« ANDERNOS-LES-BAINS, Site du cimetière Saint-Eloi » : différence entre les versions

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|protection=Classé au titre des Monuments Historiques en 1933
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{{Sources historiques
{{Sources historiques
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En 1996, faisant suite à la prospection électrique, sous la direction de V. Souilhac, des sondages ont été creusés en divers points du site sans rien révéler. Dès lors, les origines d’un sanctuaire chrétien antérieur à la construction de l’église romane restent très hypothétiques. Inédit.
En 1996, faisant suite à la prospection électrique, sous la direction de V. Souilhac, des sondages ont été creusés en divers points du site sans rien révéler. Dès lors, les origines d’un sanctuaire chrétien antérieur à la construction de l’église romane restent très hypothétiques. Inédit.
|bibliographie=Maurin L., Souilhac V. (2004), « Biganos, hameau de Lamothe ( ?), La cité des Boiates », TCG XIII, p.95-105.
|bibliographie=Sarrau, A., 1905, « ''Episcopus ecclesiae Boiorum'' (inscription d'Andernos) », ''Revue des études anciennes'', p. 74-76.


Maurin L., Souilhac V. (2004), « Les énigmes de Boios », Capitales éphémères. Des capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive ( Tours, 6-8 mars 2003), p.191-205.
Vieillard-Troïekouroff, M., 1978, « Les fouilles de la basilique funéraire d'Andernos (Gironde) », ''Cahier archéologique'' 27, p. 7-19.


Souilhac V. (1997), Le site gallo-romain d’Andernos. Etat de la question et projet d’étude, D’Arcachon à Andernos, regards sur le bassin. Actes du XLVIII congrès d’études régionales de la Fédération Historique du Sud-Ouest tenu à Arcachon et Andernos, les 20 et 21 avril 1996, Bordeaux, p. 73-83.  
Gauthier M.-M., 1993, « Andernos aux premiers temps chrétiens, Etudes et perspectives archéologiques », ''Cahiers archéologiques'', p. 47-62.


Duval N. (1994), PMCF, Sud-Ouest et Centre, p. 23-26.
Sion H., 1994, ''Carte archéologique de la Gaule, La Gironde,'' Académie des Inscriptions et Belles lettres, Paris,p. 59-63


Fourdrin J.-P., Monturet R. (1994) : "Andernos-les-bains, cimetière Saint-Eloi", BSRA 1994, 48.
Duval N., 1994, ''PMCF'', Sud-Ouest et Centre, p. 23-26.


FOURDRIN J.-P., EYMERI B., SZELENGOWICZ M. (1994), Les fouilles d’Aurélien de Sarrau à Andernos-les-Bains (Bassins d’Arcachon, 1903-1904), Angles-sur-l’Anglin,  
Fourdrin J.-P., Monturet R., 1994, « Andernos-les-bains, cimetière Saint-Eloi », ''BSRA'' 1994, 48.


Martinaud M. (1995) : "Andernos-les-bains, cimetière Saint-Eloi", BSRA 1995, 54.
Fourdrin J.-P., Eymeri B., Szelengowicz M., 1994, ''Les fouilles d’Aurélien de Sarrau à Andernos-les-Bains (Bassins d’Arcachon, 1903-1904)'', Angles-sur-l’Anglin,  


SION H. (1994), Carte archéologique de la Gaule, La Gironde, Académie des Inscriptions et Belles lettres, Paris,p. 59-63
Martinaud M., 1995, « Andernos-les-bains, cimetière Saint-Eloi », ''BSRA'' 1995, p. 54.


Gauthier M.-M. (1993), « Andernos aux premiers temps chrétiens, Etudes et perspectives archéologiques », Cahiers archéologiques, p. 47-62.
Souilhac V., 1997, « Le site gallo-romain d’Andernos. Etat de la question et projet d’étude », dans ''D’Arcachon à Andernos, regards sur le bassin. Actes du XLVIII congrès d’études régionales de la Fédération Historique du Sud-Ouest tenu à Arcachon et Andernos, les 20 et 21 avril 1996'', Bordeaux, p. 73-83.  


Viellard-Troiekouroff, M. (1978), ""Les fouilles de la basilique funéraire d'Andernos (Gironde)", Cahier archéologique 27, 7-19.
Maurin L., Souilhac V., 2004, « Biganos, hameau de Lamothe ( ?), La cité des Boiates », ''TCG'' XIII, p.95-105.


Sarrau, A. (1905) : Episcopus ecclesiae Boiorum (inscription d'Andernos)", Revue des études anciennes, 74-76.
Maurin L., Souilhac V., 2004, « Les énigmes de Boios », dans ''Capitales éphémères. Des capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive (Tours, 6-8 mars 2003)'', p.191-205.
|conservation=Les ruines (premières assises) de l'ensemble de plan basilical sont encore visibles. Elles ont fait l'objet d'une campagne de restauration (Date ?).
|titulature_actuelle=L'église voisine de l'ensemble basilical est placée sous le patronage de Saint-Eloi.
|diocese_actuel=Diocèse de Bordeaux
|diocese_historique=Aujourd’hui rattachée au diocèse ecclésiastique bordelais, il semblerait qu’au Bas-Empire , Andernos ait fait partie de la province de Novempopulanie, dont le métropolitain siégeait à Eauze. Son nom antique n’est pas connu. 
L'existence d'un diocèse épiscopal des Boiates demeure en revanche plus incertain. Il repose sur l'interprétation du fragment épigraphique découvert dans les ruines de l'ensemble gallo-romain, en 1905. Notons que lors du concile d'Agdes en 506, nul évêque n'est mentionné pour l'éventuelle cité des Boiates. [Maurin, Souilhac 2004,  p. 191-205]
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{{Contexte
|description=L’ensemble constitué par le site gallo-romain et l’actuelle église romane Saint-Eloi est situé en bordure du rivage nord du bassin d’Arcachon, à proximité de la mairie d'Andernos.
Installé à une centaine de mètres à l’intérieur des terres au Moyen Age, le site se retrouve aujourd’hui en front de mer. L’érosion marine associée à la constante remontée de eaux et aux perturbations météorologiques réduisent inexorablement cet espace au fort potentiel archéologique. [Dumas, 1983]
|structures_anterieures=Les ressources archéologiques de la commune d'Andernos restent modestes. Il est donc difficile de formuler de quelconques hypothèses sur le contexte d’implantation de la basilique gallo-romaine [Sion, 1994, p. 61-62].
Toutefois M. Vieillard-Troiekouroff mentionne un four de potier d’époque gallo-romaine découvert sous une maison au sud de la mairie [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 12] .
La basilique était très probablement un élément d’une villa de grande ampleur qui s’étendait vers le nord, au-delà de l’église Saint-Eloi et vers le sud, ce que laissaient suggérer les vestiges encore en place en 1866, emportés pour une partie d’entre eux lors de tempêtes, à la fin du XIXe siècle .
}}
{{Fonction
|description=La construction antique, homogène, s’étend sur 34,7 m. Elle est voisine et parallèle à l’église romane Saint-Eloi.
Il s’agit d’un édifice de plan basilical, à nef unique et terminé en hémicycle, orienté est/ nord-est qui s’intégrait dans un ensemble monumental de plus grande ampleur aujourd’hui disparu.
La partie occidentale de l’édifice a été ‘mangée’ par l’océan, M. Vieillard Troiekouroff restitue une longueur totale de 45 mètres. [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p.12]
L’entrée de l’abside, à l’est, est soulignée par des piliers plus saillants. D’après N. Duval ces piliers étaient sans doute destinés à recevoir un arc triomphal [Duval N., PMCF, p. 24].
Le vaisseau central est entouré d’une galerie annulaire – appelée aussi déambulatoire selon les auteurs. Les vestiges conservés permettent de restituer une vaste salle bordée de piliers engagés qui permettent de déterminer trois travées de dimensions presque égales (entre 6,30 et 6,40 m).
 
Les circulations sont relativement limitées et il semblerait qu’il n’y ait eu qu’un seul passage dans l’ensemble des constructions que nous connaissons – seules les galeries perpendiculaires à la construction, sises au nord, s’ouvrent sur l’espace annulaire de l’abside.
Aucun passage ne permet une communication entre le vaisseau central et la galerie [Souilhac, 1996, p. 78].
 
Les données concernant les circulations ont été déterminées grâce à l’étude architecturale entreprise par J.-P. Fourdrin et R. Monturet en 1994 (Institut de recherche sur l’architecture antique, Pau). Le travail accompli a permis de constater que l’édifice résultait d’une seule campagne de construction. L’étude architecturale a par ailleurs permis de confirmer la parenté de la construction avec d’autres villae d’Aquitaine [Monturet, Fourdrin, 1994] .
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{{Informations générales
|description=Le site du cimetière Saint-Eloi regroupe ainsi un ensemble architectural daté de l'Antiquité tardive, une probable occupation funéraire qui remonterait à l'époque mérovingienne ainsi qu'une église édifiée à l'époque romane. Ces différentes formes d'occupation pose la question de l'existence d'un édifice cultuel entre la fin de l'Antiquité et l'époque romane sans pour autant l'assurer.
Construite au XIe siècle (indices?), l’église Saint-Eloi a donc été édifiée à proximité d’un ensemble funéraire datant de l’époque mérovingienne (2 sarcophages et témoignage oral du 19e s.).
Au sud de l’église, s’étendent les vestiges d’un édifice antique identifié comme un secteur d’une vaste villa galllo-romaine. Les murs de l’église Saint-Eloi suivent strictement l’orientation est-nord-est de l’édifice, la façade ouest se situe dans le prolongement exact de l’un des murs du bâtiment antique.
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{{Etat
|etat=I
|plan=Plan longitudinal
|PlanBasilical=Ensemble de plan basilical
|parties=Le vaisseau central, d’une longueur de 19 m environ sur 10, 55 m de large se termine à l’est par un hémicycle.
La nef est flanquée de portiques latéraux qui se prolongent derrière l’abside en hémicycle, formant une galerie annulaire (aussi désignée par les auteurs comme le déambulatoire). 
L’entrée dans l’abside est soulignée par des piliers plus saillants.
 
Nous ne disposons pas des vestiges permettant de quelconques hypothèses sur la façade et l’entrée de cet édifice de type basilical, en raison de sa situation en bordure de rivage. Il semble que l’édifice se poursuive bien à l’ouest, mais les vestiges ont disparus avec l’érosion maritime.
 
. Portique :
Les plans anciens, l'analyse des vestiges et la dernière étude architecturale mettent en évidence la présence de portiques  (ou galeries) latéraux, plus étroits que la galerie annulaire : 2, 70 – 2, 80, bordant la grande salle de l’édifice. L’étude de Fourdrin et Monturet a par ailleurs mis en évidence l’absence de circulation entre la grande salle et les portiques qui la bordent.
Le portique septentrional est bordé par les fondations d’un « stylobate continu » [Duval, PMCF, p. 24] . Il communiquerait à l’est avec une galerie perpendiculaire et le déambulatoire.
Le portique méridional est limité par sept supports quadrangulaires de maçonnerie qui peuvent être des fondations de colonnes ou de piliers. Il est limité à l’ouest et à l’est par des fondations qui prennent leur départ aux piédroits des piliers de la nef.
 
. Nef :
La grande salle a donc une longueur de 19 mètres sur 10,5 mètres de large et se termine en hémicycle. Les vestiges conservés permettent de restituer une vaste salle bordée de six piliers engagés qui déterminent des travées presque égales (de 6,30 à 6, 40 m).
Il est difficile de restituer la fonction architectonique de ses piliers qui pouvaient supporter des entraits de charpentes [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p.13], voire des arcs diaphragmes [Brutails, Rapport Monuments historiques, 12 juillet 1903].
 
. Déambulatoire :  
L’abside (ou hémicycle) qui ferme le grand vaisseau central est bordée sur l’extérieur par une galerie annulaire de 4 m environ qualifiée également de déambulatoire par les auteurs. Cinq contreforts viennent flanquer le pourtour externe (donnant sur le déambulatoire) de l’abside de la grande salle. Cinq autres se greffent sur la face externe du mur qui circonscrit l’ensemble. Ils suivent la même ordonnance rayonnante que ceux accolés à l’abside.
A la jonction de la nef et de l’abside, cet espace annulaire donne accès à deux galeries perpendiculaires au bâtiment.
Il ne s’agit pas à proprement dit d’un déambulatoire dans la mesure où aucun accès ne permet de communication entre l’abside et cet espace.
 
.L'abside :
L’accès à l’espace en hémicycle est marqué par deux piliers engagés, plus saillants que les piliers de la nef. M. Vieillard-Troiekouroff [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 13] et plus tard N. Duval [PMCF ] supposent que ces supports soutenaient un arc triomphal. Précédée d’une travée droite, l’abside présente un rayon de 5,20 m.
Aucun élément liturgique ne vient conforter l’interprétation cultuelle de cet espace en hémicycle. Il est difficile de voir dans les vestiges encore présents un éventuel chœur liturgique.
|maconnerie=Les murs sont constitués d’assises régulières de pierre d’Alios, liées par un mortier très dur alternant avec des arases de briques, visibles dans le portique nord-ouest (ou salles annexes) et sur les contreforts [Vieillard Troiekouroff, 1978].
L’ensemble forme des assises régulières. Les joints sont marqués à la truelle [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 14].
|sol=A. de Sarrau a relevé les traces d’un sol en « ciment » et on a recueilli quelques tesselles noires et blanches dans l’abside.
|couverture=Les fouilles d’A. de Sarrau ont mis au jour de nombreuses tuiles à rebord - tegulae - provenant vraisemblablement de la couverture de l'ensemble [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 14].
Enfin les cinq contreforts qui viennent buter contre l’espace en hémicycle ont conduit A. de Sarrau à restituer une voûte pour la couverture de l’abside.
M. Vieillard-Troiekouroff imagine une charpente pour l’ensemble de l’édifice [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 14].
|autres=Fenêtres :
Il a été découvert de minces claveaux provenant éventuellement d’une fenêtre ébrasée [ Brutails, 1903, Rapport manuscrit à la commission des monuments historiques ].
 
Les fouilles conduites par A. de Sarrau ont permis de mettre au jour des éléments de soutènement (deux fragments de colonnes de marbres, un grand chapiteau corinthien, un fragment d’entablement) mais ceux-ci sont apparus alors en remploi ou dans les remblais postérieurs à l’occupation de l’ensemble basilical.
|decor=Les sondages creusées en 1995 sous la direction de V. Souilhac ont permis la mise au jour d'élément de plaquage en marbre vert (découvert H.-S.) qui pourraient donc être apparentés à des éléments de décor des murs de l'ensemble basilical (témoignage oral, B. Eymerie).
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{{Etat
|etat=II
|plan=Plan longitudinal
|PlanBasilical=Eglise romane ?
}}
}}
{{Contexte}}
{{Fonction}}
{{Informations générales}}
{{Objets dispersés
{{Objets dispersés
|description=Inscription sur plaque de marbre vert
|description=Inscription sur plaque de marbre vert.
A. de Sarrau reste très approximatif sur les conditions de découverte de l’inscription : « Elle se trouvait mêlée à des débris de poteries et de conduites en briques, dans une tranchée profonde creusée au pied même d’un mur parallèle à celui de l’église actuelle ». [Sarrau, 1905]. Ces indications ne permettent pas de localiser précisément le lieu de découverte de la plaque de marbre. Retenons seulement que le contexte archéologique de provenance n’a rien à voir avec un contexte funéraire et s’apparente plus à un niveau archéologique de remblai. Dès lors, la présence de cette plaque de marbre dans l’ensemble basilical peut très bien être le fait d’un remploi et l’on ne peut exclure le transport de l’objet.
A. de Sarrau reste très approximatif sur les conditions de découverte de l’inscription : « Elle se trouvait mêlée à des débris de poteries et de conduites en briques, dans une tranchée profonde creusée au pied même d’un mur parallèle à celui de l’église actuelle ». [Sarrau, 1905]. Ces indications ne permettent pas de localiser précisément le lieu de découverte de la plaque de marbre. Retenons seulement que le contexte archéologique de provenance n’a rien à voir avec un contexte funéraire et s’apparente plus à un niveau archéologique de remblai. Dès lors, la présence de cette plaque de marbre dans l’ensemble basilical peut très bien être le fait d’un remploi et l’on ne peut exclure le transport de l’objet.


Typologie
Typologie :
Inscription qui passait traditionnellement pour une épitaphe en raison de sa découverte à proximité de sarcophages d'époque médiévale.[Souilhac 1997]  
Inscription qui passait traditionnellement pour une épitaphe en raison de sa découverte à proximité de sarcophages d'époque médiévale. En réalité, le texte est trop fragmentaire pour déterminer la nature de la pièce. [Souilhac 1997]  


La pièce est fragmentaire, brisée sur trois côtés. Elle mesure dans son état actuel 20 cm x 30 cm. La surface est très irrégulière et ne semble pas avoir été préparée pour recevoir l'inscription.
Dimensions : La pièce est fragmentaire, brisée sur trois côtés. Elle mesure dans son état actuel 20 cm x 30 cm. La surface est très irrégulière et ne semble pas avoir été préparée pour recevoir l'inscription.
Le texte se développe sur trois lignes. Il est écrit en lettre capitales de taille et de forme irrégulières avec une hauteur moyenne de 5, 5 cm. Les lettres ne sont pas profondément gravée;
Le texte se développait sur trois lignes. La première est aujourd'hui largement amputée et ne lisons que la base de trois lettres. Elles restent difficilement restituables.
Il est écrit en lettre capitales de taille et de forme irrégulières avec une hauteur moyenne de 5, 5 cm. Les lettres ne sont pas profondément gravées.


A. de Sarrau y avait reconnu du marbre de Campan mais cette provenance n’a jamais été scientifiquement prouvée. M. Vieillard-Troiekouroff signalait des traces d'un ciment brun rougeâtre que nous n'avons pas reconnu lors de l'observation de la pièce (si ce n'est une ligne plus brune entre l2 et l3 qui est en réalité un défaut du marbre (?))
Matériau : A. de Sarrau y avait reconnu du marbre de Campan mais cette provenance n’a jamais été scientifiquement prouvée. M. Vieillard-Troiekouroff signalait des traces d'un ciment brun rougeâtre que nous n'avons pas reconnu lors de l'observation de la pièce (si ce n'est une ligne plus brune entre l2 et l3 qui est en réalité un défaut du marbre (?))


En l’absence de critères stratigraphiques, la datation ne se peut se fonder que sur les critères internes à l’inscription : paléographie et formulaire. La graphie et le décor de chrisme permettent de situer l’inscription d’Andernos dans la seconde moitié du IVe ou la première moitié du Ve s.
En l’absence de critères stratigraphiques, la datation ne se peut se fonder que sur les critères internes à l’inscription : paléographie et formulaire. La graphie et le décor de chrisme permettent de situer l’inscription d’Andernos entre la seconde moitié du IVe et la fin du Ve s. [Maurin, Souilhac 2004, p. 201]


Conservée à la Bibliothèque Municipale d’Andernos (Maison David)
Conservée à la Bibliothèque Municipale d’Andernos (Maison David)
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Maurin, Souilhac (2004) :  
Maurin, Souilhac (2004) :  


]IDIUS EPI[SCOPUS]
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[EC]CLES(iae) chrisme  BOIO[RUM]
...]IDIUS EPI[SCOPUS]
 
[EC]CLES(IAE) chrisme  BOIO[RUM]
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{{Considérations critiques}}
{{Considérations critiques}}

Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 08:42

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Boulevard de la plage
Toponyme
Propriétaire
Protection de l'édifice Classé au titre des Monuments Historiques en 1933
Références cartographiques carte IGN
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 44.743536
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Altitude

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Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Découverte d'une inscription qui "se trouvait mêlée à des débris de poteries et de conduites en briques, dans une tranchée profonde creusée au pied même d’un mur parallèle à celui de l’église actuelle ». [Sarrau, 1905]. Ces indications ne permettent pas de localiser précisément le lieu d’invention de la plaque de marbre. Dès lors, la présence de cette plaque de marbre dans l’ensemble basilical peut très bien être le fait d’un remploi et l’on ne peut exclure le transport de l’objet.

Sources archéologiques

1903-1904. Fouille d’un édifice antique au sud de l’église Saint-Eloi sous l’égide d’A. de Sarrau. La campagne de fouille permet de mettre au jour un édifice antique de plan basilical. [Sarrau 1905]

En 1957, des fouilles sont effectuées dans l’église Saint-Eloi d’Andernos. Le matériel recueilli (tesson de poterie du Ve siècle) a été transmis à Ch. Lasserre par M. l’abbé Boudreau .

En 1993, l’étude architecturale des ruines antiques est confiée à J.-P. Fourdrin et R. Monturet (Institut de Recherche en Architecture Antique, Pau). [Fourdrin et Monturet 1994]

En 1995, une première prospection géophysique a été menée sur l'ensemble du parc Saint-Eloi. [Martinaud 1995]

En 1996, faisant suite à la prospection électrique, sous la direction de V. Souilhac, des sondages ont été creusés en divers points du site sans rien révéler. Dès lors, les origines d’un sanctuaire chrétien antérieur à la construction de l’église romane restent très hypothétiques. Inédit.

Sources Bibliographie

Sarrau, A., 1905, « Episcopus ecclesiae Boiorum (inscription d'Andernos) », Revue des études anciennes, p. 74-76.

Vieillard-Troïekouroff, M., 1978, « Les fouilles de la basilique funéraire d'Andernos (Gironde) », Cahier archéologique 27, p. 7-19.

Gauthier M.-M., 1993, « Andernos aux premiers temps chrétiens, Etudes et perspectives archéologiques », Cahiers archéologiques, p. 47-62.

Sion H., 1994, Carte archéologique de la Gaule, La Gironde, Académie des Inscriptions et Belles lettres, Paris,p. 59-63

Duval N., 1994, PMCF, Sud-Ouest et Centre, p. 23-26.

Fourdrin J.-P., Monturet R., 1994, « Andernos-les-bains, cimetière Saint-Eloi », BSRA 1994, 48.

Fourdrin J.-P., Eymeri B., Szelengowicz M., 1994, Les fouilles d’Aurélien de Sarrau à Andernos-les-Bains (Bassins d’Arcachon, 1903-1904), Angles-sur-l’Anglin,

Martinaud M., 1995, « Andernos-les-bains, cimetière Saint-Eloi », BSRA 1995, p. 54.

Souilhac V., 1997, « Le site gallo-romain d’Andernos. Etat de la question et projet d’étude », dans D’Arcachon à Andernos, regards sur le bassin. Actes du XLVIII congrès d’études régionales de la Fédération Historique du Sud-Ouest tenu à Arcachon et Andernos, les 20 et 21 avril 1996, Bordeaux, p. 73-83.

Maurin L., Souilhac V., 2004, « Biganos, hameau de Lamothe ( ?), La cité des Boiates », TCG XIII, p.95-105.

Maurin L., Souilhac V., 2004, « Les énigmes de Boios », dans Capitales éphémères. Des capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive (Tours, 6-8 mars 2003), p.191-205.

Conservation

Les ruines (premières assises) de l'ensemble de plan basilical sont encore visibles. Elles ont fait l'objet d'une campagne de restauration (Date ?).

Titulature actuelle

L'église voisine de l'ensemble basilical est placée sous le patronage de Saint-Eloi.

Diocèse actuel

Diocèse de Bordeaux

Diocèse historique

Aujourd’hui rattachée au diocèse ecclésiastique bordelais, il semblerait qu’au Bas-Empire , Andernos ait fait partie de la province de Novempopulanie, dont le métropolitain siégeait à Eauze. Son nom antique n’est pas connu. L'existence d'un diocèse épiscopal des Boiates demeure en revanche plus incertain. Il repose sur l'interprétation du fragment épigraphique découvert dans les ruines de l'ensemble gallo-romain, en 1905. Notons que lors du concile d'Agdes en 506, nul évêque n'est mentionné pour l'éventuelle cité des Boiates. [Maurin, Souilhac 2004, p. 191-205]


Contexte d’implantation

Description

L’ensemble constitué par le site gallo-romain et l’actuelle église romane Saint-Eloi est situé en bordure du rivage nord du bassin d’Arcachon, à proximité de la mairie d'Andernos. Installé à une centaine de mètres à l’intérieur des terres au Moyen Age, le site se retrouve aujourd’hui en front de mer. L’érosion marine associée à la constante remontée de eaux et aux perturbations météorologiques réduisent inexorablement cet espace au fort potentiel archéologique. [Dumas, 1983]

Structures antérieures

Les ressources archéologiques de la commune d'Andernos restent modestes. Il est donc difficile de formuler de quelconques hypothèses sur le contexte d’implantation de la basilique gallo-romaine [Sion, 1994, p. 61-62]. Toutefois M. Vieillard-Troiekouroff mentionne un four de potier d’époque gallo-romaine découvert sous une maison au sud de la mairie [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 12] . La basilique était très probablement un élément d’une villa de grande ampleur qui s’étendait vers le nord, au-delà de l’église Saint-Eloi et vers le sud, ce que laissaient suggérer les vestiges encore en place en 1866, emportés pour une partie d’entre eux lors de tempêtes, à la fin du XIXe siècle .


Fonction

Description

La construction antique, homogène, s’étend sur 34,7 m. Elle est voisine et parallèle à l’église romane Saint-Eloi. Il s’agit d’un édifice de plan basilical, à nef unique et terminé en hémicycle, orienté est/ nord-est qui s’intégrait dans un ensemble monumental de plus grande ampleur aujourd’hui disparu. La partie occidentale de l’édifice a été ‘mangée’ par l’océan, M. Vieillard Troiekouroff restitue une longueur totale de 45 mètres. [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p.12] L’entrée de l’abside, à l’est, est soulignée par des piliers plus saillants. D’après N. Duval ces piliers étaient sans doute destinés à recevoir un arc triomphal [Duval N., PMCF, p. 24]. Le vaisseau central est entouré d’une galerie annulaire – appelée aussi déambulatoire selon les auteurs. Les vestiges conservés permettent de restituer une vaste salle bordée de piliers engagés qui permettent de déterminer trois travées de dimensions presque égales (entre 6,30 et 6,40 m).

Les circulations sont relativement limitées et il semblerait qu’il n’y ait eu qu’un seul passage dans l’ensemble des constructions que nous connaissons – seules les galeries perpendiculaires à la construction, sises au nord, s’ouvrent sur l’espace annulaire de l’abside. Aucun passage ne permet une communication entre le vaisseau central et la galerie [Souilhac, 1996, p. 78].

Les données concernant les circulations ont été déterminées grâce à l’étude architecturale entreprise par J.-P. Fourdrin et R. Monturet en 1994 (Institut de recherche sur l’architecture antique, Pau). Le travail accompli a permis de constater que l’édifice résultait d’une seule campagne de construction. L’étude architecturale a par ailleurs permis de confirmer la parenté de la construction avec d’autres villae d’Aquitaine [Monturet, Fourdrin, 1994] .


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Le site du cimetière Saint-Eloi regroupe ainsi un ensemble architectural daté de l'Antiquité tardive, une probable occupation funéraire qui remonterait à l'époque mérovingienne ainsi qu'une église édifiée à l'époque romane. Ces différentes formes d'occupation pose la question de l'existence d'un édifice cultuel entre la fin de l'Antiquité et l'époque romane sans pour autant l'assurer. Construite au XIe siècle (indices?), l’église Saint-Eloi a donc été édifiée à proximité d’un ensemble funéraire datant de l’époque mérovingienne (2 sarcophages et témoignage oral du 19e s.). Au sud de l’église, s’étendent les vestiges d’un édifice antique identifié comme un secteur d’une vaste villa galllo-romaine. Les murs de l’église Saint-Eloi suivent strictement l’orientation est-nord-est de l’édifice, la façade ouest se situe dans le prolongement exact de l’un des murs du bâtiment antique.

ANDERNOS-LES-BAINS, Site du cimetière Saint-Eloi (Galerie d'images)


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

Le vaisseau central, d’une longueur de 19 m environ sur 10, 55 m de large se termine à l’est par un hémicycle. La nef est flanquée de portiques latéraux qui se prolongent derrière l’abside en hémicycle, formant une galerie annulaire (aussi désignée par les auteurs comme le déambulatoire). L’entrée dans l’abside est soulignée par des piliers plus saillants.

Nous ne disposons pas des vestiges permettant de quelconques hypothèses sur la façade et l’entrée de cet édifice de type basilical, en raison de sa situation en bordure de rivage. Il semble que l’édifice se poursuive bien à l’ouest, mais les vestiges ont disparus avec l’érosion maritime.

. Portique : Les plans anciens, l'analyse des vestiges et la dernière étude architecturale mettent en évidence la présence de portiques (ou galeries) latéraux, plus étroits que la galerie annulaire : 2, 70 – 2, 80, bordant la grande salle de l’édifice. L’étude de Fourdrin et Monturet a par ailleurs mis en évidence l’absence de circulation entre la grande salle et les portiques qui la bordent. Le portique septentrional est bordé par les fondations d’un « stylobate continu » [Duval, PMCF, p. 24] . Il communiquerait à l’est avec une galerie perpendiculaire et le déambulatoire. Le portique méridional est limité par sept supports quadrangulaires de maçonnerie qui peuvent être des fondations de colonnes ou de piliers. Il est limité à l’ouest et à l’est par des fondations qui prennent leur départ aux piédroits des piliers de la nef.

. Nef : La grande salle a donc une longueur de 19 mètres sur 10,5 mètres de large et se termine en hémicycle. Les vestiges conservés permettent de restituer une vaste salle bordée de six piliers engagés qui déterminent des travées presque égales (de 6,30 à 6, 40 m). Il est difficile de restituer la fonction architectonique de ses piliers qui pouvaient supporter des entraits de charpentes [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p.13], voire des arcs diaphragmes [Brutails, Rapport Monuments historiques, 12 juillet 1903].

. Déambulatoire : L’abside (ou hémicycle) qui ferme le grand vaisseau central est bordée sur l’extérieur par une galerie annulaire de 4 m environ qualifiée également de déambulatoire par les auteurs. Cinq contreforts viennent flanquer le pourtour externe (donnant sur le déambulatoire) de l’abside de la grande salle. Cinq autres se greffent sur la face externe du mur qui circonscrit l’ensemble. Ils suivent la même ordonnance rayonnante que ceux accolés à l’abside. A la jonction de la nef et de l’abside, cet espace annulaire donne accès à deux galeries perpendiculaires au bâtiment. Il ne s’agit pas à proprement dit d’un déambulatoire dans la mesure où aucun accès ne permet de communication entre l’abside et cet espace.

.L'abside : L’accès à l’espace en hémicycle est marqué par deux piliers engagés, plus saillants que les piliers de la nef. M. Vieillard-Troiekouroff [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 13] et plus tard N. Duval [PMCF ] supposent que ces supports soutenaient un arc triomphal. Précédée d’une travée droite, l’abside présente un rayon de 5,20 m. Aucun élément liturgique ne vient conforter l’interprétation cultuelle de cet espace en hémicycle. Il est difficile de voir dans les vestiges encore présents un éventuel chœur liturgique.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Les murs sont constitués d’assises régulières de pierre d’Alios, liées par un mortier très dur alternant avec des arases de briques, visibles dans le portique nord-ouest (ou salles annexes) et sur les contreforts [Vieillard Troiekouroff, 1978]. L’ensemble forme des assises régulières. Les joints sont marqués à la truelle [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 14].

Sol

A. de Sarrau a relevé les traces d’un sol en « ciment » et on a recueilli quelques tesselles noires et blanches dans l’abside.

Couverture

Les fouilles d’A. de Sarrau ont mis au jour de nombreuses tuiles à rebord - tegulae - provenant vraisemblablement de la couverture de l'ensemble [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 14]. Enfin les cinq contreforts qui viennent buter contre l’espace en hémicycle ont conduit A. de Sarrau à restituer une voûte pour la couverture de l’abside. M. Vieillard-Troiekouroff imagine une charpente pour l’ensemble de l’édifice [Vieillard-Troiekouroff, 1978, p. 14].

Autres

Fenêtres : Il a été découvert de minces claveaux provenant éventuellement d’une fenêtre ébrasée [ Brutails, 1903, Rapport manuscrit à la commission des monuments historiques ].

Les fouilles conduites par A. de Sarrau ont permis de mettre au jour des éléments de soutènement (deux fragments de colonnes de marbres, un grand chapiteau corinthien, un fragment d’entablement) mais ceux-ci sont apparus alors en remploi ou dans les remblais postérieurs à l’occupation de l’ensemble basilical.

Décor

Les sondages creusées en 1995 sous la direction de V. Souilhac ont permis la mise au jour d'élément de plaquage en marbre vert (découvert H.-S.) qui pourraient donc être apparentés à des éléments de décor des murs de l'ensemble basilical (témoignage oral, B. Eymerie).

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Etat II

Etat II
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Plan

Plan longitudinal EmptyData.png

Matériaux et techniques de construction

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Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

Inscription sur plaque de marbre vert. A. de Sarrau reste très approximatif sur les conditions de découverte de l’inscription : « Elle se trouvait mêlée à des débris de poteries et de conduites en briques, dans une tranchée profonde creusée au pied même d’un mur parallèle à celui de l’église actuelle ». [Sarrau, 1905]. Ces indications ne permettent pas de localiser précisément le lieu de découverte de la plaque de marbre. Retenons seulement que le contexte archéologique de provenance n’a rien à voir avec un contexte funéraire et s’apparente plus à un niveau archéologique de remblai. Dès lors, la présence de cette plaque de marbre dans l’ensemble basilical peut très bien être le fait d’un remploi et l’on ne peut exclure le transport de l’objet.

Typologie : Inscription qui passait traditionnellement pour une épitaphe en raison de sa découverte à proximité de sarcophages d'époque médiévale. En réalité, le texte est trop fragmentaire pour déterminer la nature de la pièce. [Souilhac 1997]

Dimensions : La pièce est fragmentaire, brisée sur trois côtés. Elle mesure dans son état actuel 20 cm x 30 cm. La surface est très irrégulière et ne semble pas avoir été préparée pour recevoir l'inscription. Le texte se développait sur trois lignes. La première est aujourd'hui largement amputée et ne lisons que la base de trois lettres. Elles restent difficilement restituables.

Il est écrit en lettre capitales de taille et de forme irrégulières avec une hauteur moyenne de 5, 5 cm. Les lettres ne sont pas profondément gravées. 

Matériau : A. de Sarrau y avait reconnu du marbre de Campan mais cette provenance n’a jamais été scientifiquement prouvée. M. Vieillard-Troiekouroff signalait des traces d'un ciment brun rougeâtre que nous n'avons pas reconnu lors de l'observation de la pièce (si ce n'est une ligne plus brune entre l2 et l3 qui est en réalité un défaut du marbre (?))

En l’absence de critères stratigraphiques, la datation ne se peut se fonder que sur les critères internes à l’inscription : paléographie et formulaire. La graphie et le décor de chrisme permettent de situer l’inscription d’Andernos entre la seconde moitié du IVe et la fin du Ve s. [Maurin, Souilhac 2004, p. 201]

Conservée à la Bibliothèque Municipale d’Andernos (Maison David)

Sarrau, A. (1905) : Souilhac, V. (1997) : Maurin, Souilhac (2004) :

[....] ...]IDIUS EPI[SCOPUS] [EC]CLES(IAE) chrisme BOIO[RUM]


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Informations sur la publication

Date février 25, 2013
Auteur Muberti Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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