« SAINT-LÉGER-TRIEY, abbatiale Saint-Léger-de-Champeaux » : différence entre les versions

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|sources_archeologiques=Sapin C., 1978, « L’ancienne abbaye Saint-Léger-de-Champeaux (Saint-Léger-Triey, Côte-d’Or), contribution à l’étude archéologique des éléments subsistants et des fouilles récentes, 1969-1977 », ''Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or'', t. XXX, p. 237-256.
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|bibliographie=Bresson J., 1902, « L’ancien prieuré de Saint-Léger au duché de Bourgogne », ''Bulletin d’histoire religieuse et littéraire du diocèse de Dijon'', t. XX, p. 205-258.
|bibliographie=Bresson J., 1902, « L’ancien prieuré de Saint-Léger au duché de Bourgogne », ''Bulletin d’histoire religieuse et littéraire du diocèse de Dijon'', t. XX, p. 205-258.
Sapin C., 1986, ''La Bourgogne préromane'', Paris, p. 63-67.
Sapin C., 1986, ''La Bourgogne préromane'', Paris, p. 63-67.
Camp P., 1983, ""Recherches sur l’histoire de Saint-Léger-de-Champeaux"", dactyl., s.l., déc.1983.
 
1990, ""Intellectuels et artistes dans l'Europe carolingienne : IXe-XIe siècle"", Catalogue de l'exposition du Musée d'Art et d'Histoire d'Auxerre à l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre juillet-octobre 1990, Clamecy, Saint-Étienne, p. 48-49, 52, 56, 219, 230-241.
Camp P., 1983, ''Recherches sur l’histoire de Saint-Léger-de-Champeaux'', dactyl., s.l., déc.1983.
 
1990, ''Intellectuels et artistes dans l'Europe carolingienne : IXe-XIe siècle'', Catalogue de l'exposition du Musée d'Art et d'Histoire d'Auxerre à l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre juillet-octobre 1990, Clamecy, p. 219-221.
 
Provost M., « Saint-Léger-Triey », ''Carte archéologique de la Gaule, La Côte-d’Or 21/3'', Paris, 2009, notice 556, p. 140.
Provost M., « Saint-Léger-Triey », ''Carte archéologique de la Gaule, La Côte-d’Or 21/3'', Paris, 2009, notice 556, p. 140.
Deflou-Leca N., 2010, ''Saint-Germain d’Auxerre et ses dépendances (Ve-XIIIe siècle)'', Saint-Étienne, p. 48-49, 52, 56, 219, 230-241.
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Sapin C., 1986, ''La Bourgogne préromane'', Paris, p. 64-65.
Sapin C., 1986, ''La Bourgogne préromane'', Paris, p. 64-65.

Version du 31 mai 2011 à 07:27

Données

Topographie

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Pays FRANCE
Région Bourgogne
Département Côte-d'Or
Commune Saint-Léger-Triey
Insee 21556
Adresse/Lieu-dit
Toponyme
Propriétaire Propriété privée
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 47.313189
Longitude 5.364417
Altitude


Sources historiques et identification

Sources indirectes

Garnier J., 1875, « Chronique de Bèze », Analecta Divionensia, p. 261.

Sources archéologiques

Sapin C., 1978, « L’ancienne abbaye Saint-Léger-de-Champeaux (Saint-Léger-Triey, Côte-d’Or), contribution à l’étude archéologique des éléments subsistants et des fouilles récentes, 1969-1977 », Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or, t. XXX, p. 237-256.

Sources d'archives

Archives privées du château : 1718, PV de visite.

Sources Bibliographie

Bresson J., 1902, « L’ancien prieuré de Saint-Léger au duché de Bourgogne », Bulletin d’histoire religieuse et littéraire du diocèse de Dijon, t. XX, p. 205-258.

Sapin C., 1986, La Bourgogne préromane, Paris, p. 63-67.

Camp P., 1983, Recherches sur l’histoire de Saint-Léger-de-Champeaux, dactyl., s.l., déc.1983.

1990, Intellectuels et artistes dans l'Europe carolingienne : IXe-XIe siècle, Catalogue de l'exposition du Musée d'Art et d'Histoire d'Auxerre à l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre juillet-octobre 1990, Clamecy, p. 219-221.

Provost M., « Saint-Léger-Triey », Carte archéologique de la Gaule, La Côte-d’Or 21/3, Paris, 2009, notice 556, p. 140.

Deflou-Leca N., 2010, Saint-Germain d’Auxerre et ses dépendances (Ve-XIIIe siècle), Saint-Étienne, p. 48-49, 52, 56, 219, 230-241.

Références à la documentation graphique et photographique

Sapin C., 1976-1977, « L’ancienne abbaye Saint-Léger-de-Champeaux (Saint-Léger-Triey, Côte-d’Or), contribution à l’étude archéologique des éléments subsistants et des fouilles récentes, 1969-1977 », Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or, t. XXX, plan p. 240, 243. Sapin C., 1986, La Bourgogne préromane, Paris, p. 64-65.

Conservation

Il ne reste de l’abbatiale que les traces d’un porche et d’une avant-nef voûtée qui sont conservés au sein d’une demeure privée dans la partie centrale du rez-de-chaussée et à l’étage. Des baies sont visibles dans les combles.

Titulature historique

Saint-Léger

Diocèse actuel

Dijon

Diocèse historique

Langres


Contexte d’implantation

Description

L’édifice a été détruit en grande partie au XVIIIe siècle. Ces vestiges sont intégrés dans une propriété privée visible de la route.

Habitat contemporain

La voie romaine Pontailler-sur-Saône-Dijon au Sud de Drambon, connue sous le nom de Chemin de Dijon, traversait la commune.


Fonction

Bâtiment

Abbatiale

Description

Abbaye au IXe siècle puis prieuré au XIe siècle.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’abbaye est mentionnée en 826 dans la chronique de l’abbaye de Bèze. Théodérard, l’une des filles de Charlemagne, serait à l’origine de sa fondation. Une charte de 994 précise que l’abbaye est donnée par Henri I, Duc de Bourgogne, aux religieux de Saint-Germain d’Auxerre. Raoul Glaber passa à Saint-Léger-de-Champeaux où il eut sa première rencontre avec le diable.

SAINT-LÉGER-TRIEY, abbatiale Saint-Léger-de-Champeaux (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan basilical (longitudinal)

Parties

L’édifice devait mesurer à l’origine plus de 40 m de long de l’entrée ouest, à l’extérieure des absidioles et du chevet supposé. À l’Ouest, il possédait probablement une première avant-nef et comportait un transept dont on a retrouvé l’absidiole sud. La largeur de l’édifice devait être, à la hauteur du transept, d’environ 22 m. L’épaisseur la plus importante des murs était de 1,20 m. L’abside centrale n’a pas était reconnue.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

L’absidiole était construite en petits moellons par lits d’assise réguliers. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Etat II

Etat II
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan basilical (longitudinal)

Parties

L’édifice devait mesurer environ 52 m de long. À l’Ouest, deux « augmenta » devaient encadrer une construction voûtée et devaient peut-être permettre d’accéder à l’étage supérieur pour des raisons liturgiques. Les grandes arcades à larges doubleaux sont encore visibles de même que le voûtement de cet espace. On suppose que la nef était flanquée de deux collatéraux, nord et sud, pouvant mesurer 2,90 m de large si l’on tient compte de l’arrachement du mur gouttereau sud découvert en fouille. Dans ce second état, une crypte est établie dans la partie orientale ainsi qu’à l’absidiole sud originelle.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Dans l’absidiole sud reprise, on distingue des pilastres permettant le voûtement de cette construction au niveau de la crypte. EmptyData.png EmptyData.png

Autres

Les baies retrouvées dans les combles de l’avant-nef doivent appartenir à cet état. EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

Un chapiteau a été découvert hors contexte. En marbre blanc d’une hauteur de 0,19 m, il possède un décor de plusieurs rangs de feuillages profondément incisés et offrant un effet de « coup de vent » typique du début du IXe siècle. De nombreux fragments de décor à entrelacs à trois brins (impostes, fragments de pilastres et de croix) ont été trouvés dans les fouilles ainsi qu’en réemploi (fragments d’impostes) dans le mur intérieur nord de l’avant-nef. Ce type de décor est typique de l’époque carolingienne.


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : Début du IXe siècle. On peut reconstituer un premier chevet avec au moins un transept avec absidioles et une nef à trois vaisseaux. L’ensemble pourrait correspondre à une construction du début du IXe siècle selon la chronologie relative de l’édifice et les informations historiques faisant apparaître le site dans les premières années de ce siècle. Par ailleurs, le plan, ainsi restitué avec la distribution des absidioles, est à rapprocher du chevet d’Inden-Kornelimünster consacré au Sauveur en juillet 817. Le chapiteau en marbre blanc et les nombreux fragments d’entrelacs militent également pour une datation au début du IXe siècle.

État II : XIe siècle. La disposition de la construction occidentale rappelle celle de Saint-Vorles de Châtillon-sur-Seine, autour de l’an mil. La proportion des voûtes et des passages, les grandes arcades à larges doubleaux sont à rapprocher des premières constructions romanes. La mise en œuvre de petits moellons réguliers pour la restauration de la chapelle sud est proche de celle de la crypte de Saint-Étienne de Dijon. Cet état pourrait correspondre à la reprise de la construction carolingienne au moment de l’arrivée des religieux de Saint-Germain d’Auxerre à la fin du Xe siècle.




Informations sur la publication

Date 2011/05/30
Auteur Csapin Fiche personnelle
Statut de la fiche
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