« SAINT-DIZIER-l’ÉVÊQUE, église Saint-Dizier » : différence entre les versions

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Jeannin Y.,1993, ''Église de Saint-Dizier-l’Evêque, campagne 1993, sauvetage urgent'', rapport,  16 p., 23 ill.
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Tournier R., 1954, ''Les églises comtoises'', Paris, p. 76.
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Odouze J.-L., 1998, « Franche-Comté. Doubs, Jura, Haute-Saône, Territoire de Belfort », in ''Les premiers monuments Chrétiens de la France'', (Collectif), 3, Paris, p. 121-122.
Odouze J.-L., 1998, « Franche-Comté. Doubs, Jura, Haute-Saône, Territoire de Belfort », in ''Les premiers monuments Chrétiens de la France'', (Collectif), 3, Paris, p. 121-122.


Colney M., 1999, « Saint-Dizier-l’Évêque : quelques aspects de l’histoire du site », in ''Bulletin de la Société Belfortaine d’Emulation'', 89, 1998 , p. 11-57.  
Colney M., 1999, « Saint-Dizier-l’Évêque : quelques aspects de l’histoire du site », in ''Bulletin de la Société Belfortaine d’Émulation'', 89, 1998 , p. 11-57.  


Joan L., 2003, ''Carte archéologique de la Gaule. Le Doubs et le Territoire de Belfort 25 et 90'', Paris, p. 479-481.
Joan L., 2003, ''Carte archéologique de la Gaule. Le Doubs et le Territoire de Belfort 25 et 90'', Paris, p. 479-481.
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Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 09:31

Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Rue de l’église
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice I.S.M.H. 6.01.1926
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel AD 01 parcelle 30
Latitude 47.470443
Longitude 6.964382
Altitude 520 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Passio sanctorum Desiderii et Reginfredi diaconi (BHL, 2147), éd. MGH, SRM, VI, p. 55-63. (texte du début du IXe siècle).

Sources archéologiques

Jeannin Y., 1994, « Saint-Dizier-l’Évêque, église », Bilan scientifique de la Région Franche-Comté 1993, Ministère de la Culture, p. 66.

Jeannin Y.,1993, Église de Saint-Dizier-l’Evêque, campagne 1993, sauvetage urgent, rapport, 16 p., 23 ill.

Sources d'archives

Arch. dép. de Haute-Saône, H 581, acte donné par l'archevêque de Besançon Hugues de Salins le 6 novembre 1041 concernant la franchise de l’antique église de Saint-Dizier et rappelant sa consécration quelques temps auparavant.

Sources Bibliographie

Barthélémy A. de, 1875, « Les tombeaux de l’église de Saint-Dizier », in Bulletin de la Société Belfortaine d’Émulation, 2e série, 1874, p. 81-93.

Tournier R., 1954, Les églises comtoises, Paris, p. 76.

Vieillard-Troïekouroff M., 1961, « Survivances mérovingiennes de la sculpture funéraire du Moyen Âge », in Art de la France, p. 264-268.

Moyse G., 1973, Les origines du monachisme dans le diocèse de Besançon (Ve-Xe siècle), (BEC, t. CXXXI), Paris, p. 109.

Tournier R., 1979, Franche-Comté romane, éd. Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, p. 243-244.

Colney M., Fiétier R., 1993, Les paroisses du territoire de Belfort : des origines au début du XIXe siècle, dictionnaire de géographie et d’histoire religieuses, ALUB, (cahier d’Études Comtoises, 50), p. 237.

Jeannin Y., 1994, « Chronique de fouilles médiévales en France. 2. Construction et habitats ecclésiastiques. Saint-Dizier-l’Évêque (Terr. De Belfort) », in Archéologie médiévale, 24, p. 459-460.

Colney M., 1995, Le Haut Moyen Âge dans la trouée de Belfort (Ve-VIIIe siècles) : archéologie et Histoire, thèse de doctorat, Université de Franche-Comté, 2 vol., p. 231-268.

Odouze J.-L., 1998, « Franche-Comté. Doubs, Jura, Haute-Saône, Territoire de Belfort », in Les premiers monuments Chrétiens de la France, (Collectif), 3, Paris, p. 121-122.

Colney M., 1999, « Saint-Dizier-l’Évêque : quelques aspects de l’histoire du site », in Bulletin de la Société Belfortaine d’Émulation, 89, 1998 , p. 11-57.

Joan L., 2003, Carte archéologique de la Gaule. Le Doubs et le Territoire de Belfort 25 et 90, Paris, p. 479-481.

Conservation

L’ossature de la nef est encore celle de l’église du XIe siècle.

Titulature actuelle

Saint-Dizier

Titulature historique

Saint-Martin puis Saint-Dizier (VIIe siècle ?)

Diocèse actuel

Belfort-Montbéliard

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

L’église, ceinte d’un cimetière, est implantée au sud-est du village, sur la pente sud de la colline qu’occupe le village de Saint-Dizier-l’Évêque.

Structures antérieures

Des tuiles et un tesson de sigillée ont été découverts dans un remblai de la nef de l’église, laissant supposer une occupation gallo-romaine à proximité de l’oratoire Saint-Martin.

Habitat contemporain

À faible distance du site d’implantation de l’église furent découvertes au XIXe siècle des inhumations mérovingiennes. De plus, le vocable de Saint-Martin, le récit de la Passion de Dizier et les vestiges ténus recueillis lors de la fouille de la nef, témoignent d’une occupation du site durant l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge.


Fonction

Bâtiment

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Description

Culte d’un saint, puis abbatiale (VIIIe s.) et paroissiale.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’église Saint-Dizier remplace un oratoire Saint-Martin, qui, d’après la Passio sancti Desiderii et Reinfrodi diaconi, servit de sépulcre à saint Dizier (évêque de Rennes ou de Rouen) et à son diacre Rainfroi, tués en ce lieu par des brigands dans la seconde moitié du VIIe siècle alors qu’ils rentraient de Rome via l’Alémanie. Entre 662 et 728, les miracles qui s’opéraient sur leur tombeau entrainèrent la construction d’une basilique à l’emplacement de la précédente église. Elle fut donnée en 737 à l’abbaye de Murbach par le comte Eberhard, puis rebâtie au XIe siècle et consacrée par l’archevêque de Besançon Hugues de Salins en 1041. Elle subit d’importants remaniements aux époques romane, gothique et classique. L’église actuelle est de plan basilical à cinq travées avec une abside polygonale à pans coupés. Le clocher porche et le transept sont des adjonctions romanes. La structure primitive de l’église a été « habillée » à l’époque gothique.

SAINT-DIZIER-l’ÉVÊQUE, église Saint-Dizier (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

Des fouilles effectuées en 1881 ont mis au jour, au centre du chœur, les vestiges d’un édifice octogonal, sans doute la memoria qui à l’origine s’élevait sur la sépulture de Dizier et Rainfroi. Son diamètre intérieur dépassait 4,30 m.

Matériaux et techniques de construction

Activité

Reconstruction ?

Maçonnerie

Les murs cintrés de cette construction avaient 1,50 m de largeur et étaient conservés sur 2,50 m. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Loculus

Un loculus, remployé dans le gouttereau sud fut découvert au XIXe siècle. Il s’agit d’une cuve trapézoïdale monolithique (long. 1,84 m ; larg. 0,56 et 0,44 m ; haut. 0,59 m ; ép. 0,10 et 0,15 m) présentant deux loges (long. 0,75 et 0,76 m ; larg. 0,24 et 0,28 m ; prof. 0,24 m), qui aurait renfermé les reliques de Dizier et Rainfroi. Il présente un décor sur trois de ses faces. D’après l’auteur de la Passion de saint Dizier, on pouvait lire sur une table d’argent recouvrant le loculus le nom de son donateur, le duc Rabiacus, qui passe pour avoir été le contemporain de l’évêque (la datation du monument est cependant discutée). EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

Des sépultures ont été reconnues autour de la construction. Au XIXe siècle fut découvert un sarcophage accompagné d’un cénotaphe dans une crypte voûtée. Il est considéré comme étant celui de Dizier.

Structure

Le sarcophage en calcaire oolithique a pour dimensions : long. ext. 2,13 m et int. 1,95m ; larg. à la tête : 0,76 m, aux pieds : 0,42 m ; haut. à la tête : 0,62 m, aux pieds : 0,42 m. Le couvercle, légèrement plus grand, a pour dimensions : long. 2,22 m ; larg. de 0,34 m à 0,22 m ; haut. de 0,33 m à 0,26 m). Le cénotaphe est taillé dans le même calcaire (parois latérales : long. 1,37 m ; larg. 95 et 84 cm ; haut. 81 cm ; ép. 20 cm. Toit à deux pans : long. Restituée au faîte 1,38 m ; haut. 0,42 et 0,50 m ; larg. 0,82 et 0,92 m). Chaque paroi est percée d’une ouverture en arcade (long. 0,33 m ; haut. 0,47 et 0,45 m). Le toit présente quant à lui deux décors différents.

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : fin VIIe siècle ?

La découverte, ancienne, du « mausolée » ne permet pas de proposer une datation certaine. On peut néanmoins envisager une construction de peu postérieure à la mort de Dizier et Rainfroi.

État postérieur : XIe siècle.

L’état XIe s. a été bien reconnu par Y. Jeannin. La consécration par l’archevêque Hugues de Salins d’une nouvelle église en 1041 offre un jalon fiable.

Interprétation

En lieu et place de la memoria, M. Colney veut plutôt voir les fondations d’un chœur préroman ou roman à pans coupés.



Informations sur la publication

Date novembre 5, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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