ARTONNE, église Saint-Martin
Données
Topographie{{#display_map:46.00331,3.14388|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | |
---|---|
Région | |
Département | |
Commune | |
Insee | 63012 |
Adresse/Lieu-dit | Place de l'Eglise |
Toponyme | Saint-Martin |
Propriétaire | Commune d'Artonne |
Protection de l'édifice | Cl. MH depuis le 12 juillet 1886 |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | 274 |
Latitude | 46.00331 |
Longitude | 3.14388 |
Altitude | 403 |
[[Catégorie:]]
[[Catégorie:]]
[[Catégorie:]]
[[Catégorie:]]
Sources historiques et identification
Sources indirectes
Grégoire de Tours, Liber Vitae Patrum, V, 2, in Teil II. Miracula et opera minora, I, texte établi par Krusch B., MGH. SS rer. Merov. I, 2, Hanovre, 1885, « de sancto Portiano abbate », p. 678.
Grégoire de Tours, Liber in gloria Confessorum, 5, in Teil II. Miracula et opera minora, I, texte établi par Krusch B., MGH. SS rer. Merov. I, 2, Hanovre, « De eodem, et de sepulchro Vitalinae virginis », 1885, p. 751-752.
Prou M., 1892, Catalogue des monnaies françaises de la Bibliothèques National. Les Monnaies mérovingiennes, Paris, n° 1778, p. 367.
Provost M., Mennessier-Jouannet C., 1994, Carte Archéologique de la Gaule, 63/2. Puy de Dôme, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris.
Phalip B., 2001, Des terres médiévales en friches, pour une études des techniques de construction et des productions artistiques montagnardes, l'exemple de l'ancien diocèse de Clermont. Face aux élites, une approche des simples et de leurs œuvres, Mémoire d'H.D.R., Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand 2.
Morel D., 2001, Tailleurs de pierre, sculpteurs et maîtres d’œuvres dans les Massif Central, Le monument et le chantier médiéval dans l'ancien diocèse de Clermont-Ferrand et les diocèse limitrophes (XIe-XVe siècle), Thèse de Doctorat en Histoire de l'art et Archéologie, dirigée par B. Phalip, UBP - Clermont-Ferrand 2.
Larouzière-Montlosier D. de, 2003, « L'église collégiale Saint-Martin d'Artonne », dans Congrès Archéologique de France, Basse Auvergne, Société Française d'Archéologie, Paris, p. 31-43.
Mitton C., 2006, Les sanctuaires ruraux gallo-romains tavernes et vellaves, Approche critique de la documentation bibliographique et archéologique, Master 2, UBP - Clermont-Ferrand 2.
Sources Bibliographie
Paradis O., 1978, « Aux origines d'Artonne », Brayaud et Combrailles, 21, p. 27-29.
Prevot F., 1997, Recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la Renaissance carolingienne, VIII, Aquitaine Première, éditions du C.N.R.S., Paris.
Foulquier L., 2008, Dépôts lapidaires, réutilisations et remplois (Antiquité-haut Moyen Âge). Pour une nouvelle approche de la christianisation et des sanctuaires de l'ancien diocèse de Clermont au Moyen Âge, Thèse de doctorat en Histoire de l'art, dirigée par B. Phalip, UBP - Clermont-Ferrand 2.
Conservation
Rien ne subsiste. Une église romane a recouvert le site. La nef actuelle date du troisième quart du XIe siècle. Le chevet à déambulatoire et à chapelles rayonnantes date du milieu du XIIe siècle.
Titulature actuelle
Saint-Martin
Titulature historique
Saint-Martin
Diocèse actuel
Clermont-Ferrand
Diocèse historique
Clermont
Contexte d’implantation
Description
L'édifice religieux du VIe siècle se situait probablement sous la chapelle Sainte-Vitaline. Il accueillait le tombeau de la sainte.
Structures antérieures
Des traces d'occupation gallo-romaine (IIe siècle) ont été repérées au lieu-dit "Le Pré/Petit Marais" en 1979 (CAG 63/2, p. 15). Une nécropole à inhumations et incinérations a été mise en jour en 1782, sur la propriété d'un certain monsieur Ogier (CAG 63/2, p. 15). Au lieu-dit "Les Chaves", a été mis au jour un important bâtiment gallo-romain est avec des murs à enduits peints (CAG 63/2, p. 16). Une villa est également signalée au lieu-dit "Rouillat". Enfin, M.-N. Taillandier mentionne une tête sculptée de jeune femme en marbre blanc entrée au musée de Riom en 1927 et provenant d'Artonne. Au lieu-dit "Fradet", un temple de plan centré (fanum) doté d'un vestibule sur l'un de ses côtés a été repéré en photographie aérienne. La galerie mesure 10 m de côté, la cella 5 m de côté. Quelques tessons de céramique sigillée et des fragments de tegulae ont été collectés en surface (Mitton 2006, vol. 6, p. 35). La voie romaine qui reliait Clermont à Vichy, en passant par Randan, traverserait la commune d'est en ouest (CAG 63/2, p. 15).
Habitat contemporain
Grégoire de Tours mentionne le vicus Arcthonensis à plusieurs reprises, notamment dans la Vie de saint Pourçain.
Fonction
Description
Edifice funéraire, construit sur la tombe d'une sainte martyre.
Informations générales
Description |
Un édifice est cité à plusieurs reprises, malheureusement il n'en reste rien. Les vestiges reconnus se bornent des sarcophages, des épitaphes et des remplois. Cet édifice ne comprenait pas d'installation baptismale mais une église Saint Jean située dans le vicus aurait pu avoir cette fonction. |
---|
Articulation en états
Etat I
Etat I | |
---|---|
Architecture | |
PlanPlan inconnu | |
Matériaux et techniques de construction | |
ActivitéConstruction (disparue) | |
Installations liturgiques | |
| |
Sépultures | |
EmplacementLa tombe de la sainte - où Grégoire de Tours s'est recueilli - aurait été retrouvée en 1702 sous l'autel de la chapelle Sainte-Vitaline, ainsi qu'un autre sarcophage et quatre épitaphes, dont deux sont connues aujourd'hui. L'aire funéraire tardo-antique puis mérovingienne ad sanctam pouvait s'étendre au delà du gabarit de la chapelle romane Saint-Vitaline. StructureInhumations en sarcophages. | |
Inscriptions | |
DescriptionLes deux inscriptions connues, celle d'un diacre et celle d'un enfant, reprennent un formulaire assez proche et sont datées du règne du même roi mérovingien. Hic requiescit / bonae memori(ae) Laetus / diac(onus). Vixi(t) in pace ann(os) / LXVI. Transiit XV kal(endas) / Iulias, indictione XIII, / regnum dom(i)ni nostri / Theudoberti regis. [In hoc to]molo requiescit / [bonae memo]riae Sagria, qui ui/[xit an]nos duos et transiit / [in pa]ce octauo k(a)l(endas) septembris, / [in]dictione nona regnum dom(i)ni / Theodoberti reges. |
Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église
Liste des objets
L'encadrement de l'ancien portail de la nef du XIe s. est composé de pilastres et de chapiteaux réemployées. Les pilastres datent du Haut-Empire et les corbeilles datent de l'Antiquité tardive. Un chapiteau mérovingien orne une baie géminée dans la nef romane.
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
Mentions de Grégoire de Tours, sarcophages mérovingiens et épitaphes datées par le règne de Théodebert de la fin du VIe-début du VIIe siècle, découverts en 1702 ; remploi d'un chapiteau mérovingien. Quelques éléments de mobilier recueillis permettent de suggérer une datation tardive pour le premier état. L'église existe donc au moins au VIe siècle mais peut être antérieure.
Interprétation
Eglise paroissiale peut-être associée à un baptistère, témoin du possible statut paroissial du vicus Arcthonensis dès la période mérovingienne.
Comparaisons
Le chapiteau mérovingien réemployé dans la nef possède un décor proche des productions connues à Saint-Alyre de Clermont.
Informations sur la publication
Date | mai 1, 2017 |
---|---|
Auteur | Dmartinez Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 5. Fiche validée |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:1. Fiable}} |