BESANCON, abbatiale Notre-Dame de Jussamoutier

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Données

Topographie

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Adresse/Lieu-dit Rue Charles Nodier
Toponyme
Propriétaire
Protection de l'édifice
Références cartographiques
Numéro parcellaire sur le Cadastre actuel AP 01 parcelle 26 ?
Latitude 47.231040
Longitude 6.027765
Altitude Env. 250 m

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Sources historiques et identification

Sources indirectes

1890, Divisio Regni Hlotharii, MGH, Leges II, Capit., II, Hanovre, p. 195 (partage de Meersen).

Dunod de Charnage F. I., 1750, Histoire de l’église, ville et diocèse de Besançon, t. I, Besançon, p. 55 et 59.

1988, Jonas de Bobbio, Vie de Saint Colomban et de ses disciples, intr., trad. et notes par A. de Vogüe, Vie monastique n°19, Abbaye de Bellefontaine, p. 126.

1978, Regula Donati episcopi ad Gauthstrude abbatissimam (Clavis Patrum latinorum 1860), éd. A. de Vogüe, Benedictina, p. 237-313.

Sources archéologiques

Guilhot J.-O., Goy C., 1989, Besançon : document d’évaluation du patrimoine archéologique urbain, C. N. A. U., Tours, p. 31-32.

Sources d'archives

Arch. dép. du Jura, 1H 10, bulle du pape Urbain II confirmant la possession de Jussamoutier à l’abbaye de Baume, 1089 (publiée dans Bruel A, 1888, Recueil des chartes de Cluny, vol. 4, Paris, p. 804).

Sources Bibliographie

Castan A., 1876, « Les fouilles de Notre-Dame de Jussamoutier », in Mémoires de la Société d’Émulation du Doubs, p. XL-XLII.

Vregille B. de, 1964, Histoire de Besançon. Des origines à la fin du XVIe siècle, Folhen C. dir., Paris, I, p. 183-185 ; 197.

Moyse G., 1973, Les origines du monachisme dans le diocèse de Besançon (Ve-Xe siècles), Extrait de la Bibliothèque de l’École des Chartes, t. CXXXI, p. 372-374.

Jeannin Y., 1995, « Les nécropoles et les églises de Besançon (Doubs), in Collectif, Éclats d’histoire. 25000 ans d’héritage, 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, Besançon, éd. Cêtre, p. 364.

Joan L., 2003, Le Doubs et le territoire de Belfort, 25 et 90, Carte archéologique de la Gaule, Paris, p. 253.

Bonnet Ch., Lieb H., Santschi C. dir., 2007, Province ecclésiastique de Besançon (Maxima Sequanorum), éd. de Boccard, p. 33, (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, XV).

Références à la documentation graphique et photographique

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 8.4., Vue cavalière de Besançon par Pierre d’Argent, 1575.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 101.1, eau forte de Jean Maublanc, Besançon en 1618.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 103.1, eau forte de Pierre de Loisy, vue du quartier capitulaire, 1667.

Bibl. mun. de Besançon, Gec Besançon 200.1, vue cavalière de Besançon, vers 1710.

Bibl. mun. de Besançon, Est. Yc, vue de la cathédrale et de la citadelle au début du XVIIIe siècle.

Paris, Musée des plans-reliefs, plan-relief de Besançon réalisé par Ladevèze en 1722 (réplique au musée du Temps à Besançon).

Conservation

Aucune partie du monastère n’est conservée. L’église principale du monastère a été démolie en 1804.

Titulature historique

Sainte-Marie

Diocèse actuel

Besançon

Diocèse historique

Besançon


Contexte d’implantation

Description

Le monastère était situé au pied de la falaise de la citadelle, au sud-ouest de celle-ci, à l’intérieur de la boucle formée par le Doubs.

Structures antérieures

Le monastère était implanté sur le site d’une nécropole antique. L’église était fondée sur un niveau de remblai d’incendie comportant du tuileau romain, duquel furent extraits des fragments de colonnes et d’entablement, ainsi qu’une monnaie de Marc Aurèle.


Fonction

Bâtiment

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Description

Abbatiale


Informations générales

Description [[Image:{{{PlanGeneral}}}|thumb|right|border|135px|Évolution du plan]]

Le monastère de femmes de Jussamoutier est fondé vers 636 par la mère de l’évêque Donat Flavia, veuve du duc Waldelenus, et placé sous la Regula Donati. Il figure parmi les abbayes royales dans le partage de Meersen en 870. La Vita sancti Migetius (archevêque de Besançon vers 670), composée au XIe siècle, attribue à cet archevêque la construction d’un baptistère auprès de l’église de Jussamoutier, qui faisait alors fonction de paroissiale. Déserté au XIe siècle, le monastère, devenu prieuré d’hommes, est confié à l’abbaye de Baume-les-Messieurs en 1089.

BESANCON, abbatiale Notre-Dame de Jussamoutier (Galerie d'images)|


Articulation en états

Etat I

Etat I
EmptyData.png Architecture

Plan

Plan inconnu

Parties

Des travaux à l’emplacement de l’église primitive en 1876 ont montré qu’elle était fondée sur le rocher et qu’elle remployait de nombreux éléments antiques.

Matériaux et techniques de construction

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Maçonnerie

D’après Castan, les substructions de l’église remployaient des pierres de Vergenne issues de bâtiments antiques préexistants à cet emplacement. EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png EmptyData.png

Installations liturgiques

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Sépultures

Emplacement

La Vita Donati (XIe siècle) rapporte que Flavia et sa fille Sirudis (mère et soeur de Donat) furent enterrées à Jussamoutier (peut-être sur la foi d’inscription encore existantes à cette époque). Les fouilles de 1876 ont mis au jour des sarcophages du Haut Moyen Âge à l’extérieur de l’église.

Structure

Les sarcophages attribués lors des fouilles du XIXe siècle au haut Moyen Âge, étaient de forme trapézoïdale.

Inscriptions

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Considérations critiques sur les états et sur la chronologie

Chronologie

État I : VIIe s. ?

Le compte-rendu très succinct des fouilles de 1876 ne permet pas d’affiner la chronologie de la construction de l’église, et encore moins des autres bâtiments du monastère, qui n’ont pas été fouillés. Seul le constat d’une église dont les substructures atteignaient le sol naturel permet d’envisager que l’édifice fouillé était bien l’église primitive du monastère ou en tout cas l’un de ses édifices primitifs.




Informations sur la publication

Date octobre 21, 2011
Auteur Abully Fiche personnelle
Statut de la fiche 1. En cours de rédaction
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