragments de table d’autel sont en calcaire dur et mesurent pour l’un 0,12 m de long sur 0,13 m de large et pour l’autre 0,10 m de long sur 0,12 m de large.
|autel=Deux fragments de pierres moulurées découverts dans les remblais possèdent un double ressaut évoquant les rebords d’une table d’autel. Ces fragments de table d’autel sont en calcaire dur et mesurent, pour l’un, 0,12 m de long sur 0,13 m de large et, pour l’autre, 0,10 m de long sur 0,12 m de large.
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Les sépultures, à la densité importante, se répartissent au centre de l’édifice et du côté nord, le long des murs encore existant.
Les sépultures, à la densité importante, se répartissent au centre de l’édifice et du côté nord, le long des murs encore existant.
|structure=Les sarcophages sont en calcaire et leur décor se compose d’alternances de traits parallèles et de bandes de réserve typique des sarcophages trouvés dans la crypte de Saint-Germain d’Auxerre. Du mobilier a été découvert dans les sarcophages comme un bracelet et deux épingles ( ?) appartenant au VIe-VIIe siècles.
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|description=Dans les remblais, ont été mis au jour des éléments de céramique des VIe et IXe siècle.
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|chronologie=État I : VIe siècle-VIIe siècle
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Le plan reconstitué de l’église à partir des fouilles archéologiques, le type de sarcophages et le mobilier trouvé à l’intérieur permettent de retenir le VIe siècle-VIIe siècle comme datation de l’ensemble.  
Le plan reconstitué de l’église à partir des fouilles archéologiques, le type de sarcophages et le mobilier trouvé à l’intérieur permettent de retenir les VIe-VIIe siècles comme datation de l’ensemble.


Dans le testament de l’évêque Desiderius (…634…), il est fait mention d’une basilique sur l’autre rive de l’Yonne appartenant à un monastère de femmes. La basilique apparaît dans la constitution de Tetricus (692-707). À l’époque des confiscations des Pippinides, l’''abbatia sancti Martini'' est restituée par Charlemagne à l’évêque Maurinus et devient par la suite une église paroissiale.
Dans le testament de l’évêque Desiderius (…634…), il est fait mention d’une basilique sur l’autre rive de l’Yonne appartenant à un monastère de femmes. La basilique apparaît dans la constitution de Tetricus (692-707). À l’époque des confiscations des Pippinides, l’''abbatia sancti Martini'' est restituée par Charlemagne à l’évêque Maurinus et devient par la suite une église paroissiale.

Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 08:46

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Quai de la Tournelle
Toponyme
Propriétaire Propriété privée
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 47.802104
Longitude 3.576214
Altitude 120 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Longnon A., 1904, Pouillés de la province de Sens, t. 4, Paris, p. 233-235.

Sapin C. (dir.), 1998, "Auxerre", in Documents d'évaluation du patrimoine archéologique des villes de France, Paris, p. 36,47, 48, 62, 93, 94...

2002, Gesta pontificum autissiodorensium : Les Gestes des évêques d’Auxerre, Paris, p.74-77, 104, 118, 122, 132 et 140.

Sources archéologiques

Merlange abbé, 1968-1971, Fouilles et sondages, Dijon, DRAC Bourgogne et CEM Auxerre.

Sources Bibliographie

Moreau H., 1982 [1983], « L’abbaye Saint-Marien d’Auxerre », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, 115, p. 121 à 141.

Atsma H., 1984, Klöster und Mönchtum in Bistum Auxerre bis zum Ende des 6. Jahrhundert, Francia, 11, p. 24-26.

Merlange A. et Sapin C., 1989, « Auxerre, l’abbaye Saint-Marien, plan de l’abbatiale », in Yonne et son passé, 30 ans d’archéologie, Auxerre, p. 252-254.

Sapin C. (coord.), 1990, « Saint-Marien », in Intellectuels et artistes dans l’Europe carolingienne, IXe-XIe siècles, Auxerre, p. 12-16.

Picard J.-C., 1992, Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, t. 8 (Province ecclésiastique de Sens), Paris, p. 61-62.

Références à la documentation graphique et photographique

Merlange A., 1971, Rapport de fouille 1968-1971, plan de l’abbé Merlange, Dijon, SRA Bourgogne.

Merlange A. et Sapin C., 1990, « Auxerre, l’abbaye Saint-Marien, plan de l’abbatiale », in Yonne et son passé, 30 ans d’archéologie, Auxerre, 1989, plan p. 252.

Conservation

Partie haut Moyen Âge enfouie ou détruite ; il subsiste entre deux immeubles une travée de l’abbaye reconstruite au XIIe siècle.

Titulature historique

Saint-Martin-lès-Saint-Marien

Diocèse actuel

Auxerre

Diocèse historique

Auxerre


Contexte d’implantation

Description

L’ensemble monastique se situe en bordure du quai de l’Yonne et longé aujourd’hui par l’avenue Bourbotte. Il est constitué des vestiges de l’abbatiale des prémontrés, dédiée à Saint-Marien, et, plus au nord, d’une église funéraire Saint-Martin suburbaine, remplacée par une église paroissiale détruite à la fin du XVIIIe siècle.

Structures antérieures

Dans les remblais et les murs ont été découverts des fragments d’enduit peints et une céramique abondante du Ier siècle, probablement issue d’une villa.

Habitat contemporain

Le site au nord de l’actuel pont de la Tournelle se situe sur la rive orientale de l’Yonne, c'est-à-dire à l’opposé de l’habitat du Haut-Empire, et éloigné de celui de l’antiquité tardive et du castrum.


Fonction

Bâtiment

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Description

Funéraire


Informations générales

Description
Évolution du plan

Lors des fouilles et sondages effectués entre 1968 et 1971, à l’occasion de la construction d’immeubles, l’abbé Merlange a mentionné la présence, sous les restes d’une église paroissiale plus tardive (disparue), de structures pouvant appartenir, selon lui, au sanctuaire primitif accompagné de tombes d’une nécropole mérovingienne.

AUXERRE, église Saint-Martin-Lès-Saint-Marien (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
Plan à l'état I
Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

Le plan est déterminé par trois éléments trouvés du mur nord et de l’annexe nord et par l’organisation des sépultures dans l’espace. Il serait constitué d’une nef unique et d’un chevet plat allongé. L’édifice mesurerait 25 m de long sur 13 m de large environ. La nef est bordée d’un portique au nord débordant à l’est, au nord et au sud de deux annexes carrées.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Les murs sont en moellons.

Sol

Des fragments de sol de tuileau de 0,10 à 0,20 m d’épaisseur ont été mis au jour. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png

Autel

Deux fragments de pierres moulurées découverts dans les remblais possèdent un double ressaut évoquant les rebords d’une table d’autel. Ces fragments de table d’autel sont en calcaire dur et mesurent, pour l’un, 0,12 m de long sur 0,13 m de large et, pour l’autre, 0,10 m de long sur 0,12 m de large. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

Il semble, vu l’ordonnance des sépultures, que l’édifice soit devenu un lieu d’inhumation. Les sépultures sont directement reliées à cette construction, étant positionnées sur le même sol de tuileau.

Les sépultures, à la densité importante, se répartissent au centre de l’édifice et du côté nord, le long des murs encore existant.

Structure

Les sarcophages sont en calcaire et leur décor se compose d’alternances de traits parallèles et de bandes de réserve typique des sarcophages trouvés dans la crypte de Saint-Germain d’Auxerre. Du mobilier a été découvert dans les sarcophages, comme un bracelet et deux épingles (?) appartenant aux VIe-VIIe siècles.

Inscriptions

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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

Dans les remblais ont été mis au jour des éléments de céramique des VIe et IXe siècles.


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : VIe-VIIe siècles

Le plan reconstitué de l’église à partir des fouilles archéologiques, le type de sarcophages et le mobilier trouvé à l’intérieur permettent de retenir les VIe-VIIe siècles comme datation de l’ensemble.

Dans le testament de l’évêque Desiderius (…634…), il est fait mention d’une basilique sur l’autre rive de l’Yonne appartenant à un monastère de femmes. La basilique apparaît dans la constitution de Tetricus (692-707). À l’époque des confiscations des Pippinides, l’abbatia sancti Martini est restituée par Charlemagne à l’évêque Maurinus et devient par la suite une église paroissiale.




Informations sur la publication

Date mai 3, 2011
Auteur Csapin Fiche personnelle
Statut de la fiche 4. Fiche non validée
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