AUTUN, église funéraire Saint-Pierre l'Estrier

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Données

Topographie

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Région <tag property="Topographie[region]" value="Bourgogne">Bourgogne</tag>
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Commune <tag property="Topographie[commune]" value="Autun">Autun</tag>
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Adresse/Lieu-dit rue de l’Ermitage
Toponyme
Propriétaire Association
Protection de l'édifice Cl. M.H. 27.12. 1978
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel cad. B 418
Latitude 46.961416
Longitude 4.321671
Altitude 312 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Helgaud de Fleury, Vie de Robert le Pieux, R.-H. Bautier et G. Labory éd. et trad., Paris, 1965, p. 89.

Charmasse A. de (éd.), 1865, Cartulaire de l’église d’Autun, t. 1, p. 101-107 et t. 3, p. 193.

Grégoire de Tours, Liber in gloria confessorum, 73, éd. M.G.H., S. r. m., 1885, t. I-2, p. 791.

Goujon B., V. 1640, Histoire de l’église d’Autun, ms. Boëll C., nv. série 1941-1944, « Les origines de l’Église d’Autun », Mémoires de la Société Éduenne, p. 213-226.

Chaume M., 1947, Recherches d’histoire chrétienne et médiévale d’Autun, Dijon, p. 57sqq.

Chasseneuz B., 1529, (159), Catalogue Gloria Mundi.

Duru L.-M., 1850-1863, « Vita Germani », Bibliothèque historique de l’Yonne, t. 1, p.81.

Fontenay H. de, 1889, Autun et ses monuments, avec un précis historique par A. de Charmasse.

Gagnare P., 1779, Histoire de l’Église d’Autun, Autun.

Munier J., 1660, Recherches et mémoires servant à l’histoire de l’ancienne ville et cité d’Autun, Dijon, Philibert Chavance.

Lempreur Père J., 1706, Dissertations historiques sur divers sujets d’antiquités et autre matière qui les concerne, Paris.

Martene E. et Durand V., 1717, Voyage littéraire de deux religieux bénédictins, t. 1, Paris.

Saulnier C., 1686, Autun Chrétien, la naissance de son Église, Autun.

Sources archéologiques

Devauges J.-B., 1979, « Informations archéologiques, circonscription de Bourgogne, Saône-et-Loire», Gallia, 39, p. 453-462.

Sapin C., 1976-1986, Rapport annuel de fouille, Saint-Pierre-l’Estrier, Dijon, SRA Bourgogne.

Sources d'archives

Archives départementales de Saône-et-Loire : Q 84, n° 13-148 ; C 50.

Archives de la Société Éduenne, notes de Monseigneur DEVOUCOUX, cahier n° 12.

Paris, BnF, département des manuscrits : ms. « Cinq cent de Colbert » n° 265, enquête de l’intendant Bouchu, fol. 123.

Archives de l’évêché : liasse non inventoriée, visite des paroisses.

Sources Bibliographie

Balcon S., Berry W. et Sapin C., 2002, « Architecture and sculpture at Autun around the Millennium », in N. Hiscock (éd.), White Mantle of churches, Turnhout, p. 196-220.

Leclercq Dom H., 1907, « Autun », in Dictionnaire de l’archéologie chrétienne, t. 1-2, col. 3190-3203.

Oursel R., 1956, Les églises romanes de l’Autunois et du Brionnais, Mâcon, p. 277-279.

Pietri C. et Picard J.-C., 1986, « Autun », in Topographie chrétienne des cités de la Gaule, Paris, t. 4, p. 37-45.

Sapin C., 1982, « L’ancienne église de Saint-Pierre-l’Estrier à Autun », Archéologie Médiévale, 12, p. 51-105.

Sapin C., 1985, « Les tombeaux des premiers évêques et l’occupation chrétienne du cimetière d’Autun, Archéologique du site », in Actes du 109e congrès national des sociétés savantes, Dijon, 1984, Paris, t. 1 (La Bourgogne, études archéologiques), p. 113-129.

Sapin C. et Berry W., 1984, « Un sarcophage de plomb de Saint-Pierre-l’Estrier », Mémoires de la Société Éduenne, 54-4, p. 285-289.

Sapin C., Berry W. et Young B.-K., 1986, « Saint-Pierre-l’Estrier », Gesta, 25-1, p. 39-46.

Sapin C., 1986, La Bourgogne préromane : construction, décor et fonction des édifices religieux, Paris, p. 24, 124-132, 161, 165-166, 178, 239, 245, 252, 264 n, 277 n, 279 n.

Sapin C., 1987, Autun, Augustodunum, capitale des Éduens, catalogue d’exposition, Ville d’Autun, musée Rolin, p. 364-375.

Sapin C., 1998, « Autun, église Saint-Pierre-l’Estrier », in Les premiers monuments chrétiens de la France, Paris, t. 3, p. 64-69.

Conservation

Il subsiste le corps de la nef de l’église dans son état roman avec l’arc triomphal comportant colonnes, chapiteaux et arcatures hautes. Le chevet et le bas-côté ont disparu.

Titulature historique

Saint-Pierre

Diocèse actuel

Autun, Chalon et Mâcon

Diocèse historique

Autun


Contexte d’implantation

Description

L’église Saint-Pierre se situe à proximité de la voie romaine conduisant d’Autun, par la porte Saint-André, vers Langres et Besançon. L’église se trouve dans une nécropole antique très importante sous le Bas-Empire. Les tombes des premiers chrétiens viennent s’implanter entre les tombes païennes et celles des premiers évêques aux abords de la basilique Saint-Étienne, extra muros. Lors de son passage à Autun, saint Germain voit la tombe de l’évêque Cassien en 430. Ce premier récit sur la présence d’un cimetière est donné par Constance de Lyon. Grégoire de Tours mentionne également le cimetière sans donner le nom de ce dernier. L’église Saint-Pierre se situait à cent mètres à l’est de la basilique Saint-Étienne. Cette dernière a été entièrement détruite à la fin du XVIIe siècle, tandis qu’après la Révolution l’église Saint-Pierre-l’Estrier a été transformée en grange.

Structures antérieures

Lors de fouilles archéologiques, les structures d’une construction antique ont été mises au jour datant des Ier et IIe siècles sur lesquelles l’église va venir se substituer. Deux phases antiques de construction et une période de destruction à la fin du IIIe siècle se sont succédé. Deux murs à l'ouest, épais respectivement de 0,55 m et 0,90 m, se prolongeaient sur plus de 20 m de l’angle sud de la nef au-delà du bas-côté nord, avec une ouverture dans l’un des murs de 2 m. Ces deux murs appartiennent à la première phase de construction datable des Ier-IIe siècles.

Dans la seconde phase de construction, des fragments de murs sont visibles dans le mur du collatéral nord. Dans l’alignement, on observe le négatif du mur dans ce qui est la cave. Un second mur, orienté est-ouest, est à noter, de même qu’à l’est, un mur de retour rejoint l’alignement du mur nord. Ces éléments sont à dater de la première moitié du IIIe siècle. Enfin, à l’est, un mur passant devant l’abside va du nord au sud.

Habitat contemporain

Proche de la voie romaine, l’église était en dehors de la cité.


Fonction

Bâtiment

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Description

Funéraire puis paroissiale

D’abord église cimetériale à partir du IVe siècle, elle est mentionnée en 843 comme Monasterium Sancti Petri seu Sancti Stephani in suburbio civitatis (Cart. Église, p. 47), puis dans un texte de 1328 comme église paroissiale. L’église garde son utilisation funéraire parallèlement à sa fonction d’église paroissiale.


Informations générales

Description
Évolution du plan

L’édifice actuel a été transformé en grange et ne conserve de l’église initiale que la nef. Celle-ci comporte, notamment, une façade occidentale plusieurs fois reprise, et une façade orientale non visible de la rue, mais avec un arc triomphal bien conservé supporté par des colonnes et chapiteaux et surmonté d’une ouverture à petites arcades hautes. On voit, au nord, les arcades bouchées depuis le XVIIIe siècle donnant accès aux bas-côtés. L’édifice actuel repose sur une construction antique, datant des Ier et IIe siècles, apparue lors des fouilles de 1976. Un mur nord-sud est venu au IIIe siècle compléter le bâtiment. Dès la fin du IIIe siècle ou au début du IVe siècle, une construction occidentale rectangulaire a été ajoutée pouvant être un grand mausolée funéraire. C’est à partir du Ve siècle que se constitue réellement une église de plan basilical, plusieurs fois transformée au cours du haut Moyen Âge. Après l’an Mil, de nouvelles modifications entraînent une reconstruction plus ambitieuse du chevet avec les éléments encore visibles aujourd’hui. L’église est orientée. Sa longueur totale hors œuvre, reconnue dans la fouille jusqu’à l’extérieur du mausolée occidental découvert sous la route, est de 30 m environ. La largeur d’emprise du bâtiment restitué est de 18 m.

AUTUN, église funéraire Saint-Pierre l'Estrier (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
Plan à l'état I
Architecture

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Parties

Le premier état comprend des vestiges d’un mausolée lié aux structures de l’ancienne villa qui a pu accueillir un premier lieu de culte. Ce premier mausolée se situait à l’ouest de la façade actuelle et constituait une structure hypogée semi-enterrée avec des fondations de 1,20 m. Il mesurait 4 x 8 m intérieur et était divisé en deux chambres funéraires voûtées de 3 x 4 m, selon toute probabilité à usage funéraire, un reste de sarcophage a été retrouvé ; d’autres interviendront plus tardivement ainsi que des sépultures en pleine terre.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Les murs sont composés de moellons rectangulaires non taillés, posés en assises horizontales avec un mortier à forte densité de tuileau, très résistant. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

Dans l’angle nord-ouest, un lot de trois sépultures en pleine terre formait un ensemble cohérent. Les trois sépultures possédaient du mobilier composé de colliers, d'anneau, de bracelet et de monnaies. Ces dernières, de Magnence, appartiennent à différents ateliers, tout comme la céramique. Des sépultures ont également été découvertes dans la zone du collatéral nord, dont un petit sarcophage d’enfant en plomb avec des croix gravées non décoratives. D’autres sépultures d’enfants semblent avoir été alignées le long du bas-côté nord. Dans l’angle intérieur nord-ouest de la façade, un massif de maçonnerie peut constituer le soubassement d’une tombe à arcosolium. EmptyData.png

Inscriptions

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Etat II

Etat II
Plan à l'état II
Architecture

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Parties

À l’est du mausolée et à l’emplacement de la villa, une église à plan basilical s’est développée, en réutilisant plusieurs des murs de l’état précédent. La longueur de l’édifice, de l’abside reconnue en fouille jusqu’à sa façade, était de 23 m environ. La largeur supposée à la naissance de l’abside avoisinait 18 m. L’abside est circulaire à l’intérieur et à l’extérieur. Elle possédait une ouverture intérieure de 5 m pour une profondeur de 3,50 m ; les fondations avaient une épaisseur de 0 ,90 m. La nef mesurait 6,40 à 6,60 m de large et possédait des collatéraux très larges d’environ 4 m. À l’ouest, un mur a été identifié contre les deux premiers murs antiques pouvant correspondre à la façade du collatéral nord et indiquant une reprise dans la présentation de l’édifice depuis l’ouest.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Dans cette phase de construction, un mortier gris a été utilisé. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

Des sarcophages ont été retrouvés dans le collatéral nord et à l’ouest, en 1985. Cinq sarcophages sur sept avaient encore leur couvercle. EmptyData.png

Inscriptions

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Etat III

Etat III
Plan à l'état III
Architecture

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Parties

Avec la modification du plan de la façade et la reprise de la nef, l’église semble prendre sa forme définitive. Des arcades donnant sur les bas-côtés ont été reconstruites avec les piliers. L’arcade sud-ouest est reprise plus bas suivant un profil outrepassé, avec au-dessus une ouverture encore visible. Cette dernière devait donner accès à une tribune en bois. Dans le collatéral nord, une reconstruction est observable grâce à l’utilisation d’un mortier gris. Tout le mur nord du bas-côté a été aussi repris et élargi de 20 cm. Aux deux tiers de la longueur, on constate, dans cette phase, l’existence d’un retour vers le sud. Ce peut-être l’amorce d’un transept. Le doublement du mur occidental a entraîné la perturbation des inhumations antérieures devant le mur ouest dans son état premier.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Dans cette phase, on peut signaler la présence d’un mortier rose de tuileau. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Etat IV

Etat IV
Plan à l'état IV
Architecture

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Parties

Le chevet trop étroit a été modifié à partir du premier arc triomphal pour être agrandi vers l’est par de nouvelles arcades. Puis, une croisée de transept et probablement une nouvelle abside ont été projetées. Les collatéraux ont été à nouveau transformés, leur largeur définitive passant de 3 à 4,50 m.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Un mortier ocre-jaune a été observé pour les structures en élévation et dans la structure du pilier trouvé en fouille pouvant former avec l’arc triomphal une croisée du transept. L’arc triomphal de cet état présente une alternance de briques moulées en forme de claveaux et de pierres. Le plomb est utilisé sous les colonnes de cet arc et entre les colonnes et les chapiteaux. Pour la construction de l’édifice, ont été employés des grès, granits et calcaires de deux types. Les calcaires tendres de couleur blanche proviennent de la côte chalonnaise. EmptyData.png EmptyData.png

Autres

Les chapiteaux de la façade orientale sont d’une grande qualité d’exécution. Ils reposent, ainsi que les colonnes, sur d’épaisses feuilles de plomb nécessaires à la stabilité. Ils ont été réalisés par un atelier identique à celui des chapiteaux des arcades supérieures et ceux déposés aujourd’hui au musée Rolin d’Autun. Ils sont tous sans astragale, composés d’une rangée de feuilles d’eau ou plus simplement épannelés, avec une échancrure qui les sépare sans descendre jusqu’à leur base. Deux feuilles formant volute se superposent aux angles. Au centre de chaque face, un motif est surmonté d'un dé marqué par la présence au centre d’une fleur à bouton et pétales ou par un disque en hélice. L’abaque est souligné par trois baguettes parallèles et striées par alternance. EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

Des fragments de marbre antique de réemploi ont été découverts hors contexte composés de plaques, de bases et de moulures. D’autres fragments de pierre ou de marbres proviennent de chapiteaux, de colonnes ou de tailloirs. Un fragment de pilier a été découvert, réemployé dans une cloison moderne du bâtiment. Il pourrait provenir d’un pilier d’extrémité de plaque de chancel de par ses dimensions et sa feuillure d’encastrement.


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : IVe siècle

Le mausolée à deux chambres, découvert dans la partie ouest, semble, par sa typologie, ses matériaux et sa postériorité à la reprise du IIIe siècle de la villa, pouvoir se situer au cours du IVe siècle, sans que l’on puisse certifier son caractère chrétien. D’après la stratigraphie et le mobilier (céramiques, fibule, monnaies et sarcophage de plomb), l’occupation dans la première moitié du IVe siècle pour cette partie du site, réutilisant des murs de l’ancienne villa, paraît probable. Le développement des inhumations, tant au nord-est qu’à l’est, invite à retenir l’hypothèse d’un culte chrétien dès le IVe siècle. Rappelons qu’au XVIIe siècle des inscriptions funéraires ont été retrouvées, dont une datée de 378.


État II : Ve siècle

La construction d’une abside, greffée sur des murs de l’ancienne villa, détermine, avec des maçonneries est-ouest antérieures et une nouvelle façade, une construction de plan basilical. Des sépultures en sarcophages s’installeront au cours des VIe et VIIe siècles (d’après le type des cuves et le mobilier retrouvé) dans et aux abords de l’édifice.


État III : IXe siècle

Le troisième état correspond à la reconstruction de la nef. Sa datation est proposée à partir de la mise en œuvre des piliers et de l’utilisation des ciseaux pour la taille des claveaux, typique de ce qui se rencontre dans la crypte de Saint-Germain d’Auxerre au milieu du IXe siècle. Le profil des tailloirs appartient à des formes dérivées de l’antiquité et utilisées au milieu du IXe siècle. État IV : début XIe siècle La reprise de la partie orientale de la nef et la création d’un transept appartiennent à un grand programme de reconstruction, favorisé au début du XIe siècle par le roi Robert le Pieux. C’est lors de cette phase que se situent les éléments sculptés et les chapiteaux élaborés autour de 1020. Il s’agissait, à cette époque, de mettre en valeur la basilique qui conservait le tombeau d’un des premiers grands saints évêques d’Autun, saint Cassien (Helgaud de Fleury, Vie de Robert le Pieux, 1965, p. 89).




Informations sur la publication

Date juin 14, 2011
Auteur Csapin Fiche personnelle
Statut de la fiche 4. Fiche non validée
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