« SAGONE, groupe épiscopal » : différence entre les versions

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|sources_epigraphiques=Tuile avec inscription imprimée sur pâte fraiche " [in honore san]cti Apiani ivbante deo paulus fecit"
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|sources_archives=Corpus Christianorum, Series Latina, Sancti Gregorii Magni Resgistrum epistularum, I, 1953 : I, 76, août 591 et I, 79, août 591.
|sources_indirectes=Corpus Christianorum, Series Latina, Sancti Gregorii Magni Resgistrum epistularum, I, 1953 : n° 76, août 591 et n° 79, août 591.
n° 76, août 591 : Grégoire Ier charge l’évêque Léon de visiter l’évêché de Sagone, vacant depuis de longues années, et de prendre toutes les mesures nécessaires à sa réorganisation.
n° 79, août 591 : Lettre de Grégoire Ier adressée aux nobles et au clergé de Corse pour les informer de l’arrivée de Léon.  
 
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Archives départementales de Corse du Sud, Ajaccio, 4G47/17, p. 5, 11 juillet 1728 et p. 11, 7 septembre 1728. 
|sources_archeologiques=Fouilles archéologiques de 1964 à 1980 non autorisées, quinze campagnes (G. Moracchini-Mazel)
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Fouilles archéologiques programmées 2008, 2009 (D. Istria)
Fouilles archéologiques programmées 2008, 2009 (D. Istria)
|bibliographie=
DUVAL N., « Vico. Eglise et baptistère Saint-Appien », dans Duval N. (dir.) Les premiers monuments chrétiens de la France, 1, Sud-est et Corse, Rome, 1995, p. 324-329.


|bibliographie=AMBROSI 1933 : AMBROSI A., Forma orbis Romani, Carte archéologique de la Gaule romaine, III, carte et texte complet du département de la Corse, 1933.
ISTRIA D., « Les sièges épiscopaux corses du premier Moyen Age (VIe-VIIe siècles) », Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de la Corse, 724-725, 2008, p. 145-162.  
 
ASCARI 1942 : ASCARI M.-C., La Corsica nell’antichità, Rome, 1942.
 
AIMES 1936 : AIMES P., « L’évêché de Sagone », Revue de la Corse, 1936, p. 280-283.
 
AIMES 1937 : AIMES P., « L’évêché de Sagone », Revue de la Corse, 1937, p. 11-17.
 
CASANOVA 1938 : CASANOVA C., Histoire de l’Eglise de Corse, t. IV, Bastia, 1938.
 
CASANOVA ET MARCHESI 1999 : CASANOVA L., MARCHESI H., « Vico, Sant’Appiano », Bilan scientifique, SRA Corse, 1999, p. 37-39.
 
CASTA 2006 : CASTA F.-J., « Sagone, le diocèse », dans SERPENTINI A.L. (dir.), Dictionnaire histoire de la Corse, Ajaccio, 2006, p. 873.
 
Coroneo 2006 : Coroneo R., Chiese romaniche della Corsica, Cagliari, 2006, p. 35-37.
 
DUVAL 1995 : DUVAL N., « Vico. Eglise et baptistère Saint-Appien », dans Duval N. (dir.) Les premiers monuments chrétiens de la France, 1, Sud-est et Corse, Rome, 1995, p. 324-329.
 
FOATA 1895 : FOATA Mgr de la, Recherches et notes sur l’histoire de l’église en Corse, 1895.
 
GAMS 1873 : GAMS P.P.B., Series episcoporum Ecclesiae Catholicae, Ratisbonne, 1873.
 
GEARY 1978 : GEARY P.-J., Furta sacra : thefts of relics in the central Middle Ages, Princeton university Press, 1978, XIV, p. 127-131.
 
GOUDINEAU 1971 : GOUDINEAU CH., Informations archéologiques, Gallia, 29, 1971, p. 466.
 
ISTRIA  2009a : ISTRIA D., « Le site et l’église Sant’Appianu de Sagone », Stantari, 17, mai-juillet 2009, p. 39-44.
 
ISTRIA 2009b : ISTRIA D., « La cathédrale Sant’Appianu de Sagone. Proposition de relecture architecturale des églises paléochrétienne, médiévale et moderne », Archéologie Médiévale, 39, 2009, p.25-39.
 
ISTRIA 2009c : ISTRIA D., « Les sièges épiscopaux corses du premier Moyen Age (VIe-VIIe siècles) », Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de la Corse, 724-725, 2008, p. 145-162.
 
JEHASSE 1988 : JEHASSE O., « Le site romain de Sagone », Archeologia Corsa, 12-13, 1987-88, p. 7-21.
 
KEHR 1977 : KEHR F., Papsturkunden in Italien. Reiseberichte zur Italia Pontificia, II, Cité du Vatican, 1977.
LANZONI 1927 : LANZONI F., Le diocesi d’Italia, dalle origini al principio del VII secolo, Faenza, 1927, p. 703-704.
 
MOLARD 1891 : MOLARD F., « Les évêques de la Corse. Additions à l’Italia Sacra », Bulletin philologique et historique, 1891, p. 52-64.


MORACCHINI-MAZEL 1967 : MORACCHINI-MAZEL G., Les monuments paléochrétiens de la Corse, Paris, 1967.
ISTRIA D., « La cathédrale Sant’Appianu de Sagone. Proposition de relecture architecturale des églises paléochrétienne, médiévale et moderne », Archéologie Médiévale, 39, 2009, p.25-39.


MORACCHINI-MAZEL 1972 : MORACCHINI-MAZEL G., « La fouille des basiliques paléochrétiennes de Corse. Nouvelles découvertes », Actas del VIII Congresso Internacional de Arqueologia. Cristiana, Barcelona, 1969, Barcelone-Cité du Vatican, 1972, p. 361-366.
MORACCHINI-MAZEL G., « La fouille des basiliques paléochrétiennes de Corse. Nouvelles découvertes », Actas del VIII Congresso Internacional de Arqueologia. Cristiana, Barcelona, 1969, Barcelone-Cité du Vatican, 1972, p. 361-366.
 
MORACCHINI-MAZEL 1985 : MORACCHINI-MAZEL G., « Vestiges de thermes à Sagone », Cahiers Corsica, 111, 1985, p. 64-67.


MORACCHINI-MAZEL 1988 : MORACCHINI-MAZEL G., « Le premier baptistère de Sagone », Bulletin de la société nationale des antiquaires de France, 1988, p. 388-391.  
MORACCHINI-MAZEL 1988 : MORACCHINI-MAZEL G., « Le premier baptistère de Sagone », Bulletin de la société nationale des antiquaires de France, 1988, p. 388-391.  


MORACCHINI-MAZEL 2001 : MORACCHINI-MAZEL G., « Saint Appianus de Sagone : tuile avec inscription », dans PERGOLA PH., ISTRIA D. (dir.), Corsica Christiana, 2000 ans de christianisme, catalogue de l’exposition du musée de la Corse, Corte, 2001, vol. 2, p. 14, notice n°22.
PERGOLA Ph., « Sagone », Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, vol. II, Paris, 1986, p. 103-105.  
 
MORACCHINI-MAZEL 2004 : MORACCHINI-MAZEL G., Corsica Sacra, Portovecchio, 2004.
 
PERGOLA 1986 : PERGOLA Ph., « Sagone », Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, vol. II, Paris, 1986, p. 103-105.
 
PERGOLA 2006 : PERGOLA Ph., « Sagone », dans SERPENTINI A.L. (dir.), Dictionnaire histoire de la Corse, Ajaccio, 2006, p. 872-873.


PERGOLA ET DI RENZO 2001 : PERGOLA Ph., DI RENZO F., « Cités et campagnes de Corse de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Age : évangélisation et christianisation », dans PERGOLA PH., ISTRIA D. (dir.), Corsica Christiana, 2000 ans de christianisme, catalogue de l’exposition du musée de la Corse, Corte, 2001, vol. 1, p.106-124. 
RINIERI 1934 : RINIERI I., I vescovi della Corsica, [Collana storica corsa, II].Livourne, 1934.
   
   
STARACE 1934 : STARACE C., « Monsignor Pier Maria Giustiniani, vescovo di Sagona (1693-1765) » Archivio storico di Corsica, 3, luglio-sett. 1934, p. 321-353.  
|references_documentation=Service régional de l'Archéologie, villa San Lazaro, Ajaccio : dossier Sant'Appianu de Sagone.
|conservation=Etat actuel : église désaffectée, site archéologique
Restauration : restaurations ponctuelles au début des années 1992 :toiture d'une partie de l'église, consolidation des murs de l'église et du baptistère. Programme de restauration valorisation en cours.


VENTURINI 2007 : VENTURINI A., « Les évêques de Corse depuis les origines avérées à la réunion de l’évêché d’Accia à celui de Mariana (591-1563) », Etudes corses, 65, 2007, p. 1-40.
ZUCCA 2002 : ZUCCA R., « L’origine del cristianesimo in Corsica », dans SPANU P.G. (dir.), Insulae christi, [Mediterraneo tardoantico e medievale, Scavi e ricerche, 16], Oristano, 2002, p. 525-538.
|references_documentation=Service régional de l'Archéologie, villa San Lazaro, Ajaccio : dossier Sant'Appianu de Sagone.
|conservation=Les édifices sont partiellement ruinés.
|titulature_acteulle=Saint Appien
|titulature_acteulle=Saint Appien
|titulature_historique=Saint Appien (Appianus), attestée au Ve-VIe siècle)
|titulature_historique=Saint Appien (Appianus), attestée au Ve-VIe siècle par une inscription sur tuile (cf. supra)
Sainte Marie, attestée en 1728
Sainte Marie, attestée en 1728
Saint Benoît, attestée en 1728
Saint Benoît, attestée en 1728
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|diocese_actuel=Ajaccio
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|diocese_historique=Sagone
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{{Contexte
{{Contexte
|description=Les premiers indices sûrs d'une installation humaine dans le secteur de Sagone remontent au IIe siècle avant Jésus-Christ, mais ce n’est que durant la première moitié du Ier siècle de notre ère qu’un petit habitat voit le jour à proximité immédiate de l'embouchure actuelle de la Sagone. Sa nature et son organisation ne sont pas encore connues, toutefois on est assuré qu’il connaît une phase de développement et de restructuration autour du IVe siècle.
|description=Le site archéologique est situé sur la côte sud-ouest de la Corse, à 30 km au nord d’Ajaccio, dans l’agglomération actuelle de Sagone. Les vestiges archéologiques occupent un petit secteur situé à 200 m du rivage et sur le versant droit du fleuve. Cette zone est caractérisée par la présence de deux replats de mi-pente très proches, celui d’A Sulana au sud et celui de Sant’Appianu au nord, séparés par un petit ruisseau et dominant la plaine côtière.  
L’établissement rural est alors constitué de plusieurs ensembles séparés par des zones non bâties. Tout au nord, le replat de Sant’Appianu est probablement occupé par l’habitat principal d’une superficie d’un peu moins d’un hectare. Les quelques constructions visibles et l’abondant mobilier archéologique présent en surface, suggèrent d’y voir un espace résidentiel. 
|structures_anterieures=Possible villa des Ier-Ve siècles.
Au sud, sur le relief d’A Sulana, de nouveaux bâtiments sont érigés dans le courant du IVe siècle (superficie < 1000 m²). D’aspect rustique, ils sont construits avec des moellons prélevés sur place simplement liés à la terre et couverts d’une toiture en matériaux périssables. Leur organisation conduit à penser qu’ils pourraient principalement faire office d’entrepôts, mais plusieurs indices révèlent également la présence d’une forge et peut-être de modestes structures d’habitation. Au pied et à environ 200 m de ces deux secteurs, est érigé un petit édifice thermal isolé, certainement alimenté en eau par la rivière qui coule (du moins aujourd’hui) à quelques mètres de là. La nécropole est parfaitement localisée à l’ouest et à proximité immédiate des espaces bâtis. Les tombes sous tuiles disposées en bâtière ou encore en amphores, datées des IIIe-Ve siècles, occupent un espace d’environ 5000 m². Toutefois, des sépultures isolées contemporaines ont également été repérées au nord et au sud, le long d’un petit chemin qui, déjà à l‘époque antique, pouvait conduire aussi bien vers l’intérieur des terres qu’au petit mouillage probablement situé à l’embouchure actuelle de la Sagone. On ne connaît rien des éventuels aménagements de ce dernier.
|habitat_contemporain=Habitat rural. Des traces d'une occupation datée des Ve-début VIe siècles ont été reconnues dans le secteur d'A Sulana, à 200 m au sud du groupe épiscopal. Il s'agit peut-être dans un premier temps d'entrepôts puis d'habitations en matériaux périssables (fouilles de sauvetage O. Jehasse 1988).
|structures_anterieures=Les édifices de culte chrétiens sont érigés sur des bâtiments probablement à fonction résidentielle mais dont l'organisation et la chronologie précise ne sont pas encore connues.  
|habitat_contemporain=Des traces d'une occupation datée des Ve-début VIe siècles ont été reconnues dans le secteur d'A Sulana, à 200 m au sud du groupe épiscopal. Il s'agit peut-être dans un premier temps d'entrepôts puis d'habitations en matériaux périssables (fouilles de sauvetage O. Jehasse 1988).
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{{Fonction
{{Fonction
|description=Siège épiscopal attesté à partir de 591 par deux lettres de Grégoire Ier.  
|description=Siège épiscopal attesté à partir de 591 par deux lettres de Grégoire Ier (cf. supra). L'évêché est supprimé vers la fin du VIIe siècle (avant 708) puis réactivé à la fin du XIe siècle. Le siège épiscopal est officiellement transféré dans l'agglomération de Vico (à 12 km de Sagone) en 1569.
L'évêché est supprimé vers la fin du VIIe siècle (avant 708) puis réactivé à la fin du XIe siècle. Le siège épiscopal est officiellement transféré dans l'agglomération de Vico (à 12 km de Sagone) en 1569.
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|plan_ensemble=Cathédrale et baptistère, domus ecclesiae
|plan_ensemble=Cathédrale et baptistère, domus ecclesiae
|edifices=Cathédrale : édifice à nef unique (longueur < 18 m, largeur 7,65 m dans l'oeuvre, épaisseur des murs environ 0,70 m) terminée par une abside orientée semi-circulaire à l'intérieur et à trois pans à l'extérieur (ouverture 4,80 m, profondeur 2,40 m). Construction en appareil mixtum très irrégulier. Les assises de moellons de granite alternent avec des assises de réglage, souvent interrompues en raison de l'irrégularité des moellons, composées de fragments de tegulae, d'amphores et de pierres plates. Le mortier est à base de chaux, de sable grossier et de petits fragments de terre cuite. Il est largement débordant.  
|edifices=Le groupe épiscopal est situé sur le replat de Sant'Appianu. Il forme un ensemble plutôt compact composé au moins d'une église flaquée au sud et au nord d’annexes relativement importantes qui semblent se poursuivre vers l’ouest (secteur non fouillé). Le baptistère se trouve à 11 m sud-ouest de l’église. Le système de circulation entre les différents bâtiments n'a pas encore fait l'objet d'une étude. 
Baptistère :
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|edifices=Eglise unique construite sur les ruines de la précédente. Aucune structure annexe n'a pour l'heure été repérée.
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|structure=Les sépultures situées à l'est et à l'extérieur de l'église sont en amphores (2) et sous tuiles disposées en bâtière (1).  
Dans les annexes nord, une tombe maçonnée de plan rectangulaire contenant au moins trois individus et une tombe en "sarcophage" de terre cuite (probablement une baignoire réutilisée).
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|chronologie=Etat I : L'église et les annexes ne peuvent être datées précisément à l'heure actuelle. Le premier état du baptistère est en revanche daté du dernier quart du VIe siècle par un lot important de céramiques découvert dans le niveau de construction (amphores Keay 34 et 61b, sigillée claire D Hayes 99b, 103, 99b/103a).
Etat II : Première moitié-milieu XIIe siècle. Cette datation repose sur l'analyse architecturale de l'église dont le style roman est à rapprocher de nombreux exemples sardes datés par des textes.
Etat III : 1728-30. Reconstruction réalisée à la demande de l'évêque Mgr P.M. Giustiniani. Les actes de commande et de la cérémonie de la pose de la première pierre sont conservés (Archives départementales de Corse du Sud, Ajaccio, 4G47/17, p.5-6 et 11-12.
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Version du 11 février 2010 à 13:14

Données

Topographie

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Pays
Région Corse
Département Corse-du-Sud
Commune Vico
Insee 2A 348
Adresse/Lieu-dit Sagone
Toponyme
Propriétaire Commune de Vico
Protection de l'édifice Inscirption le 4 septembre 1989
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel section A parcelle 192
Latitude 42°07'06,15 N
Longitude 8°41'24,30 E
Altitude 11 m

[[Catégorie:]]


Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Tuile avec inscription imprimée sur pâte fraiche " [in honore san]cti Apiani ivbante deo paulus fecit"

Sources indirectes

Corpus Christianorum, Series Latina, Sancti Gregorii Magni Resgistrum epistularum, I, 1953 : n° 76, août 591 et n° 79, août 591. n° 76, août 591 : Grégoire Ier charge l’évêque Léon de visiter l’évêché de Sagone, vacant depuis de longues années, et de prendre toutes les mesures nécessaires à sa réorganisation. n° 79, août 591 : Lettre de Grégoire Ier adressée aux nobles et au clergé de Corse pour les informer de l’arrivée de Léon.

Sources archéologiques

Fouilles archéologiques de 1964 à 1980 non autorisées, quinze campagnes (G. Moracchini-Mazel)

Fouilles archéologiques programmées 2008, 2009 (D. Istria)

Sources Bibliographie

DUVAL N., « Vico. Eglise et baptistère Saint-Appien », dans Duval N. (dir.) Les premiers monuments chrétiens de la France, 1, Sud-est et Corse, Rome, 1995, p. 324-329.

ISTRIA D., « Les sièges épiscopaux corses du premier Moyen Age (VIe-VIIe siècles) », Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de la Corse, 724-725, 2008, p. 145-162.

ISTRIA D., « La cathédrale Sant’Appianu de Sagone. Proposition de relecture architecturale des églises paléochrétienne, médiévale et moderne », Archéologie Médiévale, 39, 2009, p.25-39.

MORACCHINI-MAZEL G., « La fouille des basiliques paléochrétiennes de Corse. Nouvelles découvertes », Actas del VIII Congresso Internacional de Arqueologia. Cristiana, Barcelona, 1969, Barcelone-Cité du Vatican, 1972, p. 361-366.

MORACCHINI-MAZEL 1988 : MORACCHINI-MAZEL G., « Le premier baptistère de Sagone », Bulletin de la société nationale des antiquaires de France, 1988, p. 388-391.

PERGOLA Ph., « Sagone », Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, vol. II, Paris, 1986, p. 103-105.

Références à la documentation graphique et photographique

Service régional de l'Archéologie, villa San Lazaro, Ajaccio : dossier Sant'Appianu de Sagone.

Conservation

Etat actuel : église désaffectée, site archéologique Restauration : restaurations ponctuelles au début des années 1992 :toiture d'une partie de l'église, consolidation des murs de l'église et du baptistère. Programme de restauration valorisation en cours.

Titulature historique

Saint Appien (Appianus), attestée au Ve-VIe siècle par une inscription sur tuile (cf. supra) Sainte Marie, attestée en 1728 Saint Benoît, attestée en 1728

Diocèse actuel

Ajaccio

Diocèse historique

Sagone


Contexte d’implantation

Description

Le site archéologique est situé sur la côte sud-ouest de la Corse, à 30 km au nord d’Ajaccio, dans l’agglomération actuelle de Sagone. Les vestiges archéologiques occupent un petit secteur situé à 200 m du rivage et sur le versant droit du fleuve. Cette zone est caractérisée par la présence de deux replats de mi-pente très proches, celui d’A Sulana au sud et celui de Sant’Appianu au nord, séparés par un petit ruisseau et dominant la plaine côtière.

Structures antérieures

Possible villa des Ier-Ve siècles.

Habitat contemporain

Habitat rural. Des traces d'une occupation datée des Ve-début VIe siècles ont été reconnues dans le secteur d'A Sulana, à 200 m au sud du groupe épiscopal. Il s'agit peut-être dans un premier temps d'entrepôts puis d'habitations en matériaux périssables (fouilles de sauvetage O. Jehasse 1988).


Fonction

Description

Siège épiscopal attesté à partir de 591 par deux lettres de Grégoire Ier (cf. supra). L'évêché est supprimé vers la fin du VIIe siècle (avant 708) puis réactivé à la fin du XIe siècle. Le siège épiscopal est officiellement transféré dans l'agglomération de Vico (à 12 km de Sagone) en 1569.


ARTICULATION EN ETATS

Structure complexe

[[Image:{{{PlanImage}}}|Image|200px|border|right]]

Etat I
Plan d'ensemble Cathédrale et baptistère, domus ecclesiae
Plan image (ressource)
Édifices et annexes Le groupe épiscopal est situé sur le replat de Sant'Appianu. Il forme un ensemble plutôt compact composé au moins d'une église flaquée au sud et au nord d’annexes relativement importantes qui semblent se poursuivre vers l’ouest (secteur non fouillé). Le baptistère se trouve à 11 m sud-ouest de l’église. Le système de circulation entre les différents bâtiments n'a pas encore fait l'objet d'une étude.


ARTICULATION EN ETATS

Structure complexe

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Etat II
Plan d'ensemble
Plan image (ressource)
Édifices et annexes Eglise unique construite sur les ruines de la précédente. Aucune structure annexe n'a pour l'heure été repérée.


ARTICULATION EN ETATS

Structure complexe

[[Image:{{{PlanImage}}}|Image|200px|border|right]]

Etat III
Plan d'ensemble
Plan image (ressource)
Édifices et annexes Chapelle construite à l'intérieur du choeur de l'église de l'état II alors partiellement ruinée. Aucune structure annexe n'a été repérée.


Espaces funéraires

Etat I
Emplacement et relation avec les édifices Au moins trois sépultures situées à l'est et à l'extérieur de l'église, contre ou à proximité de l'abside. Deux sépultures situées dans les annexes nord. (fouilles G. Moracchini-Mazel, fin des années 1960).
Structure Les sépultures situées à l'est et à l'extérieur de l'église sont en amphores (2) et sous tuiles disposées en bâtière (1).

Dans les annexes nord, une tombe maçonnée de plan rectangulaire contenant au moins trois individus et une tombe en "sarcophage" de terre cuite (probablement une baignoire réutilisée).

Usage


Espaces funéraires

Etat II
Emplacement et relation avec les édifices Au sud de l'église, dans et autour des annexes et du baptistère.
Structure Douze sépultures en pleine terre ou coffrage de bois et en coffre de pierre.
Usage


Espaces funéraires

Etat III
Emplacement et relation avec les édifices Dans la chapelle.
Structure Deux tombes en pleine terre.
Usage



Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Etat I : L'église et les annexes ne peuvent être datées précisément à l'heure actuelle. Le premier état du baptistère est en revanche daté du dernier quart du VIe siècle par un lot important de céramiques découvert dans le niveau de construction (amphores Keay 34 et 61b, sigillée claire D Hayes 99b, 103, 99b/103a). Etat II : Première moitié-milieu XIIe siècle. Cette datation repose sur l'analyse architecturale de l'église dont le style roman est à rapprocher de nombreux exemples sardes datés par des textes. Etat III : 1728-30. Reconstruction réalisée à la demande de l'évêque Mgr P.M. Giustiniani. Les actes de commande et de la cérémonie de la pose de la première pierre sont conservés (Archives départementales de Corse du Sud, Ajaccio, 4G47/17, p.5-6 et 11-12.



Date 2010/02/08
Auteur Daniel Istria Fiche personnelle
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