« ARPAJON-SUR-CERE, église Saint-Vincent » : différence entre les versions
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Jean-Luc Boudartchouk suggère la présence d'un atelier monétaire à Arpajon, s'appuyant sur la découverte d'un ''triens'' mérovingien portant la mention ''Apargone'' (CAG 15, p.71). | Jean-Luc Boudartchouk suggère la présence d'un atelier monétaire à Arpajon, s'appuyant sur la découverte d'un ''triens'' mérovingien portant la mention ''Apargone'' (CAG 15, p.71). | ||
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Version du 20 mars 2017 à 18:39
Données
Topographie{{#display_map:44.90102,2.45915|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}} | |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Insee | 15012 |
Adresse/Lieu-dit | Place de la République |
Toponyme | |
Propriétaire | Commune d'Arpajon-sur-Cère |
Protection de l'édifice | |
Références cartographiques | |
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel | Voie publique devant la parcelle 257 |
Latitude | 44.90102 |
Longitude | 2.45915 |
Altitude | 607,53 |
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Sources historiques et identification
Sources indirectes
Déribier du Chatelet J.-B., 1852 (rééd. complétée de 1824), Dictionnaire statistique, ou histoire, description et statistique du département du Cantal, Aurillac.
Sources archéologiques
Boudartchouk J.-L., RFO de 1989 au SRA de Clermont-Ferrand.
Sources d'archives
Cartulaire de Sainte-Foy de Conques (charte n°6 datée de 930). La vicaire d'Arpajon est mentionnée : [...] in pago Arvernico, in Cartladense ministerio, in vicaria Arpajonense [...] (Desjardins G., 1879, Le cartulaire de Conques en Rouergue, éditions Picard, Paris, n°6, p .8-10).
Jean-Luc Boudartchouk suggère la présence d'un atelier monétaire à Arpajon, s'appuyant sur la découverte d'un triens mérovingien portant la mention Apargone (CAG 15, p.71).
Sources Bibliographie
Provost M., Vallat P., 1996, Carte archéologique de la Gaule', 15. Cantal, Académie des inscriptions et Belles Lettres, Paris.
Boudartchouk J.-L. et al., 2013, "Le sarcophage paléochrétien d'Arpajon-sur-Cère (Cantal) et son contexte archéologique: l'agglomération secondaire d'Arpagione et son terroire", dans Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 73, p. 43-84.
Fray S., 2013, "Arpajon au Haut Moyen-Âge: essai de synthèse des données archéologiques et textuelles", dans Revue de la Haute-Auvergne, 75, p.123-133.
Conservation
L'édifice a été arasé en 1857. Il se situe sous l'actuelle place de la République.
Titulature historique
Saint-Vincent
Diocèse actuel
Saint-Flour
Diocèse historique
Clermont
Contexte d’implantation
Description
Cet édifice religieux dont le plan est inconnu avait vraisemblablement une fonction funéraire, qu'atteste les nombreux sarcophages mis au jour .
Structures antérieures
Site occupé depuis le Paléolithique (découverte de six silex). Les nombreux vestiges gallo-romains découverts sur la commune traduisent peut-être la présence d'une agglomération secondaire du Haut-Empire.
Fonction
Description
Église funéraire
Informations générales
Description | [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]
Mausolée/memoria transformé en église ? Une surveillance de travaux, réalisée en 1988 et 1989 dans le cadre du réaménagement de la place de la République, a entrainé la découverte de vestiges funéraires et bâtis. |
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Articulation en états
Etat I
Etat I | |
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Architecture | |
PlanPlan inconnu | |
Matériaux et techniques de construction | |
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Installations liturgiques | |
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Sépultures | |
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Inscriptions | |
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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église
Liste des objets
Une grande quantité de mobilier gallo-romain résiduel. L'élément le plus intéressant est une petite bouteille en verre associé à un squelette dans l'un des sarcophages du premier état d'inhumation. Il y a dix-sept sarcophages et figure notamment un sarcophage décoré de type aquitain.
Considérations critiques sur les états et sur la chronologie
Chronologie
Ve - VIe (?) Sarcophages, dont un sarcophage en marbre de type aquitain.
Interprétation
Église datant probablement au moins de l'époque mérovingienne. On s'interrogera sur la présence éventuelle d'un mausolée ou d'une memoria de l'Antiquité tardive. En effet la présence d'un sarcophage de type aquitain, qui semble installé au sein d'un bâtiment (dans lequel s'implantent les autres sarcophages), ainsi que celle d'une tombe en tegulae, si elle ne constitue pas une preuve absolue, permet de soulever cette question. Le premier groupe de tombes (sarcophage aquitain et trois autres sarcophages) est peut-être à mettre en relation avec un édifice (mausolée, memoria) du Ve siècle. La maçonnerie repérée dans l'angle sud-est du sondage réalisé en 1989 appartient peut-être à un édifice construit durant la période mérovingienne auquel il conviendrait d'associer les deux horizons supérieurs de sarcophages.
Informations sur la publication
Date | janvier 1, 1970 |
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Auteur | Pchevalier Fiche personnelle |
Statut de la fiche | 3. En cours de relecture |
Qualité de la fiche | {{#paper_quality:0. Moyen}} |