ARPAJON-SUR-CERE, église Saint-Vincent

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Données

Topographie

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Pays
Région
Département
Commune
Insee 15012
Adresse/Lieu-dit Place de la République
Toponyme
Propriétaire Commune d'Arpajon-sur-Cère
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel Voie publique devant la parcelle 257
Latitude 44.90102
Longitude 2.45915
Altitude 607,53

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Déribier du Chatelet J.-B., 1852 (rééd. complétée de 1824), Dictionnaire statistique, ou histoire, description et statistique du département du Cantal, Aurillac.

Sources archéologiques

Boudartchouk J.-L., RFO de 1989 au SRA de Clermont-Ferrand. Une surveillance de travaux, réalisée en 1988 et 1989 dans le cadre du réaménagement de la place de la République, a entrainé la découverte de vestiges funéraires et bâtis.

Sources d'archives

Cartulaire de Sainte-Foy de Conques (charte n°6 datée de 930). La vicaire d'Arpajon est mentionnée : [...] in pago Arvernico, in Cartladense ministerio, in vicaria Arpajonense [...] (Desjardins G., 1879, Le cartulaire de Conques en Rouergue, éditions Picard, Paris, n°6, p .8-10).

Jean-Luc Boudartchouk suggère la présence d'un atelier monétaire à Arpajon, s'appuyant sur la découverte d'un triens mérovingien portant la mention Apargone (CAG 15, p.71).

Sources Bibliographie

Provost M., Vallat P., 1996, Carte archéologique de la Gaule', 15. Cantal, Académie des inscriptions et Belles Lettres, Paris.

Boudartchouk J.-L. et al., 2013, "Le sarcophage paléochrétien d'Arpajon-sur-Cère (Cantal) et son contexte archéologique: l'agglomération secondaire d'Arpagione et son terroire", dans Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 73, p. 43-84.

Fray S., 2013, "Arpajon au Haut Moyen-Âge: essai de synthèse des données archéologiques et textuelles", dans Revue de la Haute-Auvergne, 75, p.123-133.

Conservation

L'église romane Saint-Vincent a été détruite et arasée en 1857. L'emprise de la fouille se situait immédiatement à l'ouest de sa façade, sous l'actuelle place de la République.

Titulature historique

Saint-Vincent

Diocèse actuel

Saint-Flour

Diocèse historique

Clermont


Contexte d’implantation

Description

Cet édifice religieux dont le plan est inconnu avait vraisemblablement une fonction funéraire, qu'attestent les nombreux sarcophages mis au jour. Une église romane aujourd'hui détruite semble lui avoir succédé.

Structures antérieures

Site occupé depuis le Paléolithique (découverte de six silex). Les nombreux vestiges gallo-romains découverts sur la commune traduisent peut-être la présence d'une agglomération secondaire du Haut-Empire.


Fonction

Description

Église funéraire


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Mausolée/memoria transformé en église ? qui fut reconstruite à l'époque romane (l'aire funéraire fouillée se trouvait devant la façade occidentale de l'église romane, sur son parvis ; l'église était entourée d'un cimetière paroissial jusque dans les années 1850)

ARPAJON-SUR-CERE, église Saint-Vincent (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

Possible mausolée rectangulaire, devenu une annexe occidentale d'une église de plan inconnu ? L'agencement et l'orientation des deux nappes de sarcophages (et tombes en tegulae ou pleine terre) suggèrent la présence contraignante de maçonneries autour des sépultures, mais aucun plan ne peut être avancé.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Une maçonnerie aperçue pourrait correspondre à un mur du bâtiment supposé (la fouille de sauvetage n'a pas permis d'en voir davantage).

Sol

Un sol de mortier de chaux fonctionnait avec la seconde couche de sarcophages. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

Dix-sept sarcophages dont un en marbre des Pyrénées, de type aquitain, les autres plutôt oblongs et anthropomorphes sans logette céphalique, sont disposés sur deux couches superposées. On a également documenté 3 sépultures en pleine terre et une en coffre de tegulae.

Structure

Inhumations majoritairement en sarcophage. Une petite bouteille en verre était associée à un squelette dans l’un des sarcophages du premier état d’inhumation. Le sarcophage d'Aquitaine est orné d'un chrisme (sur sa face antérieure) et de panneaux de chevrons sur deux registres superposés séparés par une gorge. Chaque panneau est encadré par des pilastres cannelés, coiffés de chapiteaux à décors végétaux. Le chrisme, inséré dans un médaillon circulaire constitué de trois moulures concentriques, prend place au-dessus d’un canthare à partir duquel se développent des pampres.

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Ve et VIe siècles (?) Sarcophages, dont un sarcophage en marbre de type aquitain, du Ve siècle.

Interprétation

Église datant probablement au moins de l'époque mérovingienne. On s'interrogera sur la présence éventuelle d'un mausolée ou d'une memoria de l'Antiquité tardive. En effet la présence d'un sarcophage de type aquitain, qui semble installé au sein d'un bâtiment (dans lequel s'implantent les autres sarcophages), ainsi que celle d'une tombe en tegulae, si elles ne constituent pas des preuves absolues, permettent de soulever cette question. Le premier groupe de tombes (sarcophage aquitain et trois autres sarcophages) est peut-être à mettre en relation avec un édifice (mausolée, memoria) du Ve siècle. La maçonnerie repérée dans l'angle sud-est du sondage réalisé en 1989 appartiendrait à un édifice construit durant la période mérovingienne auquel il conviendrait d'associer les deux horizons supérieurs de sarcophages.



Informations sur la publication

Date mai 1, 2017
Auteur Dmartinez Fiche personnelle
Statut de la fiche 5. Fiche validée
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