« SAINT-MACAIRE, prieuré Saint-Sauveur » : différence entre les versions

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|description=Le site occupe la bordure méridionale d'un promontoire calcaire sur lequel s’est développé la ville de Saint-Macaire.
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Version du 26 janvier 2013 à 15:15

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Le Bourg
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice Inscription de la vieille ville sur l’inventaire des Sites Pittoresques de la Gironde en 1965

Classé aux Monuments Historiques en 1965

Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
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Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Consécration de l'église Saint-Laurent en 1039 (pierre de consécration encore conservée)

Sources archéologiques

BALLARIN C., Saint-Macaire, "13 cours Victor Hugo", Rapport de Diagnostic, INRAP, Novembre 2006 BALLARIN C., PONS J., BOULOGNE St. (2006), Saint-Macaire, "10, rue de l’église", Rapport de Diagnostic, INRAP, Novembre 2006. SCUILLER Ch. (2007), Saint-Macaire, "6 allées des Tilleuls", Rapport de Diagnostic, INRAP, Avril 2007.

Sources d'archives

- Charte de donation de 1027 (extrait du Cartulaire de Sainte-Croix de Bordeaux), éd. Archives Historiques du département de la Gironde, 27, n°2, p. 3-4 ; Rôles Gascons, éd. Francisque-Michel (1885), 1, n° 1124 et 1139 ; Gallia Christiana, Instrumenta, col. 268-269.

D'après la charte de 1027, Guillaume, comte d’Aquitaine et duc de Gascogne, et sa femme Aremberge, auraient fait don au monastère de Sainte-Croix (Bordeaux) de la chapelle Saint-Laurent (cella beati Laurentii) où reposerait le corps de saint Macaire.Bien qu'il s'agisse d'un faux, il reste toutefois certain que le monastère de Saint-Macaire existait déjà entre 1056 et 1086 (cf. Boutoulle (1998))

Sources Bibliographie

DROUYN L. (1861), Saint-Macaire et ses monuments,Paris. VIRAC D.-A. & DROUYN L. (1890), Recherches historiques sur la ville de Saint-Macaire : l'une des filleules de Bordeaux, Paris - Bordeaux. BILLA J.-M. (1976), "Saint-Macaire", dans Archéologie Médiévale (Chroniques des fouilles médiévales), 6, p. 344-345. BILLA J.-M. (1978), "Saint-Macaire", dans Archéologie Médiévale (Chroniques des fouilles médiévales), 8, p. 287-288. BILLA J.-M. (1998), "Les fouilles du prieuré de Saint-Macaire. « Pour comprendre »", dans Actes du VIe colloque de l’Entre-deux-Mers et son identité, tenu à Saint-Macaire les 27 et 28 septembre 1997, Langon, p. 23 à 32. BOUTOULLE Fr. (1998), "Le monastère de Saint-Macaire et la politique du duc d’Aquitaine à la fin du XIe siècle", dans Actes du VIe colloque de l’Entre-deux-Mers et son identité, tenu à Saint-Macaire les 27 et 28 septembre 1997, Langon, p.15-21. FARAVEL S. (1998), "Les POSHA des commune de Saint-Macaire et de la Réole", dans Actes du VIe colloque de l’Entre-deux-Mers et son identité, tenu à Saint-Macaire les 27 et 28 septembre 1997, Langon, p. 49 à 53.

Références à la documentation graphique et photographique

1615 : plan du monastère réalisé par les Jésuites (BnF, Estampes et Photographies, FOL-HD-4(8) ; Consultable en ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8448366f)

Conservation

1967 : Réhabilitation de la portion du prieuré bénédictin réchappé des destructions du XIXe siècle 1971 : Dégagement de l’aile orientale des bâtiments conventuels (J.-M. Billa) 1974 : Sondage dans la galerie méridionale du cloître (J.-M. Billa) 1975 : Fouille dans la galerie septentrionale attenante à la nef (J.-M. Billa) 1977 : Fouille de la galerie orientale (J.-M. Billa)

Titulature actuelle

Église Saint-Sauveur et Saint-Martin

Titulature historique

Saint-Laurent ?

Diocèse actuel

Bordeaux


Contexte d’implantation

Description

Le site occupe la bordure méridionale d'un promontoire calcaire sur lequel s’est développé la ville de Saint-Macaire.

Structures antérieures

La plus ancienne occupation du site de Saint-Macaire remonte au Bas-Empire. Une villa gallo-romaine prenait probablement place sous l'église prieurale.

Habitat contemporain

Des diagnostiques archéologiques opérés à proximité de l'église actuelle ont permis de repérer, soit un espace d'habitation organisé autour d'un réseau viaire, soit la pars rustica de la villa sur laquelle le prieuré a été érigé.


Fonction

Bâtiment

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Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Les différentes campagnes de fouilles archéologiques menées par J.-M. Billa ont permis de reconnaître trois états : État 1 : villa (?) gallo-romaine (IVe-VIe siècles) État 2 : édifice pré-roman et sarcophages (VIIe-IXe siècles) État 3 : Prieuré (à partir des XIe-XIIe siècles)

État 1 : Découverte d'une abside de 3 mètres 60 de diamètre et tournée vers le sud. Traces de revêtement de plaque de marbre sur la face interne. Au nord de l'abside un long égoût formé de tegulae a été repéré. Il pourrait probablement s'agir de la piscine d'une villa.

État 2 : Dans la galerie méridionale du cloître a été mis à jour un édifice avec une abside semi circulaire orientée et de 6 mètres de diamètre. Deux autres salles attenantes semblent fonctionner avec cet édifice. Six ou huit sarcophages fonctionneraient avec cet état (deux cuves comportent des stries). Présence de tessons de céramique noire du haut Moyen Âge.

État 3 : Le troisième état correspond au prieuré bénédictin. Il faut noter la réutilisation de structures bâties anciennes (récupération de murs et réutilisation de matériaux). Le cloître a servi d'espace funéraire accueillant des adultes et des enfants (inhumations en pleine-terre ; sarcophages, tombes maçonnées, tombes-pourrissoirs)

SAINT-MACAIRE, prieuré Saint-Sauveur (Galerie d'images)|


Articulation en états

Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Informations sur la publication

Date octobre 20, 2011
Auteur Mvivas Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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