« MAURIAC, église Saint-Pierre » : différence entre les versions

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La fondation à proprement parler de l’abbaye de Mauriac est connue par un document du début du XIIe siècle, la Chronique de Clarius, indiquant que celle-ci aurait été construite en 818 par l’archevêque Hiérémias. Ce dernier, ainsi que l’abbé de Sens Frodbertus, obtient de Louis le Pieux la concession, au monastère mauriacois, de toutes les dépendances appartenant à Saint-Pierre de Sens en Auvergne et en Limousin. La liste des redevances est d’ailleurs probablement mise à jour à cette occasion. Le monastère est quoi qu’il en soit cité en 920 dans le cartulaire de Saint-Foy de Conques, sous le terme de « ministerium mauriacense ».
|bibliographie=Chronique de Saint-Pierre-Le-Vif de Sens dite de Clarius, texte établi et traduit par Bautier R.-H. et Gille M., éditions du C.N.R.S., Paris, 1979.
Bully S. (dir.), Mauriac, monastère Saint-Pierre, DSF de fouilles archéologiques, Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand, 2001.
Déribier du Châtelet J.-B., Dictionnaire Statistique et historique du département du Cantal, t. IV, Aurillac, 1856, p. 219.
Fournier G., Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le haut Moyen Âge, Thèse de Doctorat, Université de Paris, Faculté des lettres, Paris, 1962.
Missionier J., Le monastère Saint-Pierre de Mauriac, Aurillac, 1987.
Phalip B., « La charte dite de Clovis », Revue de Haute-Auvergne, 51, 1988, p. 567-607.
Provost M., Vallat P., Carte Archéologique de la Gaule, 15 : Cantal, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1996.
Renard É., « Autour d’un faux diplôme de Clovis en faveur de Saint-Pierre-le-Vif de Sens (DD Merov. 4-5) », in Koch W. et Kölzer T. (éd.), Archiv für Diplomatik. Schriftgeschichte Siegel-und Wappenkunde, 49, Böhlau Verlag, Munich, 2003, p. 1-13.
Roche R. et Lapeyre O., « Contribution à l’histoire de Mauriac », Bulletin du G.R.A.V.S., 40, 1987.
Rouche M., « Le polyptyque de Saint-Pierre-le-Vif de Sens pour Saint-Pierre de Mauriac : un grand domaine ou un grand revenu ? », in Magnon Nortier É. (éd.), Aux sources de la gestion publique. Enquête lexicographique sur fundus, villa, domus, mansus, Presses universitaires de Lille, tome 1, 1993, p. 103-121.
|conservation=L'église a été détruite au XIXème siècle. Celle-ci avait été largement remaniée à la fin du Moyen-Âge et à l'époque moderne. La tour-porche carrée a été construite dans la deuxième moitié du XVème siècle.
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Version du 21 avril 2017 à 11:27

Données

Topographie

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Pays
Région
Département
Commune
Insee 15120
Adresse/Lieu-dit Place Georges-Pompidou, 15200, Mauriac
Toponyme
Propriétaire Commune
Protection de l'édifice La salle capitulaire, la sacristie et les galeries du cloître sont classés au titre de Monuments Historiques par arrêté du 27 Janvier 1987.
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 45.217696
Longitude 2.331863
Altitude 693.34

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Sources historiques et identification

Sources d'archives

Polyptyque de Mauriac. L’abbaye de Mauriac est connue par un document tardif (XIe siècle), mais qui correspond à la copie, avec quelques interpolations, d’un texte d’époque carolingienne. Celui-ci correspond à une liste de redevances incluses dans un faux diplôme attribué à Clovis. Il a été rédigé afin de légitimer les possessions de l’abbaye Saint-Pierre de Mauriac qui, aux alentours de l’an mil, s’était vu spolier nombre de ses possessions par les seniores et les habitants des environs. Sa rédaction a pour but de certifier que Clovis a donné à sa prétendue fille Théodechilde (Théodechilde est en réalité la fille de Thierry Ier, donc la petite-fille de Clovis) un terrain pour établir un monastère à Sens (dont dépendra Mauriac au IXe siècle). Il lui lègue par la même occasion de vastes domaines en Auvergne appartenant au comte Basolus et comprenant des églises, des châteaux, ainsi que les redevances afférentes. La fondation à proprement parler de l’abbaye de Mauriac est connue par un document du début du XIIe siècle, la Chronique de Clarius, indiquant que celle-ci aurait été construite en 818 par l’archevêque Hiérémias. Ce dernier, ainsi que l’abbé de Sens Frodbertus, obtient de Louis le Pieux la concession, au monastère mauriacois, de toutes les dépendances appartenant à Saint-Pierre de Sens en Auvergne et en Limousin. La liste des redevances est d’ailleurs probablement mise à jour à cette occasion. Le monastère est quoi qu’il en soit cité en 920 dans le cartulaire de Saint-Foy de Conques, sous le terme de « ministerium mauriacense ».

Sources Bibliographie

Chronique de Saint-Pierre-Le-Vif de Sens dite de Clarius, texte établi et traduit par Bautier R.-H. et Gille M., éditions du C.N.R.S., Paris, 1979. Bully S. (dir.), Mauriac, monastère Saint-Pierre, DSF de fouilles archéologiques, Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand, 2001.

Déribier du Châtelet J.-B., Dictionnaire Statistique et historique du département du Cantal, t. IV, Aurillac, 1856, p. 219.

Fournier G., Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le haut Moyen Âge, Thèse de Doctorat, Université de Paris, Faculté des lettres, Paris, 1962.

Missionier J., Le monastère Saint-Pierre de Mauriac, Aurillac, 1987.

Phalip B., « La charte dite de Clovis », Revue de Haute-Auvergne, 51, 1988, p. 567-607.

Provost M., Vallat P., Carte Archéologique de la Gaule, 15 : Cantal, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1996.

Renard É., « Autour d’un faux diplôme de Clovis en faveur de Saint-Pierre-le-Vif de Sens (DD Merov. 4-5) », in Koch W. et Kölzer T. (éd.), Archiv für Diplomatik. Schriftgeschichte Siegel-und Wappenkunde, 49, Böhlau Verlag, Munich, 2003, p. 1-13.

Roche R. et Lapeyre O., « Contribution à l’histoire de Mauriac », Bulletin du G.R.A.V.S., 40, 1987.

Rouche M., « Le polyptyque de Saint-Pierre-le-Vif de Sens pour Saint-Pierre de Mauriac : un grand domaine ou un grand revenu ? », in Magnon Nortier É. (éd.), Aux sources de la gestion publique. Enquête lexicographique sur fundus, villa, domus, mansus, Presses universitaires de Lille, tome 1, 1993, p. 103-121.

Conservation

L'église a été détruite au XIXème siècle. Celle-ci avait été largement remaniée à la fin du Moyen-Âge et à l'époque moderne. La tour-porche carrée a été construite dans la deuxième moitié du XVème siècle.

Titulature actuelle

Saint-Pierre.

Titulature historique

Saint-Pierre.

Diocèse actuel

Saint-Flour.

Diocèse historique

Saint-Flour.


Contexte d’implantation

Structures antérieures

L'occupation antique de Mauriac est peu documentée. Son statut durant l'Antiquité reste encore discuté: vicus, petite agglomeration dotée d'un sanctuaire de source, etc. En 1984-1985, des fouilles conduites sous le musée actuel ont mis au jour une construction circulaire interprétée alors comme un fanum daté des premiers et deuxièmes siècles. De petite dimension (4m de largeur interne), le bâtiment est circulaire en parement interne et polygonal et polygonal en parement externe, disposition se rapprochant quelque peu du fanum d'Aurillac. Des drains et des canalisations en terres cuites fonctionneraient avec un bassin aménagé à l'intérieur de la cella du temple. Certains auteurs y voient cependant une tour médiévale, d'autres un vivier lié au monastère. A l'écart du bourg, une nécropole antique, attestée par la présence d'au moins 7 urnes funéraires, a été mise au jour à l'emplacement du cimetière actuel.


Fonction

Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]


MAURIAC, église Saint-Pierre (Galerie d'images)|


Articulation en états

Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Informations sur la publication

Date janvier 1, 1970
Auteur Pchevalier Fiche personnelle
Statut de la fiche 2. En cours de saisie
Qualité de la fiche {{#paper_quality:1. Fiable}}