FLAVIGNY-SUR-OZERAIN, abbatiale Saint-Pierre

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Données

Topographie

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Région <tag property="Topographie[region]" value="Bourgogne">Bourgogne</tag>
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Adresse/Lieu-dit
Toponyme
Propriétaire Propriété privée
Protection de l'édifice Cl. M.H. liste de 1906 et 14.11.2011
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 47.511158
Longitude 4.529751
Altitude

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

Viole dom, vers 1650, Histoire de l’abbaye de Flavigny, ms.

Collenot M., 1886, « Cartulaire du monastère de Flavigny », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois, 3 (2e s.), p. 33-109.

Charmasse A. de, 1931, « Flavigny et les évêques d'Autun », Mémoires de la Société Éduenne, 46, p. 159-171, 269-291 et 342-352.

Marilier J., 1962, « Notes sur la tradition textuelle des testaments de Flavigny », Mémoires de la Société pour l’histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, p. 185-199.

Brittain-Bouchard C., 1991, The Cartulary of Flavigny, 717-1113, Cambridge.

Riché P., 1999, École et enseignement dans le haut Moyen Âge, Paris, p. 103.

Sources archéologiques

Louis R. et Marilier J., 1959, « Les fouilles de l'église carolingienne de l'abbaye St-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain », Revue archéologique de l'Est et du Centre-Est, 10, p. 253-262.

Bocquet S., 1998, Flavigny-sur-Ozerain, abbaye Saint-Pierre, fouille de sauvetage, Dijon, SRA Bourgogne (Afan).

Sapin C, 2001, Flavigny (Côte-d’Or), ancienne abbaye Saint-Pierre, rapport de recherche archéologique, Dijon, SRA Bourgogne (CEM Auxerre).

Sources d'archives

Archives départementales de la Côte-d’Or : Série H : 6 H

Bibliothèque municipale de Châtillon-sur-Seine : Ms. 6.

Bibliothèque municipale de Dijon : Denizot J., 1866, L'Encyclopédie du département de la Côte-d'Or, contenant, par ordre alphabétique, tous les noms anciens et modernes des localités... (commencée en 1866), ms. 1729, t. III-1, p. 65-72.

Bibliothèque municipale de Semur-en-Auxois : Ms. 75.

Paris, BnF : ms. lat. 12670 et 11907 ; coll. Bourgogne, 2 et 73.

Sources Bibliographie

Ansart A.-J., 1783, Histoire de Sainte-Reine d’Alise et de l’abbaye de Flavigny, Paris.

Marilier J., 1958-1960, « Le décor sculpté de l'abbatiale de Flavigny », Bulletin de la Société des amis du musée de Dijon, p. 20-22.

Louis R. et Marilier J., 1960, « Cryptes de l'église carolingienne de l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d'Or) de 1957 à 1959 », Revue archéologique de l'Est, Dijon.

Lambert E., 1960, « L'ancienne abbaye bourguignonne de Flavigny et le chevet de son église », Les monuments historiques de la France, 1, p. 1-8.

Jouven G., 1960, « Fouilles des cryptes de l'abbatiale Saint-Pierre de Flavigny », Les monuments historiques de la France, 1, p. 9-28.

Sapin C., 1977, « L'abbaye Saint-Pierre de Flavigny à l'époque carolingienne », Cahier du Centre de recherches sur l'antiquité tardive et le haut Moyen Âge, Nanterre, p. 47-62.

Sapin C., 1982-1983, « L'ancien bourg de Flavigny : état des recherches historiques et archéologiques récentes », Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, 33, p. 171-191.

Sapin C., 1986, La Bourgogne préromane, Paris, p. 81-113, 199-203, 213-218…

Sapin C., 1989, « Saint-Pierre de Flavigny (Côte-d'Or), l'ancienne abbatiale et ses cryptes », in Congrès archéologique de France, 144e session, 1988, Auxois-Châtillonnais, Paris, p. 97-109.

Sapin C., 1993, « Saint-Bénigne de Dijon, Saint-Pierre de Flavigny et les ateliers de sculpture de la première moitié du 11e siècle », Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, 35 (1987-1989), p. 215-242.

Sapin C., 1997, « La crypte de Flavigny, un "reliquaire" pour sainte Reine ? », in Reine au Mont Auxois, Dijon/Paris, p. 81-94.

Sapin C., 1998, « Découvertes de chapiteaux du 11e siècle à Flavigny », Bulletin monumental, 156, p. 385-386.

Sapin C., 2001-2002, « Flavigny (Côte-d'Or), ancienne abbaye Saint-Pierre », Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, p. 19-20.

Provost M. et Joly R., 2009, Carte archéologique de la Gaule, Côte-d’Or, 21/2, Paris, p. 344-346.

Références à la documentation graphique et photographique

Louis R. et Marilier J., 1959, « Les fouilles de l'église carolingienne de l'abbaye St-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain », Revue archéologique de l'Est et du Centre-Est, 10, p. 253-262, photographies et plan 71-76.

Archives nationales : N III, Côte-d’Or 7.

Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : [[1]]

Conservation

Il subsiste de l’abbaye les bâtiments reconstruits par les bénédictins de Saint-Maur aux XVIIe-XVIIIe siècles et de l’église deux arcades gothiques et la partie sud du chœur. Il ne reste de l’abbatiale du haut Moyen Âge qu’une partie de son chevet. Le couloir sud conduisant à la salle centrale dédiée à sainte Reine a toujours été accessible, tandis que la partie nord du chevet, détruite au début du XIXe siècle, n’est connue que par des plans anciens et des sondages archéologiques. L’ensemble est partagé entre deux propriétés privées.

La partie orientale de l’abbatiale, avec ses travées droites et sa rotonde, a été redécouverte à partir de 1958. Restaurée dans les années 1960 (rejointement des maçonneries), cette chapelle est actuellement ouverte à la visite. Le couloir supérieur sud, également conservé, n’est pas accessible.

Titulature historique

Saint-Pierre

Diocèse actuel

Dijon

Diocèse historique

Autun


Contexte d’implantation

Description

L’ancienne abbaye Saint-Pierre se situe à proximité de l’entrée sud-ouest du village de Flavigny dominant la vallée de l’Ozerain.



Fonction

Bâtiment

<tag property="Fonction[batiment]" value="Abbatiale">Abbatiale</tag>

Description

Monastique


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’abbaye Saint-Pierre apparaît dans les textes en 719, d’après le testament de Wideradus. En 860, l’abbé Egil de Prüm (situé entre Aix-la-Chapelle et Trèves), redonne un nouvel élan à l’abbaye lors de son arrivée. Il procède à la translation des reliques de sainte Reine dans l’abbatiale en 864-866. Une consécration a eu lieu, le 28 octobre 878 d’après le martyrologe, de sept autels, par le pape Jean VIII de retour du concile de Troyes. L’abbé Heldric (990-1010), qui est également à la tête de l’abbaye Saint-Germain, est à l’origine d’une importante restauration de l’abbaye, qui sera poursuivie par l’abbé Amédée (1010-1038) avec, entre autre, une nouvelle indépendance vis-à-vis de l’évêque.

FLAVIGNY-SUR-OZERAIN, abbatiale Saint-Pierre (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
Plan à l'état I
Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

La partie la plus ancienne du chevet appartient à la salle des cryptes, placées sous le sanctuaire du chœur supérieur. Le socle, constitué de grands blocs antiques utilisés pour la salle centrale dite de sainte Reine, réduite aujourd’hui à sa partie orientale, pourrait appartenir à un premier état. Sa construction, en effet, ne tient pas compte des ouvertures et son mortier se distingue des autres séries.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Les assises sont constituées de blocs de grand appareil. Le mortier comporte un liant de chaux de couleur grisâtre à sable fin.

Sol

Le sol est en terre battue. EmptyData.png

Autres

Un fragment de chapiteau d’angle a été retrouvé en 1958 et se compose d’une marguerite à douze pétales remplaçant la feuille d’angle. Le motif des pétales, en moins nombreux, se retrouve employé dans les plaques de chancel. EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

On ne connaît pas le lieu de sépulture de sainte Reine, qui se trouvait, selon les sources, dans cet espace. EmptyData.png

Inscriptions

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Etat II

Etat II
Plan à l'état II
Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

Englobant la salle centrale reprise lors de cet état, la construction va établir de larges couloirs au sud et au nord et permettre un développement oriental par des travées droites et une rotonde terminale. Ce système, comme à Saint-Germain d’Auxerre, existait sur deux niveaux, comme en témoigne les vestiges de la montée d’escalier au sud et les restes du couloir supérieur repris dans l’état III.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Plusieurs collages de maçonnerie, au sud et au nord, suggèrent une reprise du premier état de la salle centrale, mais attestent aussi d’une autre reconstruction, en particulier pour les murs gouttereaux, les voûtements et toute la partie orientale, qui serait postérieure (voir état III). Les maçonneries de ce deuxième état, visible dans la salle centrale et dans une partie de l’élévation occidentale, montrent l’association de petits moellons équarris avec des pierres de moyen appareil présentant des traces de ciseaux ou polka. Le rejointoiement de la restauration moderne ne permet pas une plus grande précision d’analyse.

Sol

Les fouilles de 1958 ne semblent pas avoir révélées de dallage d’origine.

Couverture

Les voûtes d’arêtes étaient construites en moellons de calcaire et en tuf pour la salle centrale.

Autres

Quatre colonnes de réemploi supportent, dans la partie conservée de la salle centrale, des voûtes d’arêtes. Il subsiste d’origine trois chapiteaux en pierre calcaire. Ils ont tous des folioles bien détachées et un bouton floral bien marqué sur le dé. Le premier chapiteau, en place sur la colonne nord-ouest, mesure 0,315 m de haut pour un diamètre de 0,29 m. Les quatre faces sont ornées de façon identique d’une feuille centrale, aux folioles étagées et très creusées, et d’une feuille d’angle traitée de même, mais avec des folioles décroissantes en pointe. Entre les feuilles, se développent trois tiges creusées interrompues par l’abaque, qui possède, en son centre, sur trois faces, une rosace à pétales et, sur la quatrième, la lettre de l’Oméga renversée dans un médaillon. De part et d’autre des rosaces et du médaillon, cinq filets biseautés horizontaux rejoignent les angles aujourd’hui ébréchés. Le deuxième chapiteau, en place sur la colonne nord-est, est en pierre calcaire et mesure une hauteur de 0,30 m pour un diamètre de 0,325 m. La corbeille est décorée de feuilles traitées à la manière de tuyaux, très serrées et aux folioles légèrement divergentes au sommet. Sur l’abaque, une rose à huit pétales est encadrée par des séries de trois folioles, un décor de palmettes et aux angles de maigres crosses verticales. Sur la colonne sud-est, le troisième chapiteau mesure une hauteur de 0,325 m pour un diamètre de 0,296 m. Ce chapiteau est identique au premier pour le décor de la corbeille et du tailloir. À l’extrémité est du couloir sud, la double arcade, correspondant au passage entre la travée droite et les maçonneries obliques formées par la salle centrale, est soutenue par un pilier. Mesurant une hauteur de 0,92 m à 0,94 m pour une longueur de 0,235 m et 0,24 m de large, ce pilier est décoré de motifs d’entrelacs et rinceaux à trois brins. Ce pilier semble avoir été réutilisé à cet endroit lors de la reprise des constructions (voir état III). Des fenestella assez larges ont été organisées entre la salle centrale et les couloirs nord et sud, ainsi que vers les travées orientales.

Décor

Il ne subsiste plus de trace d’enduit sur les murs.

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Etat III

Etat III
Plan à l'état III
Architecture

Plan

Plan longitudinal

Parties

Sur la base de la construction de l’état II, une reprise importante a eu lieu dans les couloirs d’accès avec un doublement des maçonneries et, dans la partie orientale, avec une reconstruction complète. On y voit dans la travée droite une alternance de piliers en moyen appareil et de colonnes, et dans la partie proprement du chevet, une construction sur plan hexagonal avec des supports de plan circulaire ou tréflé.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

Les maçonneries visibles pour cet état sont constituées soit d’un moyen appareil bien assisé, soit de petits moellons équarris, probablement repris de la construction précédente.

Sol

Lors des fouilles de 1958-1960, une partie de mosaïque a été retrouvée dans la partie nord du sanctuaire surmontant la salle centrale. Sa situation dans l’état tardif (état III ou suivant) a été confirmée par la campagne de fouille de 2001, qui a retrouvé son emplacement et des tesselles de son décor.

Couverture

Des vestiges de voûtes d’arêtes subsistent dans les bas côtés des parties droites orientales.

Autres

Dans la rotonde orientale, en dehors des quatre colonnes est et ouest, les deux supports nord et sud sont constitués de colonnes monolithes de plan tréflé. De cet état, subsistent, par ailleurs, quatre chapiteaux avec astragale et double rangs de feuilles d’acanthe plus ou moins stylisées pour la corbeille. Trois de ces chapiteaux trouvés dans les remblais ont été replacés en 1960 à l’endroit où on les voit aujourd’hui.

Décor

Quelques plaques d’enduit subsistent sur les maçonneries des travées droites.

Installations liturgiques

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Sépultures

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Inscriptions

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Objets dispersés non rattachables à l'architecture de l'église

Liste des objets

Des piliers ont été retrouvés dans une propriété privée, à 9 km de Flavigny, et appartiennent à l’état II. Les fragments conservés mesurent entre 0,67 m et 0,87 m de haut sur 0,21 m à 0,24 m de long et 0,22 m à 0,23 m de large. Ils sont identiques au fragment retrouvé dans le couloir sud, par la mise en place des entrelacs et par l'unité dans les rapports de dimension des motifs variés. Plusieurs séries de chapiteaux conservés dans le dépôt lapidaire, au musée du Louvre et dans des collections privées, appartiennent à l’état III et proviennent probablement des parties supérieures de la crypte orientale (cf. article 1993).


Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : VIIIe siècle

C’est la chronologie relative et les différences de mortiers qui invitent à voir un premier état constitué du socle de la salle centrale. Compte tenue de la fondation de l’abbaye en 719, on peut seulement supposer que cette première construction date de cette période.


État II : 860-880

On considère, dans cet état carolingien, l’ensemble du plan avec les couloirs d’accès, la salle centrale et la partie orientale, à l’image du dispositif créé à Saint-Germain d’Auxerre entre 840 et 860. Dans les détails de ce plan, il est plus difficile de démêler ce qui appartient réellement à cet état de construction et à l’état suivant. Par exemple, on pourrait considérer que la rotonde orientale sous sa forme circulaire appartient à cet état, mais il est possible aussi qu’il s’agisse d’une fondation destinée à la construction hexagonale au-dessus (en dépit d’un mortier différent). De même, le sondage, aujourd’hui rebouché, de la chapelle nord semble indiquer une simple partie droite du mur sans les ressauts que l’on trouve encore en élévation au sud. Il semble bien ainsi que, sur une base carolingienne, il y ait eu probablement, pour des raisons de voûtement, une reconstruction importante. La datation proposée pour la constitution de cet état repose essentiellement sur le parallèle entre le plan de Flavigny et celui de Saint-Germain d’Auxerre, bien daté par l’archéologie, et sur le décor sculpté du pilier à entrelacs avec lequel existaient d’autres décors aujourd’hui visibles dans le dépôt lapidaire. On ne peut exclure pour ces piliers atypiques le réemploi après d'autres fonctions dans l'édifice. La construction de cet ensemble a probablement été suscitée par l’arrivée des reliques de sainte Reine au milieu du IXe siècle, avec de fortes reprises dans l'état suivant.


État III : Première moitié du XIe siècle

Une reprise importante du chevet a été opérée au début du XIe siècle d'après les observations des maçonneries, la mise en œuvre du moyen appareil et les décors des chapiteaux. La reprise de la chapelle hexagonale, les recherches de voûtement, la complexité de plan de structure sont caractéristiques des tentatives de constructions voûtées, par exemple celles de l’abbé Airard de Reims dans les années 1007-1035. Il en est de même avec la présence autour du sanctuaire des arcatures. Les solutions d’allégement utilisées dans les tribunes ouvertes, où alternent des colonnes et un pilier barlong, sont également caractéristiques de certains édifices de la première moitié ou du milieu du XIe siècle, comme à l’abbaye de Montierender. Cette reconstruction des cryptes de Flavigny, établie sur deux niveaux comme à Auxerre, pourrait se situer dans le prolongement de la réforme de l’abbaye par Heldric (990-1010) et par son successeur Amédée (1010-1038).




Informations sur la publication

Date novembre 28, 2011
Auteur Csapin Fiche personnelle
Statut de la fiche 3. En cours de relecture
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