CHASTEL-SUR-MURAT, église Saint-Antoine

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Données

Topographie

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Pays
Région
Département
Commune
Insee 15044
Adresse/Lieu-dit
Toponyme
Propriétaire Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel
Latitude 688.62
Longitude 6447.11
Altitude 1190

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Sources historiques et identification

Sources archéologiques

Arnaud P., 1996, Chastel-sur-Murat, chapelle Saint-Antoine. Rapport de surveillance archéologique de travaux, Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand.

Boudartchouk J.-L., 2000, Sondages d’évaluation programmés sur le site de Chastel-sur-Murat, Document final de synthèse, Archives du service régional de l’Archéologie, Clermont-Ferrand.

Sources Bibliographie

Delort J.-B., 1905, « Rapport de fouilles de Chastel-sur-Murat », Bulletin de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences, p. 1140-1144.

Boudartchouk J.-L.,1999, « Un exemple de "castellum" auvergnat : le site de hauteur de Chastel-sur-Murat (Cantal) », in Fizellier-Sauget B. (dir.), L’Auvergne de Sidoine Apollinaire à Grégoire de Tours, Actes des XIIIe journées d’archéologie mérovingienne (Clermont-Ferrand, 3-6 octobre 1991), Clermont-Ferrand, p. 83-108.

Boudartchouk J.-L., 2004, « Jean Pagès-Allary et les travaux de la commission des enceintes de la société préhistorique française : un apport archéologique décisif sur les sites perchés de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Âge », Revue de la Haute Auvergne, 66, p. 391-460.

Conservation

L'église de Saint-Antoine, dont l'architecture actuelle date essentiellement du XVe siècle, est le seul bâtiment encore en élévation sur le plateau. Les nombreuses « cases » en pierres sèches dont la datation et la fonction sont très incertaines, sont ruinées.

Titulature actuelle

Saint-Antoine

Titulature historique

Inconnue

Diocèse actuel

Clermont-Ferrand

Diocèse historique

Clermont


Contexte d’implantation

Description

Edifice religieux de plan inconnu, dans une forteresse circonscrite à l’intégralité du plateau, soit une superficie d’environ 2,4 ha. Le sommet de la butte est partagé entre différents replats, l’église occupant le point culminant.

Structures antérieures

Le plateau est occupé semble-t-il dès le Néolithique et durant toute la Protohistoire. Au cours du Haut-Empire, l’occupation est moins intense et relève manifestement d’une fréquentation ponctuelle. Elle n’est représentée que par de rares fragments de céramique sigillée, une monnaie, une fibule ainsi que par une tête de Vénus en terre blanche (CAG 15, p. 95-96). Dans l'antiquité tardive, on fortifie les lieux et une occupation militaire du plateau est pressentie pour la fin du IVe siècle.

Habitat contemporain

Au sein d'un immense site de hauteur fortifié, l’occupation militaire et probablement aussi civile est caractérisée par un bâtiment manifestement doté d’un système de chauffage et d’une couverture en tuiles. Lui est associé un fossé barrant la crête sommitale qui commence à se combler à l’époque mérovingienne (Boudartchouk 2000, p. 20).

Jean Pagès-Allary signale la découverte d’environ cinq mille tessons datant de l’Antiquité tardive, dont notamment de la dérivée de sigillée paléochrétienne languedocienne ainsi que de la sigillée d’Argonne. La céramique des VIe-VIIe siècles était également abondante. Le mobilier métallique était relativement riche. Plusieurs objets de parures, dont trois cingula (un en forme d’amphore, le deuxième delphiniforme, le troisième arborant un dard et un rais de cœur), s’apparentent à des éléments de ceinturons militaires.

Le destin du site au cours de la période carolingienne est inconnu.


Fonction

Description

L’actuelle chapelle Saint-Antoine reprend l'emplacement d'une église haut-médiévale, dans un établissement fortifié de hauteur.


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

L’actuelle chapelle Saint-Antoine remplace une église disparue d'époque mérovingienne située dans un site de hauteur fortifié. Elle subsista ensuite et dépendit alors d'un château médiéval. À la fin du XIIIe siècle, l'église possédait un statut paroissial. Le château prenait place sur une petite motte construite directement au sud de l’église. Le castellum est cité au XIe siècle et une famille seigneuriale est connue en 1061-1062 par un acte du cartulaire de Sainte-Foy de Conques.

CHASTEL-SUR-MURAT, église Saint-Antoine (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu EmptyData.png

Matériaux et techniques de construction

Activité

Construction (disparue) EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Sépultures

Emplacement

Une aire funéraire se développait sur un replat situé au sud-est du plateau, elle est utilisée dès le Ve siècle ainsi qu’au cours de la période mérovingienne. EmptyData.png

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

Fin IVe-Ve siècle ? pour la forteresse, Ve-VIIe pour l'état I de l'église ?

Interprétation

Eglise d'un un établissement fortifié de hauteur, dans la tradition des forteresses connues ailleurs en Auvergne. La proximité d’une voie (reliant Brioude à Figeac) peut constituer l’une des clés de lecture du site. La forteresse de l’Antiquité tardive a probablement été dévolue à la surveillance du territoire, mais cette fonction ne devait pas être unique. Elle a accueilli une voire des garnisons militaires à la charnière du IVe et du Ve siècle, comme l’atteste semble-t-il le mobilier métallique recueilli. L’occupation du plateau connaît peut-être un changement de statut au cours du VIe siècle, sinon dès le siècle précédent. L’abondance de la céramique mérovingienne suggère l’existence d’une occupation pérenne, compatible avec des fonctions résidentielles.

Comparaisons

Saint-Victor de Massiac, Tourzel-Ronzières, La Couronne à Molles, etc.



Informations sur la publication

Date mai 1, 2017
Auteur Dmartinez Fiche personnelle
Statut de la fiche 5. Fiche validée
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