TOULOUSE, église Sainte-Marie la Daurade

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Données

Topographie

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Pays FRANCE
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Commune Toulouse
Insee 31555
Adresse/Lieu-dit 1 place de la Daurade
Toponyme
Propriétaire
Protection de l'édifice Cl. MH 1963
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel cad. JJ2 1792
Latitude 43.601003
Longitude 1.439796
Altitude


Sources historiques et identification

Sources indirectes

Grégoire de Tours, Hist. Franc, 1. VII, с 10 : "... Rigunthis vero in basilica sancte Marias Tholosae, in qua Ragnoaldi uxor, oui supra meminimua, Chilpericum metuens confugerat, residebat". La fille de Chilpéric avait trouvé asile dans la « basilique Sainte-Marie,584 Diplôme de Charles le Chauve, 844, place le monastère Sainte-Marie parmi les trois sanctuaires majeurs de Toulouse avec la cathédrale Saint-Étienne et la basilique Saint-Sernin Xe s. l’église apparaît dans deux testaments sous le nom de Santa Maria Fabricata (« la Précieuse »)

Sources d'archives

Archives nationales : N. III, Haute-Garonne

Archives départementales de l’Hérault : C498-1 [1]

Sources Bibliographie

Noguier A., Histoire Tolosaine, Toulouse, 1556.

Chabanel J. de, De l'antiquité de l'église Nostre-Dame dite la Daurade à Tolose et autres antiquitéz de la ville,Toulouse, 1625, 89 p.

Chabanel J. de, De l'Estat et police de l'église Nostre Dame dite la Daurade à Tolose, Toulouse, 1625, 82 p.

Lamothe Odon (dom), Description des mosaïques de la Daurade à Toulouse, 1633 (Bibliothèque nationale, ms lat. 12680, fol. 231 v°-235r°, texte en latin publié dans Cahiers archéologiques, 13, 1962, p. 261-265.

Martin Jacques (dom), La Religion des Gaulois tirée des plus pures sources de l'Antiquité, Paris, 1727.

Rey R., « Le sanctuaire paléochrétien de la Daurade », Annales du Midi, 1949, p. 249- 273.

Boyer G., « Une hypothèse sur l'origine de la Daurade », Annales du Midi, 68-33, 1956, p. 47-51.

Mesplé P., « Recherches sur l’ancienne église de la Daurade », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 31, 1965, p. 41-56.

Jiménez Garnica A.-M., « El arte oficial de Toulouse bajo sobernia visigoda : la Daurade », Archivo espanol de arqueologia, 61, 1988, p.179-196.

Scellès M., « L’ancienne église Notre-Dame la Daurade à Toulouse », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 1993, p. 133-144.

Scellès M., « Toulouse : église Notre-Dame la Daurade », Atlas archéologique de la France. Les premiers monuments chrétiens de la France, 2, Sud-Ouest et Centre, Paris, 1996, p. 190-196.

Cazes Q., Scellès M., « La basilique Sainte-Marie : Notre-Dame La Daurade », dans Pailler J.-M., dir, Tolosa. Nouvelle recherches sur Toulouse et son territoire dans l’Antiquité, CEFR 281, Rome, 2002, p. 487-488.

Cazes Q., « L’architecture de l’église Notre-Dame la Daurade à Toulouse », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 2003, p. 59-74.

Boudartchouk J.-L., Cazes Q., « Les sondage de 1961 dans l’abside de l’ancienne église de la Daurade », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 2003, p.181-185.

Cazes Q. et Caille J., Sainte-Marie « La Daurade » à Toulouse. Du sanctuaire paléochrétien au grand prieuré clunisien médiéval, CTHS, coll. Archéologie et Histoire de l'Art, 18, Paris, 2006.

Cazes Q., L’ancienne église Sainte-Marie-la-Daurade à Toulouse, Toulouse, Guides archéologiques du musée Saint-Raymond, 3, 2010.

Conservation

Détruite en 1761-1762

Titulature actuelle

Notre-Dame de la Daurade dite aussi Sainte-Marie la Daurade

Titulature historique

Notre-Dame La Daurade

Diocèse actuel

Toulouse

Diocèse historique

Toulouse


Contexte d’implantation

Description

Plan des vestiges tardo-antiques dans le quart nord–ouest de Toulouse.

L’ancienne église Sainte-Marie la Daurade est située sur la rive droite de la Garonne, sans doute sur une éminence naturelle, à proximité d’édifices importants, le théâtre antique au sud, et au nord le palais des rois goths, construit vers 450, créant un triangle formé par la rencontre de l’enceinte antique et la Garonne.

Structures antérieures

Grande salle, aux murs de briques de plus de 1 m d’épaisseur


Fonction

Bâtiment

Eglise

Description

Rattachée au IXe siècle à un monastère bénédictin qui entrera dans le réseau de Moissac en 1077.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Eglise disparue, ornée de célèbres mosaïques paléochrétiennes à fond d'or (d'où son nom deaurata, daurada, dorée), qui a été totalement reconstruite à la fin du XVIIIe siècle. L'église monastique avait été modifiée auparavant : un massif occidental, destiné à abriter le chœur haut des moines, avait été édifié à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle. Enfin, probablement au tournant des XIIe et XIIIe siècles, la nef avait été couverte d’une voûte en berceau brisé portant sur de gros supports érigés contre la face interne des murs gouttereaux.

TOULOUSE, église Sainte-Marie la Daurade (Galerie d'images)


Articulation en états

Etat I

Etat I
Plan à l'état I
Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

La première église se composait d’une nef de 28 x 16 m qui réutilise une grande salle antique, dont la partie orientale a été démolie et sur laquelle on a alors greffé l'abside à pans coupés.

L'abside comportait sept pans, le plus large à l'est mesurait environ 6 m (20 pieds), les autres étaient de longueur décroissante (17, 14, 11 pieds) décrivant un ovale ouvert qui n'a jamais été plein (cf. sondages archéologiques) comme l'imaginait dom Martin.

L'abside largement ouverte communiquait vers l'extérieur par deux portes situées dans les pans coupés jouxtant le pan axial, la troisième porte axiale a été ouverte au Moyen Âge.

Trois grandes fenêtres étaient percées dans les trois pans orientaux et deux fenêtres plus petites dans les pans latéraux.

Matériaux et techniques de construction

Activité

Construction EmptyData.png

Sol

Le sol de la salle antique était situé 0,70 m en contrebas du sol de béton de tuileau établi dans l'état de l'église.

Couverture

D'après les textes, l'abside était couverte d'une coupole possédant un oculus zénithal. EmptyData.png

Décor

L'élévation intérieure était scandée de trois rangées superposées de niches demi-circulaires ménagées dans le mur, encadrées de colonnes à chapiteaux de marbre et revêtues de mosaïques à fond d'or.

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Etat I : Ve siècle (?).

Interprétation

On avait vu dans ce monument au XVIIIe siècle une rotonde dodécagonale. Les sondages des années 1960 ont prouvé qu'il n'en était rien.



Informations sur la publication

Date janvier 1, 1970
Auteur Bbrandenburg Fiche personnelle
Statut de la fiche 2. En cours de saisie
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