« MOLLES, église de La Couronne » : différence entre les versions

De CARE (FR)
Aller à la navigation Aller à la recherche
Aucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
 
(4 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 5 : Ligne 5 :
|commune=<tag property="Topographie[commune]" value="Molles">Molles</tag>
|commune=<tag property="Topographie[commune]" value="Molles">Molles</tag>
|insee=<tag property="Topographie[insee]" value="03174">03174</tag>
|insee=<tag property="Topographie[insee]" value="03174">03174</tag>
|adresse=La Couronne, route de Malavaux, 03300 Molles
|adresse=Carrière des Malavaux, 03300 Molles
|proprietaire=Privé (carrière de pierre)
|toponyme=<tag property="Topographie[toponyme]" value="La Couronne (toponyme disparu)">La Couronne (toponyme disparu)</tag>
|latitude=<tag property="Topographie[latitude]" value="46.29464">46.29464</tag>
|proprietaire=Privé, en location à carrière de pierre
|longitude=<tag property="Topographie[longitude]" value="3.10897">3.10897</tag>
|coordonates=46.1301974986, 3.49760162804
|altitude=<tag property="Topographie[altitude]" value="395 m">395 m</tag>
|num_parc_cad_act=Parcelle 15, Section AB du cadastre de l'année 1955
|latitude=46.29464
|longitude=3.10897
|altitude=395 m
}}
}}
{{Sources historiques
{{Sources historiques
|sources_epigraphiques=Prévot F., 1997, ''RICG'' VIII, Paris, n° 42, p. 168.
|sources_archeologiques=Bouchard E. et Bertrand A., 1880, "Découvertes de ruines gallo-romaines et mérovingiennes à la Couronne, commune de Molles", ''Bulletin de la Société d’Emulation de l’Allier'', p. 381-391.
|bibliographie=Bouchard E. et Bertrand A., 1880, "Découvertes de ruines gallo-romaines et mérovingiennes à la Couronne, commune de Molles", ''Bulletin de la Société d’Emulation de l’Allier'', p. 381-391.
|bibliographie=Bouchard E. et Bertrand A., 1880, "Découvertes de ruines gallo-romaines et mérovingiennes à la Couronne, commune de Molles", ''Bulletin de la Société d’Emulation de l’Allier'', p. 381-391.


Prévot F., 1997, ''RICG'' VIII, Paris, n° 42, p. 168.
Prévot F., 1997, ''RICG'' VIII, Paris, n° 42, p. 168.


Martinez D., 2011, "L’église paléochrétienne du site de « La Couronne » à Molles (Allier). Première campagne", ''BUCEMA'' 15, à paraître.
Matichard F., "Rapport de prospection inventaire diachronique sur les Monts de la Madeleine et le versant nord des Bois Noirs", "Archives du Service Régional de l’Archéologie d’Auvergne", Clermont-Ferrand, 2004.
 
Martinez D., 2011, "L’église paléochrétienne du site de « La Couronne » à Molles (Allier). Première campagne", ''BUCEMA'' 15, p. 65-71.
|conservation=Site archéologique en cours de fouille.
|conservation=Site archéologique en cours de fouille.
|titulature_historique=Inconnue
|titulature_historique=Inconnue
Ligne 23 : Ligne 30 :
}}
}}
{{Contexte
{{Contexte
|description=Le site archéologique occupe l’extrémité d’un éperon rocheux étroit des contreforts du massif schisto-granitique de la Montagne Bourbonnaise à 6 km de Vichy. L'église est en bord de falaise au sein d'un site de hauteur fortifié.
|description=Le site archéologique occupe l’extrémité d’un éperon rocheux étroit des contreforts du massif schisto-granitique de la Montagne Bourbonnaise à 6 km de Vichy. L'église est en bord de falaise au sein d'un site de hauteur fortifié. L'enceinte englobe une superficie d'un peu moins d'un hectare.
|structures_anterieures=Un grand édifice rectangulaire mesurant 17,90 x 10 m, à façade ouest en ''opus spicatum'' et datable des IIIe-IVe siècles, précède l'église qui en réutilise les murs.
|structures_anterieures=Un grand édifice rectangulaire mesurant 17,90 x 10 m, à façade ouest en ''opus spicatum'' daté de l'extrême fin du IVe siècle, précède l'église qui en réutilise les murs.
|habitat_contemporain=Divers bâtiments et une enceinte barrant l'éperon rocheux.
|habitat_contemporain=Divers bâtiments notamment liés au stockage de denrées et de matériel, des citernes maçonnées et une enceinte barrant l'éperon rocheux.
}}
}}
{{Fonction
{{Fonction
Ligne 35 : Ligne 42 :
|parties=Une abside semi-circulaire (6 m à l’ouverture ; prof. 4,70 m) est construite contre la façade orientale du bâtiment rectangulaire préexistant qui devient alors la nef de l’église.
|parties=Une abside semi-circulaire (6 m à l’ouverture ; prof. 4,70 m) est construite contre la façade orientale du bâtiment rectangulaire préexistant qui devient alors la nef de l’église.
L’abside est dotée de deux ouvertures symétriques au nord et au sud, menant vers l'extérieur, juste au-delà de l'arc triomphal ménagé dans l'ancien mur oriental, percé et arasé au centre puis renforcé par deux massifs latéraux servant de supports aux piédroits de l'arc (piliers ? pilastres ?).
L’abside est dotée de deux ouvertures symétriques au nord et au sud, menant vers l'extérieur, juste au-delà de l'arc triomphal ménagé dans l'ancien mur oriental, percé et arasé au centre puis renforcé par deux massifs latéraux servant de supports aux piédroits de l'arc (piliers ? pilastres ?).
Six citernes de recueil des eaux de pluie, fonctionnant par paires sont construites contre le mur méridional de la nef, à l’extérieur de l’édifice.
La nef est flanquée au sud par quatre pièces rectangulaires (5m carré environ) prolongées vers l'ouest par quatre citernes. Cet ensemble, construit lors de l'état précédent la transformation du grand bâtiment profane en église, est fermé au sud par l'enceinte.
|activite=Construction.
|activite=Construction.
|maconnerie=Avant l'ajout de l'abside, le rocher a été creusé et aplani. Les fondations reposent ainsi directement sur le substrat. De construction relativement soignée, la maçonnerie semi-circulaire est enduite d’un mortier de tuileau appliqué jusqu’en fondation.
|maconnerie=Avant l'ajout de l'abside, le rocher a été creusé et aplani. Les fondations reposent ainsi directement sur le substrat. De construction relativement soignée, la maçonnerie semi-circulaire est enduite d’un mortier de tuileau appliqué jusqu’en fondation.
Les massifs de l'arc de tête sont également construits en mortier de tuileau.
Les massifs de l'arc de tête sont également construits en mortier de tuileau.
|sol=Le sol de l'abside était un lit de mortier de chaux dont un bourrelet subsiste le long du mur.
|sol=Le sol de l'abside était un lit de mortier de chaux blanc dont un bourrelet subsiste le long du mur. Ce sol a également repéré dans la nef.
|delimitation=Un muret épais de 0,50 m barrait la nef en avant de l'arc triompphal et limitait la plate-forme surélevée du choeur.
|couverture=Probable couverture en tegulae
|delimitation=Un muret épais de 0,50 m barrait la nef en avant de l'arc triomphal et limitait la plate-forme surélevée du choeur. Il existait une différence d'altitude de 0,55 m entre le sol du choeur liturgique et le sol de la nef.
|autel=Quatre creusements circulaires encadrant un ''loculus'' sont ménagés dans le substrat rocheux, ils correspondent aux 4 supports de la ''mensa''.
|autel=Quatre creusements circulaires encadrant un ''loculus'' sont ménagés dans le substrat rocheux, ils correspondent aux 4 supports de la ''mensa''.
|loculus=La fosse d'autel se présente sous la forme d'un petit ''loculus'' ovale creusé entre les pieds de la table directement dans le rocher, auquel on doit probablement restituer un revêtement interne de mortier de chaux.
|loculus=La fosse d'autel se présente sous la forme d'un petit ''loculus'' carré creusé entre les pieds de la table directement dans le rocher, auquel on doit probablement restituer un revêtement interne de mortier de chaux.
|emplacement=Deux sépultures antérieures à l'aménagement de l'église, ont été repérées. Leur installation précède la campagne de remblaiement du grand bâtiment rectangulaire lié à l'installation du sol du lieu de culte. Les datations au radiocarbone indiquent que ces deux tombes ont été installée au plus tard aux alentours des années 430.
La première a été installée dans le grand bâtiment rectangulaire qui deviendra la nef de l'église, la seconde a disposée au fond d'une des citernes adjacentes au sud qui sera ensuite remblayée et transformée en une pièce dotée d'un sol de mortier.
}}
}}
{{Etat
{{Etat
|etat=II
|etat=II
|parties=Le plan originel est modifié par l’adjonction de deux annexes latérales de part et d'autre de l'abside. Leur chronologie respective demeure incertaine et il est possible que leur construction ne soit pas simultanée. L’adjonction de ces annexes témoigne d’un changement dans l’organisation liturgique du lieu de culte.
|parties=Le plan originel est modifié par l’adjonction de deux annexes latérales de part et d'autre de l'abside. Leur chronologie respective demeure incertaine et il est possible que leur construction ne soit pas simultanée. L’adjonction de ces annexes témoigne d’un changement dans l’organisation liturgique du lieu de culte. L'exploration de la pièce méridionale permet d'écarter l'hypothèse d'une annexe à fonction funéraire mais plutôt d'envisager la présence d'une annexe liturgique.
|emplacement=La pièce ajoutée au Sud de l'abside a pu faire office de chapelle funéraire, comme en témoigne la présence de sépultures.
|maconnerie=Les maçonneries des annexes latérales au choeur sont constituées de blocs de tuf rhyolitique liés par un mortier de chaux jaune très compact. L'ensemble forme un appareil irrégulier.
Trois sarcophages trapézoïdaux et neuf sépultures en pleine terre ont été découvertes au XIXe siècle dans la nef. Trois autres sépultures se trouvaient à l'intérieur de la plate-forme du choeur, au Nord de celle-ci ; les deux plus au Nord paraissent former une tombe double séparée de la 3e par un muret orienté est/ouest.
|sol=Il est possible que l'annexe sud ait été dotée d'une plancher. Le rocher a été légèrement creusé depuis la base des murs la délimitant, favorisant ainsi un système de plancher avec vide sanitaire. Par ce système, le plancher était isolé du rocher.
|description_inscription=Une épitaphe a été recueillie au XIXe siècle dans la nef, la petite plaque de marbre était sans doute insérée dans le couvercle d'un sarcophage. Elle signalait la sépulture d'une enfant : ''"In hoc tumulo requiescit / in pacae bonae memoriae / portans annus septe et mensis quinque / notaui die XIII M februarias''.
|emplacement=Deux sépultures, datées du VIIe siècle grâce à des analyses radiocarbones, ont été installées contre le mur oriental de l'annexe sud du choeur.
Trois sarcophages trapézoïdaux et neuf sépultures en pleine terre ont été découvertes au XIXe siècle dans la nef. Trois autres sépultures se trouvaient à l'intérieur de la plate-forme du choeur, au nord de celle-ci ; les deux plus au nord paraissent former une tombe double séparée de la 3e par un muret orienté est/ouest.
|description_inscription=Une épitaphe a été recueillie au XIXe siècle dans la nef, la petite plaque de marbre était sans doute insérée dans le couvercle d'un sarcophage. Elle signalait la sépulture d'une enfant : ''"In hoc tumulo requiescit / in pacae bonae memoriae / portans annus septe et mensis quinque / notaui die XIII M februarias''. On sait à présent que cette plaque de marbre (d'environ 29,7 cm de longueur soit 1 pied romain) a été remployé pour l'épitaphe. Une autre plaque, de même dimension, a été retrouvée en remploi dans le bâtiment profane du IVe siècle dans lequel elle faisait office de socle probablement pour une vasque. Ces plaques de marbre blanc, qui faisaient peut-être partie à l'origine d'un pavement de sol, proviennent d'une occupation plus ancienne du Haut Empire qui commence tout juste à être dévoilée.
}}
}}
{{Etat
{{Etat
|etat=III
|etat=III
|parties=Les parties latérales de l’abside sont rhabillées en parties droites et les ouvertures latérales sont bouchées : on obtient une abside rétrécie de forme rectangulaire à fond convexe - dans le but de conforter un voûtement nouveau (?). Le parement interne des épaulements de la nef fait l’objet d’un reparementage et l’abside est encore confortée à l’est par la construction d’une maçonnerie épousant sa forme semi-circulaire.
|parties=Les parties latérales de l’abside sont rhabillées en parties droites et les ouvertures latérales sont bouchées : on obtient une abside rétrécie de forme rectangulaire à fond convexe - dans le but de conforter un voûtement nouveau (?). Le parement interne des épaulements de la nef fait l’objet d’un reparementage et l’abside est encore confortée à l’est par la construction d’une maçonnerie épousant sa forme semi-circulaire. Les annexes latérales au choeur sont détruites.
}}
}}
{{Objets dispersés}}
{{Objets dispersés}}
{{Considérations critiques
{{Considérations critiques
|chronologie=Etat I : premier tiers du Ve siècle.
|chronologie=Etat I : milieu du Ve siècle.
Datation au radiocarbone d'un charbon tiré du mur de l'abside. Cette date correspond bien au type architectural et aux aménagements liturgiques identifiés.
Datation au radiocarbone d'un charbon tiré du mur de l'abside. Cette date correspond bien au type architectural et aux aménagements liturgiques identifiés. Les sépultures qui précèdent la construction du sol de l'église sont installées au plus tard dans les années 430. La transformation du bâtiment profane en église n'intervient au plus tard que quelques années après ce premier épisode funéraire.


Etat II : VIe-VIIe siècles ?
Etat II : VIe-VIIe siècles ?
Ligne 65 : Ligne 77 :
Etat III : extrême fin Xe-tout début XIe siècle.
Etat III : extrême fin Xe-tout début XIe siècle.
Les renforts internes de l'abside sont datés par radiocarbone de 1010 +/- 40.
Les renforts internes de l'abside sont datés par radiocarbone de 1010 +/- 40.
|interprétation=Etat I: Paroissiale? Eglise liée à un pèlerinage locale?
Etat II: église paroissiale
Etat III: église paroissiale
}}
}}


Ligne 70 : Ligne 87 :
|date_fiche=avril 9, 2011
|date_fiche=avril 9, 2011
|auteur=Dmartinez
|auteur=Dmartinez
|statut_fiche=4. Fiche non validée
|statut_fiche=2. En cours de saisie
|qualite_fiche=1. Fiable
|qualite_fiche=1. Fiable
}}
}}

Version actuelle datée du 14 décembre 2016 à 09:15

Données

Topographie

{{#display_map:46.29464,3.10897|width=400|height=300|service=osm|zoom=18}}

Pays <tag property="Topographie[pays]" value="France">France</tag>
Région <tag property="Topographie[region]" value="Auvergne">Auvergne</tag>
Département <tag property="Topographie[departement]" value="Allier">Allier</tag>
Commune <tag property="Topographie[commune]" value="Molles">Molles</tag>
Insee <tag property="Topographie[insee]" value="03174">03174</tag>
Adresse/Lieu-dit Carrière des Malavaux, 03300 Molles
Toponyme <tag property="Topographie[toponyme]" value="La Couronne (toponyme disparu)">La Couronne (toponyme disparu)</tag>
Propriétaire Privé, en location à carrière de pierre
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel Parcelle 15, Section AB du cadastre de l'année 1955
Latitude 46.29464
Longitude 3.10897
Altitude 395 m

[[Catégorie:<tag property="Topographie[pays]" value="France">France</tag>]]

[[Catégorie:<tag property="Topographie[region]" value="Auvergne">Auvergne</tag>]]

[[Catégorie:<tag property="Topographie[departement]" value="Allier">Allier</tag>]]

[[Catégorie:<tag property="Topographie[commune]" value="Molles">Molles</tag>]]


Sources historiques et identification

Sources epigraphiques

Prévot F., 1997, RICG VIII, Paris, n° 42, p. 168.

Sources archéologiques

Bouchard E. et Bertrand A., 1880, "Découvertes de ruines gallo-romaines et mérovingiennes à la Couronne, commune de Molles", Bulletin de la Société d’Emulation de l’Allier, p. 381-391.

Sources Bibliographie

Bouchard E. et Bertrand A., 1880, "Découvertes de ruines gallo-romaines et mérovingiennes à la Couronne, commune de Molles", Bulletin de la Société d’Emulation de l’Allier, p. 381-391.

Prévot F., 1997, RICG VIII, Paris, n° 42, p. 168.

Matichard F., "Rapport de prospection inventaire diachronique sur les Monts de la Madeleine et le versant nord des Bois Noirs", "Archives du Service Régional de l’Archéologie d’Auvergne", Clermont-Ferrand, 2004.

Martinez D., 2011, "L’église paléochrétienne du site de « La Couronne » à Molles (Allier). Première campagne", BUCEMA 15, p. 65-71.

Conservation

Site archéologique en cours de fouille.

Titulature historique

Inconnue

Diocèse actuel

Moulins

Diocèse historique

Clermont


Contexte d’implantation

Description

Le site archéologique occupe l’extrémité d’un éperon rocheux étroit des contreforts du massif schisto-granitique de la Montagne Bourbonnaise à 6 km de Vichy. L'église est en bord de falaise au sein d'un site de hauteur fortifié. L'enceinte englobe une superficie d'un peu moins d'un hectare.

Structures antérieures

Un grand édifice rectangulaire mesurant 17,90 x 10 m, à façade ouest en opus spicatum daté de l'extrême fin du IVe siècle, précède l'église qui en réutilise les murs.

Habitat contemporain

Divers bâtiments notamment liés au stockage de denrées et de matériel, des citernes maçonnées et une enceinte barrant l'éperon rocheux.


Fonction

Bâtiment

<tag property="Fonction[batiment]" value="Eglise">Eglise</tag>


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]


MOLLES, église de La Couronne (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

EmptyData.png

Parties

Une abside semi-circulaire (6 m à l’ouverture ; prof. 4,70 m) est construite contre la façade orientale du bâtiment rectangulaire préexistant qui devient alors la nef de l’église. L’abside est dotée de deux ouvertures symétriques au nord et au sud, menant vers l'extérieur, juste au-delà de l'arc triomphal ménagé dans l'ancien mur oriental, percé et arasé au centre puis renforcé par deux massifs latéraux servant de supports aux piédroits de l'arc (piliers ? pilastres ?). La nef est flanquée au sud par quatre pièces rectangulaires (5m carré environ) prolongées vers l'ouest par quatre citernes. Cet ensemble, construit lors de l'état précédent la transformation du grand bâtiment profane en église, est fermé au sud par l'enceinte.

Matériaux et techniques de construction

Activité

Construction.

Maçonnerie

Avant l'ajout de l'abside, le rocher a été creusé et aplani. Les fondations reposent ainsi directement sur le substrat. De construction relativement soignée, la maçonnerie semi-circulaire est enduite d’un mortier de tuileau appliqué jusqu’en fondation. Les massifs de l'arc de tête sont également construits en mortier de tuileau.

Sol

Le sol de l'abside était un lit de mortier de chaux blanc dont un bourrelet subsiste le long du mur. Ce sol a également repéré dans la nef.

Couverture

Probable couverture en tegulae EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png

Délimitation

Un muret épais de 0,50 m barrait la nef en avant de l'arc triomphal et limitait la plate-forme surélevée du choeur. Il existait une différence d'altitude de 0,55 m entre le sol du choeur liturgique et le sol de la nef.

Autel

Quatre creusements circulaires encadrant un loculus sont ménagés dans le substrat rocheux, ils correspondent aux 4 supports de la mensa.

Loculus

La fosse d'autel se présente sous la forme d'un petit loculus carré creusé entre les pieds de la table directement dans le rocher, auquel on doit probablement restituer un revêtement interne de mortier de chaux. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

Deux sépultures antérieures à l'aménagement de l'église, ont été repérées. Leur installation précède la campagne de remblaiement du grand bâtiment rectangulaire lié à l'installation du sol du lieu de culte. Les datations au radiocarbone indiquent que ces deux tombes ont été installée au plus tard aux alentours des années 430. La première a été installée dans le grand bâtiment rectangulaire qui deviendra la nef de l'église, la seconde a disposée au fond d'une des citernes adjacentes au sud qui sera ensuite remblayée et transformée en une pièce dotée d'un sol de mortier. EmptyData.png

Inscriptions

EmptyData.png


Etat II

Etat II
EmptyData.png Architecture

EmptyData.png

Parties

Le plan originel est modifié par l’adjonction de deux annexes latérales de part et d'autre de l'abside. Leur chronologie respective demeure incertaine et il est possible que leur construction ne soit pas simultanée. L’adjonction de ces annexes témoigne d’un changement dans l’organisation liturgique du lieu de culte. L'exploration de la pièce méridionale permet d'écarter l'hypothèse d'une annexe à fonction funéraire mais plutôt d'envisager la présence d'une annexe liturgique.

Matériaux et techniques de construction

EmptyData.png

Maçonnerie

Les maçonneries des annexes latérales au choeur sont constituées de blocs de tuf rhyolitique liés par un mortier de chaux jaune très compact. L'ensemble forme un appareil irrégulier.

Sol

Il est possible que l'annexe sud ait été dotée d'une plancher. Le rocher a été légèrement creusé depuis la base des murs la délimitant, favorisant ainsi un système de plancher avec vide sanitaire. Par ce système, le plancher était isolé du rocher. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

Deux sépultures, datées du VIIe siècle grâce à des analyses radiocarbones, ont été installées contre le mur oriental de l'annexe sud du choeur. Trois sarcophages trapézoïdaux et neuf sépultures en pleine terre ont été découvertes au XIXe siècle dans la nef. Trois autres sépultures se trouvaient à l'intérieur de la plate-forme du choeur, au nord de celle-ci ; les deux plus au nord paraissent former une tombe double séparée de la 3e par un muret orienté est/ouest. EmptyData.png

Inscriptions

Description

Une épitaphe a été recueillie au XIXe siècle dans la nef, la petite plaque de marbre était sans doute insérée dans le couvercle d'un sarcophage. Elle signalait la sépulture d'une enfant : "In hoc tumulo requiescit / in pacae bonae memoriae / portans annus septe et mensis quinque / notaui die XIII M februarias. On sait à présent que cette plaque de marbre (d'environ 29,7 cm de longueur soit 1 pied romain) a été remployé pour l'épitaphe. Une autre plaque, de même dimension, a été retrouvée en remploi dans le bâtiment profane du IVe siècle dans lequel elle faisait office de socle probablement pour une vasque. Ces plaques de marbre blanc, qui faisaient peut-être partie à l'origine d'un pavement de sol, proviennent d'une occupation plus ancienne du Haut Empire qui commence tout juste à être dévoilée.


Etat III

Etat III
EmptyData.png Architecture

EmptyData.png

Parties

Les parties latérales de l’abside sont rhabillées en parties droites et les ouvertures latérales sont bouchées : on obtient une abside rétrécie de forme rectangulaire à fond convexe - dans le but de conforter un voûtement nouveau (?). Le parement interne des épaulements de la nef fait l’objet d’un reparementage et l’abside est encore confortée à l’est par la construction d’une maçonnerie épousant sa forme semi-circulaire. Les annexes latérales au choeur sont détruites.

Matériaux et techniques de construction

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

EmptyData.png EmptyData.png

Inscriptions

EmptyData.png



Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Etat I : milieu du Ve siècle. Datation au radiocarbone d'un charbon tiré du mur de l'abside. Cette date correspond bien au type architectural et aux aménagements liturgiques identifiés. Les sépultures qui précèdent la construction du sol de l'église sont installées au plus tard dans les années 430. La transformation du bâtiment profane en église n'intervient au plus tard que quelques années après ce premier épisode funéraire.

Etat II : VIe-VIIe siècles ? Cette datation est suggérée par les sarcophages dont un avec épitaphe observés au XIXe siècle dans la nef.

Etat III : extrême fin Xe-tout début XIe siècle. Les renforts internes de l'abside sont datés par radiocarbone de 1010 +/- 40.

Interprétation

Etat I: Paroissiale? Eglise liée à un pèlerinage locale?

Etat II: église paroissiale

Etat III: église paroissiale



Informations sur la publication

Date avril 9, 2011
Auteur Dmartinez Fiche personnelle
Statut de la fiche 2. En cours de saisie
Qualité de la fiche {{#paper_quality:1. Fiable}}