ARTONNE, église Saint-Martin

De CARE (FR)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Données

Topographie

{{#display_map:46.003128,3.144122|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}}

Pays
Région
Département
Commune
Insee 63012
Adresse/Lieu-dit Place de l'Eglise
Toponyme Saint-Martin
Propriétaire Commune d'Artonne
Protection de l'édifice MH depuis le 12 juillet 1886
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel 274
Latitude 46.003128
Longitude 3.144122
Altitude 403

[[Catégorie:]]

[[Catégorie:]]

[[Catégorie:]]

[[Catégorie:]]


Sources historiques et identification

Sources Bibliographie

Grégoire de Tours, Liber Vitea Patrum, V, 2, in Teil II. Miracula et opera minora, I, texte établi par Krusch B., MGH. SS rer. Merov. I, 2, Hanovre, 1885, « de sancto Portiano abbate », p. 678.

Grégoire de Tours, Liber in gloria Confessorum, 5, in Teil II. Miracula et opera minora, I, texte établi par Krusch B., MGH. SS rer. Merov. I, 2, Hanovre, « De eodem, et de sepulchro Vitalinae virginis », 1885, p. 751-752.

Foulquier L., Dépôts lapidaires, réutilisations et remplois (Antiquité-haut Moyen Âge). Pour une nouvelle approche de la christianisation et des sanctuaires de l'ancien diocèse de Clermont au Moyen Âge, Thèse de doctorat en Histoire de l'art, dirigée par Phalip B., Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, 2008

de Larouzière-Montlosier D., « L'église collégiale Saint-Martin d'Artonne », in Congrès Archéologique de France, Basse Auvergne, Société Française d'Archéologie, Paris, 2003, p.31-43

Mitton C., Les sanctuaires ruraux gallo-romains tavernes et vellaves, Approche critique de la documentation bibliographique et archéologique, Mémoire de Mster dirigé par Trément F., Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, 2006.

Morel D., Tailleurs de pierre, sculpteurs et maîtres d’œuvres das les Massif Central, Le monument et le chantier médiéval dans l'ancien diocèse de Clermont-Ferrand et les diocèse limitrophes(XIe-XVe siècle), Thèse de Doctorat en Histoire de l'art et Archéologie, dirigé par Phalip B., Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, 2001

Paradis O., « Aux origines d'Artonnes », Brayaud et Combrailles, 21, 1978, pp.27-29

Phalip B., Des terres médiévales en friches, pour une études des techniques de construction et des productions artistiques montagnardes, l'exemple de l'ancien diocèse de Clermont. Face aux élites, une approche des simples et de leurs œuvres, Mémoire d'H.D.R., Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, 2001

Prévost F., Recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la Renaissance carolingienne, VIII, Aquitaine Première, éditions du C.N.R.S., Paris, 1997

Prou M., Catalogue des monnaies françaises de la Bibliotèques Nationale. Les Monnaies mérovingiennes, 1892, Paris, n 1778, p.367.

Provost M., Mennessier-Jouannet C., Carte Archéologique de la Gaule, 63/2 : Puy de Dôme, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris, 1994

Conservation

La nef actuelle date du troisième quart du XIe siècle. Le chevet à déambulatoire et à chapelles rayonnantes date du milieu du XIIe siècle.

Titulature actuelle

Saint-Martin

Titulature historique

Saint-Martin

Diocèse actuel

Clermont-Ferrand

Diocèse historique

Clermont


Contexte d’implantation

Description

Edifice religieux, VIe siècle à nos jours,

Structures antérieures

Des traces d'occupation gallo-romaine (IIe siècle) ont été repérées sur le site de "Le Pré/Petit Marais" en 1979 (CAG 63/2, p. 15). Une nécropole à inhumations et incinérations a été mise en jour en 1782, sur la propriété d'un certain monsieur Ogier (CAG 63/2, p. 15). Au lieu-dit "Les Chaves", un important bâtiment gallo-romain est avec des murs à enduits peints (CAG 63/2, p. 16). Une villa est également signalée au lieu-dit "Rouillat". Enfin, M.-N. Taillandier mentionne une tête sculptée de jeune femme en marbre blanc entrée au musée de Riom en 1927 et provenant d'Artonne. Au lieu-dit "Fradet", un temple de plan centré (fanum) doté d'un vestibule sur l'un de ses côtés a été repéré en photographie aérienne. La galerie mesure 10 m de côté, la cella 5 m de côté. Quelques tessons de céramique sigillée et des fragments de tegulae ont été collectés en surface (Mitton 2006, vol. 6, p. 35). La voie romaine qui reliait Clermont à Vichy, passant par Randan, traverserait la commune d'est en ouest (CAG 63/2, p. 15).

Habitat contemporain

Grégoire de Tours mentionne le vicus Arcthonensis à plusieurs reprises.


Fonction

Informations générales

Description
Fichier:Inconnu
Évolution du plan

Un édifice est cité à plusieurs reprises, malheureusement il n'en reste rien. Les vestiges reconnus sont des sarcophages, des épitaphes et des remplois. Il y avait probablement une aire funéraire mérovingienne qui s'étend au moins sous la chapelle Saint-Vitaline. Son extension est inconnue. Cet édifice ne comprenait pas d'installation baptismale mais une église Saint Jean pouvait tenir cette fonction. Quelques éléments de mobiliers ont été trouvés, ils permettent de donner une datation tardive.

ARTONNE, église Saint-Martin (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu EmptyData.png

Matériaux et techniques de construction

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

EmptyData.png EmptyData.png

Inscriptions

EmptyData.png


Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

L'encadrement de l'ancien portail de la nef st composé de pilastres et de corbeilles réemployées. Les pilastres datent du Haut-Empire et les corbeilles datent de l'Antiquité tardive. Un chapiteau mérovingien orne une baie géminée dans la nef.


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Mention de Grégoire de Tours, sarcophages et épitaphes découverts en 1702, remploi de corbeille de chapiteaux. L'église existe au moins au VIe siècle mais peut-être antérieure.

Interprétation

Eglise paroissiale peut-être associée à un baptistère, témoin du possible statut paroissiale du vicus Arcthonensis dès la période mérovingienne.

Comparaisons

Le chapiteau mérovingien réemployé dans la nef possède un décor proche des productions connues à Saint-Alyre de Clermont.



Informations sur la publication

Date mars 20, 2017
Auteur Pchevalier Fiche personnelle
Statut de la fiche 3. En cours de relecture
Qualité de la fiche {{#paper_quality:0. Moyen}}