« TOULOUSE, église Sainte-Marie la Daurade » : différence entre les versions

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|parties=La première église se compose d’une nef de 28 x 16 m qui réutilise une grande salle antique, dont la partie orientale a été démolie et sur laquelle s'est greffée l'abside.
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L'abside comportait sept pans, le plus large à l'est mesure environ 6 m (20 pieds), les autres sont de longueur décroissantes (17, 14, 11 pieds) décrivant un ovale ouvert qui n'a jamais été plein (cf. sondages archéologiques) comme l'imaginait dom Martin.
L'abside comportait sept pans, le plus large à l'est mesure environ 6 m (20 pieds), les autres sont de longueur décroissantes (17, 14, 11 pieds) décrivant un ovale ouvert qui n'a jamais été plein (cf. sondages archéologiques) comme l'imaginait dom Martin.


L'abside largement ouverte communiquait vers l'extérieur par deux portes situées dans les pans coupés jouxtant le pan axial, la troisième porte axiale a été ouverte au Moyen Âge.
L'abside largement ouverte communiquait vers l'extérieur par deux portes situées dans les pans coupés jouxtant le pan axial, la troisième porte axiale a été ouverte au Moyen Âge.

Version du 16 octobre 2018 à 14:15

Données

Topographie

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Pays FRANCE
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Commune Toulouse
Insee 31555
Adresse/Lieu-dit 1 place de la Daurade
Toponyme
Propriétaire
Protection de l'édifice Cl. MH 1963
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel cad. JJ2 1792
Latitude 43.601003
Longitude 1.439796
Altitude


Sources historiques et identification

Sources d'archives

Archives nationales : N. III, Haute-Garonne

Archives départementales de l’Hérault : C498-1 [1]

Sources Bibliographie

Noguier A., Histoire Tolosaine, Toulouse, 1556.

Chabanel J. de, De l'antiquité de l'église Nostre-Dame dite la Daurade à Tolose et autres antiquitéz de la ville,Toulouse, 1625, 89 p.

Chabanel J. de, De l'Estat et police de l'église Nostre Dame dite la Daurade à Tolose, Toulouse, 1625, 82 p.

Lamothe Odon (dom), Description des mosaïques de la Daurade à Toulouse, 1633 (Bibliothèque nationale, ms lat. 12680, fol. 231 v°-235r°, texte en latin publié dans Cahiers archéologiques, 13, 1962, p. 261-265.

Martin Jacques (dom), La Religion des Gaulois tirée des plus pures sources de l'Antiquité, Paris, 1727.

Rey R., « Le sanctuaire paléochrétien de la Daurade », Annales du Midi, 1949, p. 249- 273.

Boyer G., « Une hypothèse sur l'origine de la Daurade », Annales du Midi, 68-33, 1956, p. 47-51.

Mesplé P., « Recherches sur l’ancienne église de la Daurade », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 31, 1965, p. 41-56.

Jiménez Garnica A.-M., « El arte oficial de Toulouse bajo sobernia visigoda : la Daurade », Archivo espanol de arqueologia, 61, 1988, p.179-196.

Scellès M., « L’ancienne église Notre-Dame la Daurade à Toulouse », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 1993, p. 133-144.

Scellès M., « Toulouse : église Notre-Dame la Daurade », Atlas archéologique de la France. Les premiers monuments chrétiens de la France, 2, Sud-Ouest et Centre, Paris, 1996, p. 190-196.

Cazes Q., Scellès M., « La basilique Sainte-Marie : Notre-Dame La Daurade », dans Pailler J.-M., dir, Tolosa. Nouvelle recherches sur Toulouse et son territoire dans l’Antiquité, CEFR 281, Rome, 2002, p. 487-488.

Cazes Q., « L’architecture de l’église Notre-Dame la Daurade à Toulouse », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 2003, p. 59-74.

Boudartchouk J.-L., Cazes Q., « Les sondage de 1961 dans l’abside de l’ancienne église de la Daurade », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 63, 2003, p.181-185.

Caille J., Sainte-Marie « La Daurade » à Toulouse : du sanctuaire paléochrétien au grand prieuré clunisien médiéval, Paris, CTHS, 2006.

Cazes Q., L’ancienne église Sainte-Marie-la-Daurade à Toulouse, Toulouse, Guides archéologiques du musée Saint-Raymond, 3, 2010.

Conservation

Détruite en 1761-1762

Titulature actuelle

Notre-Dame de la Daurade dite aussi Sainte-Marie la Daurade

Titulature historique

Notre-Dame La Daurade

Diocèse actuel

Toulouse

Diocèse historique

Toulouse


Contexte d’implantation

Description

L’ancienne église Sainte-Marie la Daurade est située sur la rive droite de la Garonne, sans doute sur une éminence naturelle, à proximité d’édifices importants, le théâtre antique au sud, et au nord le palais des rois goths, construit vers 450, créant un triangle formé par la rencontre de l’enceinte antique et la Garonne.

Structures antérieures

Grande salle, aux murs de briques de plus de 1 m d’épaisseur


Fonction

Bâtiment

Eglise

Description

Rattachée au IXe siècle à un monastère bénédictin qui entrera dans le réseau de Moissac en 1077.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Eglise disparue, ornée de célèbres mosaïques paléochrétiennes à fond d'or (d'où son nom deaurata, daurada, dorée), qui a été totalement reconstruite à la fin du XVIIIe siècle.

TOULOUSE, église Sainte-Marie la Daurade (Galerie d'images)


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

La première église se compose d’une nef de 28 x 16 m qui réutilise une grande salle antique, dont la partie orientale a été démolie et sur laquelle s'est greffée l'abside.

L'abside comportait sept pans, le plus large à l'est mesure environ 6 m (20 pieds), les autres sont de longueur décroissantes (17, 14, 11 pieds) décrivant un ovale ouvert qui n'a jamais été plein (cf. sondages archéologiques) comme l'imaginait dom Martin.

L'abside largement ouverte communiquait vers l'extérieur par deux portes situées dans les pans coupés jouxtant le pan axial, la troisième porte axiale a été ouverte au Moyen Âge.

Trois grandes fenêtres étaient percées dans les trois pans orientaux et deux fenêtres plus petites dans les pans latéraux.

Matériaux et techniques de construction

Activité

Construction EmptyData.png EmptyData.png

Couverture

D'après les textes, l'abside était couverte d'une coupole possédant un oculus zénithal EmptyData.png

Décor

L'élévation intérieure était scandée de trois rangées superposées de niches demi-circulaires ménagées dans le mur, encadrées de colonnes à chapiteaux de marbre et revêtues de mosaïques à fond d'or.

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Informations sur la publication

Date janvier 1, 1970
Auteur Bbrandenburg Fiche personnelle
Statut de la fiche 2. En cours de saisie
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